Ici, même dans les pires moments de tragédie, la vie ne semble jamais s’éteindre. La Grosse Pomme grouille sans cesse d’une activité débordante. Enfantée par la multitude de cultures qui s’y croisent et se mélangent, elle est à l’image de ceux qu’elle accueille, diverse, sublime et parfois terrifiante. Les employés de la ville oeuvrent tous les jours pour la rendre plus belle et plus grande, pour effacer l’horreur et tenter de porter aux nues la beauté de cette ville aux mille facettes. Mais il n’y a rien de plus dur que de ramasser les dommages de ceux qui gangrènent cette cité. Pompiers, flics et secouristes se frottent jour après jour à la difficile réalité, celle que tous les autres arrivent à omettre en fermant les yeux assez fort pour se dire que ce n’est que la réalité des autres, pas la leur. Le 11 Septembre est déjà loin et si les attentats ont laissé des stigmates encore à vif dans le cœur et l’esprit de beaucoup d’américains, la vie et la futilité ont repris leurs droits à New York City. De ce que la ville fait de pire, certains ont su en tirer profit, jouissant d’une certaine impunité et du manque d’envie de tout un pan de la société qui préfère son petit confort à l’intérêt du plus grand nombre. Seulement une poignée de bons samaritains a à cœur de faire de New York une ville plus sûre et plus grande.