Mon poing dans ta gueule et un cadavre sur les bras (ft Alvaro)
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Mer 8 Fév - 18:45
Mon poing dans ta gueule et un cadavre sur les bras
Paix à ton âme
New-York, 21h30, une nuit particulièrement banale. La journée en compagnie de Jezabel s’était bien passée. Elle n’avait pas essayé de griffer, se battre ou encore morde quelqu’un. Ça m’a en quelque sorte un peu déçu. Moi qui ai l’habitude de la voir turbulente et envoyer tout vaser, j’ai trouvé son calme presque olympien déconcertant. Peut-être est-ce une ruse pour mieux contre attaquer plus tard ? Elle attend sûrement que je baisse la garde. Se serait bien son genre. Quoi qu’il en soit je n’y comprends rien aux femmes et ça ne risque pas de changer. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre comment certains hommes arrivent à s’abaisser à les comprendre. A quoi ça serre ? On ne vient pas du même monde c’est forcément évident qu’on finira sur un désaccord. Elles veulent de l’attention alors qu’on veut de la liberté. Elles veulent de la tendresse alors qu’on veut simplement regarder notre film sans se faire interrompre toutes les deux secondes pour avoir une caresse. Je crois qu’en fin de compte je ne suis pas fait pour ça. Ce que je suis en train de faire avec Mia, je ne le comprends pas. Pourquoi je m’investis tant et me met dans la merde pour elle ? Parce que je l’aime ou parce qu’il me manque un peu d’action ? Ma raison voterait pour l’action alors que mon cœur est paumé entre les deux. Après tout si j’ai choisi la voie de la criminalité ce n’est pas pour rien. J’apprécie la solitude et la proximité que cela me donne avec les gens. J’apprécie les liens que je tisse par le sang et la violence. Je suis CE genre d’homme et non un bon père de famille qui se respecte –même si je pense que je serais très bon dans ce domaine-. Oh et puis merde ! Qu’est-ce qu’on en a à foutre de mes états d’âmes ! Depuis quand ils sont à prendre en compte ? Ouais…C’est bien ça…Depuis jamais environ.
Quoi qu’il en soit, j’étais en train de flâner tranquillement dans les rues de la grosse pomme, les mains dans les poches de mon impaire légèrement ouvert sur mon costard made in Sicile. Le cure-dent au bec pour occuper la bouche et le regard brillant dans ce smog de poussière ambiante. En quelques mots simples, j’allais retrouver une vielle connaissance dans un bar. Le genre de connaissance qu’on est plutôt content d’avoir dans sa poche quand on est dans la mouise. Généralement, on se contente de se contacter quand on a réellement besoin l’un de l’autre mais cette fois on se permet de faire une exception après ses années en taule. Ce petit battard se la coulait douce entre quatre murs alors que j’étais là à me crever le cul à essayer de faire vivre le réseau. Non pas que j’aurais voulu sa place mais la justice est vraiment une pute ! On allait sûrement se balancer des politesses du genre « comment tu va ? Et la famille ? » avant de prendre un verre bien mérité pour oublier toute cette merda. Entre nous les bars ne sont pas nos endroits de prédilections mais il faut bien se rincer la gorge.
Le dos droit, les cheveux bien coiffés, je franchi la porte de notre lieu de rendez-vous. Mon visage se décomposa quand je constatai qu’il était rempli de dégénérés derniers cris. Vaffanculo ! Pourquoi tu m’as ramené ici ! Tu essaies encore de me faire une blague de mauvais goût qui ne ferra rire que toi ? Je serrai des dents, grognai légèrement en me dirigeant vers le bar. On me bouscula, renversa de la bière sur mon manteau à 1500 dollars, je lui mis mon poing dans la gueule, il s’est retrouvé ko, J’ai finalement dû attendre une heure dehors. Avoir la main légère n’a pas que des avantages. Ça m’apprendra à être impulsif…Mais tout de même renverser de la bière de basse qualité sur mon cuir italien c’est comme s’il pissait sur la Sicile toute entière et ça je ne l’accepte pas.
Ce n’est qu’un heure et demi plus tard que ce stronzo montra le bout de son nez. Le sourire aux lèvres au milieu d’un visage presque radieux alors que j’en étais à ma cinquième cigarette. C’est avec un air grave que je l’observai s’approcher de moi, la rancœur au fond de la gorge. L’envie de lui en coller une derrière la tête fut assez présente mais je doute que ça n’améliore nos rapports. Je lançai mon mégot d’un geste précisément agacé avant de m’approcher à mon tour tout en ouvrant les bras naturellement pour l’y accueillir. Je ne suis pas du genre tactile mais quand il s’agit de saluer, j’ai une toute autre attitude. Je le laissai s’écraser contre moi en lui disant à l’oreille. « Refais moi un coup pareille et je te vends pour te renvoyer en prison » Dis-je sous un ton plutôt sérieux alors que je m’éloignai pour lui faire une tape amicale sur l’épaule. « Tu as l’air de plutôt bien te porter » fis-je en ricanant. Je glissai ma main sur le haut de son dos pour le diriger vers la route afin de lui faire comprendre qu’on allait pas rester sur le trottoir toute la soirée. « Il va falloir nous trouver un autre endroit ».
A-t-on réellement besoin d’un bar pour discuter ? On peut faire ça en marchant. Je me mis alors en marche à ses côtés et empruntai une ruelle voisine pour remonter vers ma voiture que j’avais garée à un kilomètre de là. Je n’aime pas la savoir dans un quartier malfamé alors je joue sur la sécurité. Même si entre nous personne d’assez fou n’oserait me la voler. Il doit être marqué en grand « Attention tu fou tes sales pattes sur elle, tu finis au fond du Finger Lakes ». Ce n’est qu’un bout de tôle vous allez me dire. Je pourrais m’en racheter une avec tout le frique que je brasse mais non, c’est une question de principe. La famille, la culture, les bagnoles, (la femme), on n’y pense même pas à y mettre les doigts ou ils sont aussitôt coupés. Je me tournai vers Alvaro pour écouter plus attentivement ce qu’il me racontait tout en continuant notre chemin.
❖ MESSAGES : 272 ❖ AVATAR : D.J Cotrona "La gente te dicen que yo solo soy un bandido, que yo soy de la calle, que tu corres peligro "
Sam 11 Fév - 15:18
what a night, bro!
ft el amigo
La prison avait bien des inconvénients et ce n’était pas peu dire mais elle avait au moins ce gros avantage de vous permettre de faire le tri parmi les gens qui gravitaient autour de vous. Certains osaient affirmer haut et fort qu’ils étaient vos amis à la vie à la mort mais quand il était question de venir vous soutenir en cabane ou bien d’aider financièrement sa famille pour le remercier du sacrifice fait au nom de la MS, il n’y avait plus personne. Il ne s’était pas retrouvé en taule pour ses propres conneries mais pour celle d’un frère d’arme qu’il avait fait de son mieux pour protéger, pour qu’il ne prenne par perpétuité en se faisant pincer une énième fois. Le système pénal américain était fait et pensé pour nourrir la grosse machine commerciale des prisons. C’était un réel business qui engraissait tellement de gens qu’il était important d’y enfermer les plus pauvres et les plus vulnérables, pas étonnant s’il n’y avait que des latinos et des noirs dans ces putains de cages. Sans prisonniers, ils feraient faillite et ce n’était dans l’intérêt de personne. Le système judiciaire avait donc été pensé de telle sorte qu’il nourrissait la grosse machine de façon régulière pour que ce système bien rôdé ne prenne pas fin. Son casier étant plein de délits mineurs et de soupçons pour divers meurtres qu’on n’hésita pas un seul instant à le foutre en taule pour cinq ans, non sans le bousculer suffisamment fort pour qu’il crache le morceau concernant d’autres affaires. Le junkie de l’époque ne lâcha rien, contrairement à ce qu’il aurait pu imaginer. Il aurait pu se tire une balle dans le pied et prendre pour trente ans, il aurait pu balancer tout un tas de conneries et être l’artisan de sa propre perte et malgré tout, sans trop savoir pourquoi, il n’avait rien craché, absolument rien. Malgré le manque, le froid, les privations et les coups. Cela participa à le convaincre qu’il devait arrêter la came, pour son bien et pour éviter d’être aussi vulnérable que cette fois-là. C’était un sentiment qu’il ne supportait pas et qu’il refusait d’expérimenter une nouvelle fois. Hormis sa famille, ceux qui prirent la peine de venir lui rendre visite étaient rares et Salvatore fut de ceux-là. Associés pendant quelques temps, il n’avait pas oublié son vieil ami et Alvaro apprécia le geste. Les démonstrations d’amitié et de loyauté venaient parfois des personnes les plus inattendues. Sans ces gens, sans ses filles, enfermé en cage, il aurait fini par devenir fou, il aurait abandonné la partie et aurait décidé de se laisser crever. C’était si facile dans un endroit pareil.
C’était d’ailleurs avec lui qu’il avait rendez-vous ce soir. Il ne se fatigua pas à sortir un costard qu’il gardait pour les sorties où il était supposé serrer de la bombasse et préféra un jean et un t-shirt, se moquant que ses tatouages d’affiliation au gang soient visibles, en dehors du boulot, il faisait ce que bon lui semblait. Il se coiffait, la porte de la salle de bain ouverte pour que l’humidité s’évacue et qu’il puisse se voir quand il aperçut Elvira dans l’entrebâillement, elle lui jetait un drôle de regard qui posait tout un tas de questions auxquelles il ne comptait pas répondre. Il ne rendait de comptes à personne même s’il exigeait qu’on lui en rende, c’était bien l’un des rares avantages à être le chef de famille. Elle hésita, finit par le suivre dans sa chambre et ferma la porte derrière elle. « Tu sors ? » « Ouais ! » répliqua-t-il avec un sourire amusé, se parfumant avant d’enfiler sa veste. « Avec qui ? » « Tu connais pas ! » « Je peux venir ? » « Certainement pas, non ! Maintenant, si tu pouvais te pousser de devant la porte que je puisse sortir ! » Elle capitula et il dévala les escaliers, déposant un baiser sur la joue de sa mère et le sommet du crâne de Reya pour sortir de la maison, suivi de près par Delgado. Il faisait nuit noire déjà et il distinguait à peine son visage, il prit sa main et l’attira à lui. « Sois pas jalouse, je vais rentrer tôt, normalement, tu m’attends ? » lui susurra-t-il, une main sur son visage et l’autre sur sa hanche. Il lui offrit un baiser de compétition avant de l’inviter à rentrer pour qu’elle n’attrape pas froid. Forcément, il se pointa à la bourre et la gueule peu engageante que tirait Sal lui donnait envie de faire demi-tour. « Oh putain, arrête de faire ta gonzesse, sinon c’est moi qui vais m’arranger pour qu’on te foute en taule ! » Il sourit et s’approcha pour lui donner une accolade, comme deux vieux amis ou deux frères. « Et toi, comment tu vas, hermano ? Ca fait longtemps, j’ai l’impression que t’as grossi, faut arrêter de te goinfrer des pâtes de maman ! » le taquina-t-il en éclatant de rire. C’était la base de leur relation, la stupidité, les blagues pourries et le rire. Quand ils faisaient du business, les choses prenaient une autre tournure. « Ouais, on a qu’à aller ailleurs si tu préfères, je m’en tape ! » admit-il en haussant les épaules. « Je vais prendre ma bagnole, je peux pas la laisser là, ma fille a un concours demain, je dois l’y emmener ! Donc on va retrouver ta caisse et tu me conduiras à la mienne ! » Il se sortit une cigarette et en proposa une à son comparse. « Alors, quoi de neuf pour toi, ‘mano ? Toujours que du vieux ? Bon, faut qu’on se décide sur où on veut aller ? Bar ? Club de strip ? Boîte de nuit ? Si on veut discuter vaut peut-être mieux un pub ou un bar. Et c’est le plus sage si je veux pas y passer la nuit, si je suis en retard demain matin, ma gamine va me faire la peau et crois-moi, on fait pas plus flippant qu’une ado ! »
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Dim 19 Fév - 15:34
Mon poing dans ta gueule et un cadavre sur les bras
Paix à ton âme
Cette petite raclure d’Alvaro allait s’en prendre une par derrière s’il continuait à me faire chier avec ses blagues pourries. C’est vrai que je suis le premier à le taquiner sur les Bourritos et Farijtas mais les pâtes de ma mama on la laisse en dehors de tout ça. Je lui donnai un coup de coude légèrement dans les côtes en ricanant. «Tu me connais, j’ai toujours la forme et je suis moins gros que toi. » fis-je en tapotant son ventre. A vrai dire, il ressemble plus à un tas de muscles qu’à une Arancini. En prison on a sûrement assez de temps à perdre pour soulever des poids à tour de bras. Je n’ai rien à lui envier pour autant même si ma silhouette semble longiligne, il y a de la surprise sous ces fringues à 4000 dollars. « On dirait que la vie de famille a repris son court te revoilà emprisonné à une autre chaine » Fis-je sous un ton plaisantin. « Je suis garé dans le quartier d’à côté, j’avais aucune envie qu’on raye ma peinture » Fis-je en prenant la cigarette qu’il me proposa en me penchant vers lui quand il m’offrit son briquet pour me l’allumer. Je relevai le regard sur lui, il me demanda où on pourrait aller. Un club de streap ? Non merci, j’ai déjà assez vu de petits culs pour aujourd’hui, je ne voudrais pas faire une overdose. Il faut savoir se limiter dans les bonnes choses. « Je vote pour le bar même si c’est pas vraiment mon élément » fis-je pour lui faire comprendre qu’en deux secondes j’avais réussi à me faire mettre dehors. « Et ta gamine c’est un ange, elle n’impressionnerait même pas un chat ». Je lui tapotai le dos en riant alors que nous commencions notre marche dans les dédales du quartier pour rejoindre le parking où j’étais garé.
Je tirai sur ma cigarette en le regardant du coin de l’œil pour ensuite baisser ma main et rejeter la fumée devant nous. Avec le vent, celle-ci vint s’écraser dans notre visage. Je fermai légèrement les yeux par réflexe avant de reprendre ma conversation. « J’ai un peu changé d’horizon depuis que j’ai quitté le réseaux. Je suis chargé de la sécurité d’un membre du clan Gambino. De la femme du boss très précisément. Parfois je me mets presque à regretter le bon vieux temps. » C’est faux, rester derrière un bureau me déprimait à un point que j’aurais pu mettre fin à la vie de mon associer. Quoi qu’il en soit même si je n’étais pas à la meilleure des places, je m’en contentai et me disais que je vivrais bien plus de choses intéressantes qu’avant. Je tournai ma tête vers lui alors qu’on s’enfonça dans une ruelle peu fréquentée. « Et toi ? Tu ne traines plus dans les sales histoires ? Tu t’es rangé dans une jolie petite case ? ». Je pense que j’ai un peu la réponse à ma question. Ses conneries et son petit voyage initiatique a dû le refroidir un peu.
Nous marchâmes un petit moment en parlant de tout et de rien et en se rappelant un peu le passé aussi. Nos après-midi apéro au bord de la piscine alors qu’il devait normalement se trouver dans les quartiers les plus pourri de la ville. C’était le bon temps tout ça…Il était encore seul et con maintenant il a des gosses mais reste toujours cons. Je ricanai pour moi-même en pensant à ça alors qu’il me regarda un peu étrangement sur le moment. Je coupai alors ce moment gênant en lui disant « Haaaa voilà ma beauté » fis-je en lui montrant mon Audi dernier cris. On pourrait croire que ce sont des voitures pour tous les budgets mais elles ne valent le coup que quand on met le prix plein. Je m’approchai en souriant alors que le parking était désert en cette heure tardive. J’appuyais sur ma télécommande frénétiquement jusqu’à ce que d’un coup, sans prévenir, je me fis surprendre violemment par derrière. Un bras enroulant ma gorge alors que le son d’une lame dégainée se fit entendre. Je n’attendu pas qu’elle se plante dans mon dos pour réagir, je lui donnai un coup de coude dans le ventre en attrapant son bras pour le tordre légèrement afin de me dégager de sa prise. Je jetai un coup d’œil sur Alvaro qui semblait avoir été pris pour cible aussi. Pas le temps d’en voir plus que l’autre brute en cuir et cheveux sales me fonça dessus avec son espèce de canif. Putain ! Me chopper alors que je suis en pleine retrouvailles, ces salauds de SOA n’ont vraiment aucun cœur. Je suis plutôt mal placé pour parler de sentiments alors que j’écorcherais leurs mères les jours de leur anniversaire. Bande de crasseux aux allures de Nirvana, vous feriez mieux de travailler votre style au lieu de boire de la bière. J’esquivai sa lame plusieurs fois alors qu’il manquait de me toucher dangereusement. Alors qu’il revint à la charge, je bloquai son coup en allant l’écraser contre l’un des pilonnes en bétons pour taper avec force sa main qui tenait sa lame. Après plusieurs coups il la laissa tomber au sol. J’en profitai pour lui offrir un coup de boule magistral. Il répliqua par un coup de genou bien placé et son poing dans ma gueule pour bien me faire comprendre que je ne menais pas la dance.
Je tombai au sol dans un fracas plutôt gênant alors qu’il me sauta dessus pour mettre ses mains poisseuses autour de mon cou. Il la serra fortement en appuyant sur ma pomme d’Adam alors que je lui donnais des coups dans les côtés qui ne semblaient faire aucuns effets. Je contractai du mieux que je pu les muscles de la carotide en essayant d’attraper la lame qui avait chutée non loin de moi. J’y allai à tatillon jusqu’à l’attraper et la lui planter dans l’arrière du dos. Le chemin aurait été moins court pour attraper mon flingue et le buter mais ce n’était pas mon but. Le refroidir m’attirerait encore plus d’ennuis. Il gémit en ayant pour réflexe de se courber vers l’arrière, j’en profitai alors pour lui mettre un coup de poing dans le menton pour qu’il chute à son tour. Je m’empressai de bondir à mon tour sur lui pour lui faire comprendre qu’on n’attaque pas un sicilien par derrière. Je saisis son cou, un coup de feu parti, je me raidis en me tournant vers Alvaro pour voir ce qu’il se passait. Avait-il été touché ? Mon cœur fit un bon, le biker plia les genoux avant de rejoindre le sol comme une marionnette. Je vis l’incompréhension dans son regard quand il regarda son pistolet alors que gras double me poussa pour se relever et essayer de fuir.
Je me relevai d’un coup en faisant les gros yeux à Alvaro alors que je me tournai vers le fuyard. Il ne me restait plus grand choses comme option, il fallait que je m’en occupe aussi. Inutile qu’il aille balancer à son chef ce qu’il s’est passé ici. Je sortis mon Beretta pour le pointer sur lui et appuyer sur la gâchette. Je ratai mon premier coup à cause de ces satanées pilasse mais la deuxième fut la bonne. Il se stoppa net juste avant la sortie. Je basculai ma tête vers mon amigo en criant « Mais putain qu’est-ce que tu as foutu ! » fis-je en sautillant légèrement sur place pour évacuer ma colère. C’était sûrement un accident mais celui-ci allait peut-être nous couter très cher. « Faut qu’on se grouille…Chope le gros, je prends l’autre ». Je me mis à marcher en grande enjambées en me demandant comment j’allais bien pouvoir mettre ces deux enfoirés dans mon coffre. Ce n’était pas prévu ! C’était cessé être une bonne soirée ! Me voilà avec deux cadavres sur les bras et un latino qui devra sûrement me lâcher en court de route. Cet enfoiré m’avait manqué.
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Lun 20 Fév - 22:17
what a night, bro!
ft el amigo
« T’en fais pas pour moi, je suis gros d’où il faut ! » Il ponctua le tout d’un clin d’œil et d’une expression graveleuse et le tour était joué. Il aurait pu ajouter une autre remarque du même cru mais se dit que ce n’était pas nécessaire de filer la métaphore, pas tout de suite. Peut-être plus tard, quand à force de voir passer de jolis petits culs, son premier cerveau se mettrait sur veille et que l’autre prendrait le relai. Finalement, il n’était pas certain de rentrer si tôt que ça, il suffisait qu’une belle plante pleine de formes et de courbes lui passe sous le nez pour qu’il revoit l’ordre de ses priorités. Il serait à l’heure pour Reya mais Elvira l’attendrait pour rien. « Je suis très content d’avoir une famille et des enfants, sans ça, je serais sans doute déjà mort ! » C’était toujours drôle de recevoir des remarques de ce genre de la part de personnes qui vivaient comme des égoïstes, avec pour seul et unique intérêt, leur propre personne. Lui, il faisait de son mieux pour devenir meilleur, pas pour lui mais pour ses enfants et pour sa mère, il les avait assez fait souffrir pendant ses cinq ans d’emprisonnement, s’il pouvait arranger un peu les choses et leur donner l’impression qu’il n’était pas qu’un pauvre type doublé d’un criminel, ce serait déjà une belle victoire. « Tu ne devrais pas sous-estimer les femmes et encore moins celles de ma famille, parce que ce sont de vraies vicieuses et qu’elles pourraient te découper les couilles sans que tu ne t’en rendes compte avant de t’évanouir ! » Il ricana, visualisant la scène, se disant que pour ça, il fallait pas mal de cran et au fond, il n’était pas sûr qu’une de ses filles ait autant de méchanceté en elle pour faire une chose pareille mais si la nécessité l’exigeait, il leur faisait confiance pour prendre les bonnes décisions et se venger. « Bah ça dépend, sa femme, elle est bonne ? Vois le côté positif, tu pourrais la sauter de temps en temps, histoire de pas te coltiner tous les trucs chiants pour rien. Non ? » Il ne connaissait des siciliens que ce qu’il avait vu dans des films et il imaginait sa femme comme une grosse bonne femme brune avec de la moustache et des poils aux pattes, pas vraiment de quoi rendre fou un bel étalon et encore moins donner envie de la culbuter au détour d’un couloir, pendant que le mari aurait le dos tourné. Prise ou pas, Alvaro ne reculait devant rien quand il voulait une femme mais il avait ses limites et il connaissait celles de ses amis de la MS. Pas la femme d’un de ses frères ou du moins, pas d’un de ceux au-dessus de soi, c’était la dure loi de la jungle ou de la survie. « J’ai simplement fait ce qu’il fallait pour que ma famille se porte bien. Pendant 5 ans, ils ont galéré avec tout et surtout la thune, faut que je redresse la barre maintenant. C’est ce qu’un père doit faire et tu ferais bien de te trouver une gonzesse, de te marier et de lui faire des mômes, ça pourra pas te faire de mal ! »
Les bagnoles, Al les préférait plus anciennes et différentes mais il ne jugeait pas, c’était comme pour les gonzesses, chacun avait son style. Il n’avait cependant pas prévu de se faire agresser ce soir. Pas comme ça et surtout pas si peu de temps après avoir retrouvé sa liberté. Il se débattit de son mieux et tenta de faire en sorte de ne pas terminer mort sur le trottoir. Il frappa juste et l’autre lâcha prise, il lui donna quelques coups supplémentaires et quand l’assaillant se sentit acculé, il sortit un flingue. Ils se battirent longuement et un coup de fau échappa au trou du cul mais Alvaro eut le temps de le récupérer et de lui coller plusieurs coups de crosse pour qu’il s’effondre et tombe dans les vapes. C’était la merde et il n’avait plus du tout envie de se marrer. Il regarda l’arme dans sa main et finit par la prendre avec la manche de sa veste pour l’essuyer avec sa chemise et la jeter dans les égouts. L’eau viciée effacerait les empreintes. Son cœur battait à tout rompre, il avait un peu trop aimé ça pour que ce soit tout à fait sain mais il fallait se reprendre. « MOI ? MOIIIII ? VA TE FAIRE FOUTRE ! » vociféra-t-il, fou de rage, les yeux injectés de sang alors que son visage tournait au cramoisis. « C’est ta merde à toi qui est en train de m’éclabousser ! Je ne compte pas retourner en taule ! Putain de merde ! » Il devait se foutre de sa gueule, ce n’était pas possible autrement. Il lui jeta un regard glacial et ne bougea pas d’un pouce. « T’as porté le tas de graisse toi-même et lui, LUI LA, il est vivant, laisse le où il est ! T’as vu leur blouson ? Tu sais ce que ça veut dire ? Que ça va bientôt être la merde ! » Sal commençait à tenter de bouger le gros porc et il finit par se pencher pour l’aider et le charger dans le coffre au prix de bien des efforts. « Dépose-moi à ma voiture, faut pas qu’on la trouve dans les alentours d’une quelconque agression louche ou ce sera bon pour moi ! T’es peut-être détendu de la bite et t’as peut-être rien à perdre, mais c’est pas le cas de tout le monde ! » Il n’attendit pas de recevoir une invitation pour fourrer son cul dans l’audi et attendre que le propriétaire de la caisse l’imite. « Les Children de mon cul, c’est quoi encore que cette bande de demeurés ? T’as un problème avec eux ? Parce que je le vois bien à a gueule que ça t’étonne pas et c’est ce qui me fout autant en rogne ! Qui sont ces fils de pute et qu’est-ce qu’ils te veulent ? »
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Mar 28 Fév - 17:28
Mon poing dans ta gueule et un cadavre sur les bras
Paix à ton âme
Sauter Jeza ? Ce ne serait pas du détournement de mineur ça ? Elle a peut-être passé le cap des dix-huit ans mais pour moi ça reste toujours une petite fille. Je ne pourrais jamais faire ça avec elle et puis nous avons un code d’honneur que nous prenons très au sérieux. Rien que de penser à ce genre de choses pourrait me faire couper ma main. Alvaro et moi n’avons pas la même conception des choses sur ce sujet, il serait tenté de mettre des coups de bites là où c’est interdis rien que pour une belle paire de fesses. Je ne juge pas sa façon de faire mais tirer mon coup n’est pas ma priorité et encore moins me marier et faire des enfants. Putain, je pensais qu’il me connaissait pourtant mais peut-être que ces cinq années ont effacés les détails superflus ? Je ne répondu pas à ce genre de remarques que je trouvais bien trop inutile pour entrer dans un débat. Si débat il y avait lieu, je dirais simplement que la réponse est un non catégorique.
Vint ensuite l’étape du parking, je vous passe les détails, je pense que vous avez imprimé ce qu’il s’est passé. Des coups dans la gueule, un coup partit dans le vent, un mal entendu, un homme abattu et maintenant Alvaro qui me gueulait dessus en gémissant. Je soupirai en essayant de garder mon calme. Dans ce genre de situation s’énerver n’arrange pas les choses que du contraire ça les aggrave. « Hey ! HEY ! » Fis-je en haussant la voix en mettant ma main devant moi « Si tu continues de gueuler comme ça c’est certain que tu vas y retourner. Tu vas réveiller tout le quartier putain ». Comme si j’allais me laisser gueuler dessus comme une sous merde parce que monsieur perd ses moyens. Je fis aller ma main vers le bas comme pour dire « laisse tomber je m’en charge ». A quoi bon batailler avec un mec sur les nerfs ? Qu’il respire un bon coup, se calme et après on parlera. Parler à un mur ce n’est pas ma passion favorite. Je me dirigeai vers le gros tas pour l’attraper par ses dessous de bas poisseux et commençai à le tirer avec beaucoup de difficultés. Ce n’est qu’après même pas un mètre parcourut qu’il vint m’aider pour le fourrer dans le coffre. Ce n’est pas trop tôt ! J’ai cru que ce crevard allait me laisser le trainer sur les trente mètres restant. Je me frottai les mains en regardant ce gros lard qui allait sûrement faire des traces sur ma moquette qui vaut une fortune. J’haussai les yeux au ciel quant à la réplique d’Alvaro. « Bon sang ce que tu es devenu un dégonflé, cesses de te plaindre ça va couler sans problème. Je penses que pour parler de bite tu es le plus mal placé » fis-je alors que je me dirigeais vers le deuxième.
Il croyait sérieusement que j’allais le laisser là sur le parking ? Pour quoi ? Pour qu’il se relève, parte pleurer près de son chef, fasse des recherches sur Alvaro et ensuite massacre sa famille ? C’est ça qu’il veut ? Me mettre sur le dos l’une de ses potentielles erreurs ? Là il se goure ! Moi je ne vais pas prendre ce risque et puis se sera deux de moins à descendre plus tard. Je retournai dans mon coffre pour chercher des colsons et lui attacha les mains alors qu’Alvaro m’attendait dans la voiture. Je le tirai plutôt facilement jusqu’au coffre pour le fourrer dedans avec son pote et refermer le tout. Avec un peu de chance, il s’étouffera avec le gras de son colocataire.
Je montai dans ma voiture et sorti mes clés de ma poche pour les mettre dans le contacte et entamer un créneau calculer pour commencer à sortir de ce parking. « J’ai visiblement un problème avec eux maintenant. » Dis-je simplement. Ce que je faisais de ma vie privée ne le concernait plus vraiment et surtout quand je vois la façon dont il réagit. « Je ne sais pas qui ils sont par contre on sera d’accord pour dire que l’hygiène et la classe ne font pas partie de leur critères ». Je me tournai vers lui en commençant à entrer dans le quartier. « Ce que je leur ai fait est plutôt dérisoire mais j’ai l’impression que l’humour n’est pas l’une de leur qualité non plus ». Pourquoi spécifier que j’ai fourré une femme, que ça a mis le bordel et que ça me prend la tête rien que d’y penser ? Je n'ai aucune envie qu'il me fasse la morale alors qu'on est pas des exemples tout les deux dans ce domaine.Rien que d’émettre cette idée me donne des sueurs froides. A vrai dire c’est cette rencontre dans cet hôtel qui me reste en travers de la gorge. J’ai eu l’impression que tout partait de travers.
J’arrivai à la hauteur de sa caisse et m’arrêtai à côté de celle-ci. « Ma princesse votre carrosse est avancé » fis-je avec une dose d’humour alors que je le regardai descendre. Je baissai alors ma vitre alors qu’il passa du côté conducteur. « Tu me lâches ici ou tu mets une peu de piment dans le burrito et me suis ? ». Il n’est pas du genre à laisser tomber facilement et je comptais un peu là-dessus pour avoir un peu d’aide. En échange, je lui glisserais un joli petit billet pour sa famille et je suis certain qu’il retrouvera le sourire. Quoi que…Vu la gueule qu’il fait. Ce n’est pas gagné.
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Dim 5 Mar - 15:44
what a night, bro!
ft el amigo
Vu la fréquentation de la rue, il y avait peu de chances pour qu’on les voit ici et que qui que ce soit n’alerte les flics avant des heures. Il avait besoin d’exprimer son exaspération et de la façon la plus efficace qui soit. Il fallait être allé en taule pour savoir ce que la privation de liberté faisait sur un être humain, sur l’image que cela donnait de vous et ce que vous finissiez par croire vous concernant. Il avait vu et entendu des choses abominables et il avait cru devenir fou un millier de fois. Il était facile de demeurer calme quand on ne risquait rien mais il ne prendrait plus pour personne, il n’offrirait plus aucune année de sa vie à une quelconque organisation et encore moins pour un éventuel ami. Parce que s’il était d’une loyauté sans borne, ce n’était pas le cas du commun des mortels. Au contraire, il était même plutôt une espèce rare. Il eut une violente envie de lui arracher les yeux à mains nues quand il lui cracha qu’il était dégonflé. Facile de jouer les burnés quand on était protégé par ses supérieurs pour éviter les problèmes. Ca faisait les bonhommes dans des costumes hors de prix mais ça ignorait tout de la dureté et de la dangerosité de la rue. Rien de plus évident que de faire le malin quand on savait que c’était sans risques. Il en connaissait, des comme lui et finalement, il ne terminait jamais très bien, à force d’agacer tout le monde et de finir par foutre en rogne la mauvaise personne. Il lui jeta un regard assassin. « Pourquoi, t’es bien placé toi ? Tu crois que c’est être un homme que de tuer des types ? Laisse moi rire ! Surtout quand on sait que tes potes de ton organisation t’éviteront la prison quoi qu’il arrive ! Facile de jouer avec les limite de la légalité dans ces conditions. On n’a pas tous ton pognon et on n’a pas tous tes facilités ! Tu ne sais pas ce que c’est que la taule, sinon, tu la ramènerais pas autant ! D’ailleurs, tu sais pas non plus ce que c’est que l’humilité, apparemment ! » A croire que leur amitié d’antan n’avait plus rien à voir avec ce qu’elle fut, il avait l’air d’être différent, probablement que les années ne l’avaient pas aidé à grandir et à changer, contrairement au latino. Tant pis pour lui, il n’avait pas le temps de faire son éducation criminelle.
Il lui sembla qu’une vie s’écoulait alors qu’il ramasser l’autre et le foutait dans le coffre. Moins il en verrait, moins il en saurait et mieux ce serait pour tout le monde. Il ne voulait pas retomber pour l’erreur d’un autre et surtout pas comme ça. Il ne voulait pas replonger du mauvais côté de la barrière et d’ailleurs, il n’avait strictement rien à foutre des histoires de son comparse. Il se fichait de savoir ce que ces trous du cul lui voulaient et pourquoi ils l’avaient agressé. Ca aurait pu l’intéresser s’il n’avait pas pris conscience, ce soir, que si pour se sortir de la merde, il avait fallu y laisser Alvaro, Salvatore n’aurait pas hésité une seule seconde. Il avait toujours cru qu’ils étaient de bons potes, au moins au point de se couvrir en cas de besoin et il réalisait qu’il était à côté de la plaque. Et comme avec tous ceux qui lui donnaient l’impression de se foutre de sa gueule, il mettait des barrières et refusait de se mêler de ce qui ne le concernait pas. S’il avait eu l’impression qu’ils étaient véritablement amis et pas que le sicilien se croyait supérieur à lui, il aurait pu lui proposer d’aller péter les dents de ces connards de motards. Ils étaient inoffensifs que des vieilles avec des dentiers et en fauteuil mais il avait mieux à faire pour occuper ses soirées que d’aller faire payer des gens qui emmerdaient un type qui se fichait des autres quand ils n’avaient rien à lui apporter. « Merci ! » dit-il en descendant sans demander son reste et en contournant la voiture, la mine renfrognée. « Je crois que tu as tout ce dont tu as besoin pour t’amuser ce soir et sans moi. Bonne soirée, Sal ! La tapette dégonflée que je suis va rentrer chez lui retrouver sa famille ! » Il avait en travers de la gorge aussi bien ses remarques que son attitude en général. Il y avait des choses qui ne se faisaient pas et surtout pas avec un type de sa trempe, aussi attaché au respect qu’il pouvait l’être. Il avait toujours cru, sans doute à tort, que les siciliens étaient les plus respectueux du monde, il s’était probablement trompé sur la marchandise. Il n’avait pas laissé ses burnes en prison, il avait simplement récupéré un peu de matière grise et quelques neurones.
HJ: Al est tellement vénère qu'à mon avis vaut mieux en rester là pour le moment :D
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Mon poing dans ta gueule et un cadavre sur les bras (ft Alvaro)