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Tengo lagrimas negras como mi vida
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Alvaro Garcia
Alvaro Garcia
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"La gente te dicen que yo solo soy un bandido, que yo soy de la calle, que tu corres peligro "

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MessageTengo lagrimas negras como mi vida  EmptyLun 20 Mar - 20:23

 



Lagrimas negras

ft la niña




Fier comme un paon que son deuxième bébé soit également un petit génie, il n’avait pas réfléchi à deux fois et il avait décidé d’organiser un repas gargantuesque pour l’occasion. En fait, il voulait emmener toute sa petite famille au restaurant pour fêter la nouvelle. Il n’avait pas les moyens et alors ? Ce genre d’occasion ne se représenterait pas un millier de fois et il fallait marquer le coup, profiter de cette bonne nouvelle pour passer du temps tous ensemble. Il avait passé un coup de fil à son aînée pour lui dire qu’il venait la récupérer après avoir déposé la cadette chez eux pour qu’elle se prépare. Lorsqu’il se gara en bas de l’immeuble d’Estrella, il lui fit un appel de phares avant qu’elle ne monte dans la voiture, magnifique, elle avait pris soin de se préparer elle aussi. Il souligne qu’il la trouvait ravissante et lui expliqua la raison de ce repas de fête, partageant avec elle sa fierté et son bonheur d’être leur père. Il n’était pas certain de mériter autant de présents de la part du destin mais il était heureux de savoir que ses filles ne seraient pas des ignorantes comme lui et trouveraient toujours le moyen de s’en sortir. Ils récupérèrent tout le monde et prirent le chemin du restaurant pour se gaver comme des oies et parler des plans d’avenir de la dernière de la famille avec un réel enthousiasme. Ce qu’il ne disait pas, c’était qu’il devrait probablement souscrire un autre prêt pour pouvoir offrir ce rêve magnifique à son autre fille et qu’il en viendrait à ne plus dormir beaucoup. Autant de raisons qui le poussaient doucement mais sûrement à retrouver sa vie d’antan, pour subvenir à leurs besoins au mieux et mettre sa mère au repos en lui offrant la retraite qu’elle méritait, faite de soleil, de voyage et de repos. Il eut souvent envie de passer son bras autour des épaules d’Elvira qui faisait plus que jamais partie de la famille mais il s’en garda bien, effleurant seulement sa main sous la table, quelques fois mais rien qui n’aurait pu mettre la puce à l’oreille de qui que ce soit. Il avait une famille dont il devait prendre soin et il était clair que la voie de la sagesse et de la régularité ne serait pas la plus appropriée pour offrir le meilleur à ceux qu’il aimait le plus.




Vu l’alcool ingurgité par Alvaro, il fut décidé qu’Ella dormirait à la maison et qu’il la raccompagnerait le lendemain, si sa grand-mère ne le faisait pas. Il s’installa sous le porche de la maison, fumant une dernière cigarette en méditant sur cette soirée et tous les sacrifices que ça impliquerait quand la porte s’ouvrir sur Ella qui vint s’asseoir près de lui, posant sa tête sur son épaule, il l’entoura de son bras et la serra contre lui. « Je suis heureux que ta petite sœur ait pris exemple sur toi ! C’est un soulagement pour moi ! » admit-il avant de tirer une taffe de sa cancérette et de rejeter la fumée par le nez, trouvant le froid de cette soirée plutôt revigorant. « Elle n’en a pas parlé mais la majorité des écoles qu’on lui propose pour terminer son cursus se trouvent à l’autre bout du pays. Ca veut dire qu’elle devra aller en internat et nous quitter. J’ai du mal avec cette idée, même si je me dis que c’est pour son bien et son avenir. J’essaie de trouver une solution, pour éviter qu’on soit séparé, je ne sais pas si je serais capable de le supporter. » Elle était suffisamment grande pour qu’on lui parle comme à une adulte maintenant et il avait besoin de savoir ce qu’elle en pensait. Besoin de son opinion, ils étaient une famille et ils décidaient tous ensemble. Mais surtout, il avait besoin d’être certain qu’il n’était pas excessif, une fois de plus, une fois de trop. « J’ai du mal à croire que j’ai pu avoir deux filles aussi intelligentes, quand on voit ce que je suis et ce que j’ai fait de ma vie… Je suis fier de vous, vous êtes ce que j’ai fait de mieux et je ferais tout ce que je peux pour vous offrir sur un plateau d’argent ce que vous méritez. Quand vous aurez un métier entre les mains, un bon métier et du succès, j’espère que vous ne m’oublierez pas et n’aurez pas honte de moi ! » Il embrassa la tempe de sa fille, se disant qu’il ne supporterait pas qu’elles le sortent de leur vie sous prétexte qu’il n’était qu’un criminel et qu’elles ne voulaient être associées à ce genre d’individus. « Je crois qu’elle n’a pas envie de changer d’école et de voir tout ça en face, ça doit lui faire peur, elle a attendu avant de me dire que son prof voulait me voir mais elle aura une bourse et une place assurée à l’université, il faudrait que tu la rassures, pour pas qu’elle fasse une bêtise par crainte. »




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MessageTengo lagrimas negras como mi vida  EmptyDim 26 Mar - 16:29

 



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Un simple coup de téléphone avait changé la journée d'Estrella. Alors qu'elle était sur le chemin pour aller en cours, elle avait senti son téléphone vibrer dans sa poche. Elle avait d'abord eu peur en voyant le nom de son père s'afficher, pourvu que tout aille bien, que tout le monde aille bien. Mais bine au contraire il avait une excellente nouvelle a lui annoncer. Pour fêter cette bonne nouvelle Alvaro avait décidé d'emmener toute sa petite famille au restaurant, c'était très rare ! En temps normal les Garcia se réunissait chez Lupe autour d'un bon repas, mais pas cette fois. Il avait été très clair, il viendrait la chercher ce soir à dix-neuf heures après avoir déposé Reya à la maison, pour la conduire au restaurant. Estrella réfléchit une seconde, il faudrait absolument qu'elle se dépêche mais elle devrait y arriver. Elle savait que son père n'aimait pas attendre. Dès qu'elle raccrocha avec son père elle envoya un message à Reya, elle lui avait caché tout ça ! La journée passa en un éclair, sans qu'elle ne s'en rende compte il était déjà dis-huit heures quinze. Ella rangea vite ses affaires, attrapa son sac et partit en courant pour rentrer chez elle. Elle voulait avoir le temps de se changer et de se préparer un peu pour cette grande occasion. Elle enfila un caraco noir avec une petite veste, brossa ses cheveux et mis un peu de rouge sur ses lèvres. Il fallait qu'elle y aille son père allait bientôt être là ! Rapidement elle vit sa voiture et monta, elle posa un baiser sur sa joue comme à son habitude, il lui fit même remarquer qu'elle était jolie. Elle sourit timidement. Il finit par lui annoncer la bonne nouvelle: sa jeune sœur avait été diagnostiqué comme précoce. Au du moins elle avait un réel talent pour les études, elle était un petit génie et pour ça elle allait recevoir une bourse pour étudier dans des écoles renommées. Elle était ravie pour elle, sa sœur avait une intelligence vive, elle irait loin. Mais elle devait sûrement avoir un peu peur de toute cette attention et animation autour d'elle… Se réunir au restaurant pour fêter ça était un vrai plaisir, tout le monde était réuni et tout le monde était heureux! Pas de cris, pas de pleurs pour une fois. Juste le bonheur de partager une bonne nouvelle en famille. Ella se sentait bien parmi les siens, elle les aimaient tous tendrement et ne changerait de famille pour rien au monde.

« Je suis si fière de toi. » Estrella serra encore une fois sa sœur dans ses bras avant qu'elle n'aille se coucher. « Je ne réalise pas encore tu sais, tout va si vite... » La jeune femme lui sourit avant de poser un baiser sur son front. « Ne t'en fais pas, on est là pour toi, ça va bien se passer. » Une dernière étreinte et Ella laissait sa sœur dormir. Elle aussi dormirait à la maison ce soir, Alvaro avait trop bu pour pouvoir la ramener à Manhattan, donc elle ne rejoindrait son studio que demain matin. La maison était silencieuse, tout le monde allait dormir. La jeune fille remarqua que son père était assis dehors sur le perron en train de fumer. Elle attrapa un châle de son abuela avant de sortir le rejoindre. Elle s'assit à côté de lui et posa sa tête sur son épaule tout en soupirant. Il passa son bras autour de sa fille et la serra contre lui. C'était si bon et si relaxant d'être là tout contre lui, elle avait l'impression de redevenir une petite fille. Il lui avoua alors qu'il était soulagé que Reya ait suivi son chemin, elle réussirait à faire quelque chose de sa vie. Il lui dit alors que la majorité des écoles étaient loin de chez eux et qu'elle aurait sûrement à quitter la maison. La famille Garcia n'aimait pas être séparée et Alvaro encore moins quand il s'agissait de ses filles. Ella n'avait jamais vécue sans sa sœur, cette perspective lui glaçait le sang. «Il n'y a aucune école à New York… ? » C'était étonnant après tout une si grande ville… Mais après tout c'était bien une étape de la vie, les enfants quittent leurs parents pour suivre leurs propres vies, mais Reya était encore si jeune… « Je n'imagine pas la vie ici sans Reya…Mais si c'est pour son bien, il faudra prendre sur nous. C'est son bonheur et sa réussite qui importe le plus. » Estrella devrait se faire une raison si Reya devait vivre à l'autre bout du pays. La jeune femme voulait le meilleur pour sa cadette, même si ça risquait de lui faire de la peine. Estrella voyait que son père était heureux que ses filles réussissent, c'était un soulagement pour lui. Il voulait que ses filles aient une vie la plus différente possible que celle qu'il avait eu lui. Il finit par lui dire qu'il espérait qu'elles ne lui tourneraient pas le dos une fois qu'elles auront une vie à elle, avant de poser un baiser sur sa tempe. Ella se redressa un peu avant de donner un coup de coude à son père. « Mais tu es fou ?! Honte de toi ?! Tu sais si un jour on réussit vraiment on ne le devra qu'à toi et abuela. Vous avez toujours tout fait pour que l'on puisse avoir une éducation correcte, vous avez tout sacrifiés pour que je puisse aller à l'université. Si tu n'avais pas eu à cœur notre réussite on ne serait pas allés très loin. » C'était une chose d'avoir des capacités, c'en était une autre d'avoir des parents assez investis et aimants pour les exploiter correctement. Si un jour Ella venait à avoir un beau métier, elle ferait tout pour aider son abuela et son père. Mais Ella voyait bien que la réussite de Reya l'inquiétait et il n'était pas le seul. La jeune fille était apeurée et ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait, ce qui était normal. « C'est normal, le changement fait toujours peur. Mais je lui parlerais, et puis elle a la tête sur les épaules, elle saura faire les bons choix. » Contrairement à son aînée Reya ne se compliquait pas la vie et prenait des décisions avisées. Une idée vint alors à l'esprit de la jeune femme, elle leva la tête pour regarder son père. « Je viens de penser à quelque chose… Si Reya doit partir je pourrais peut-être partir avec elle, je peux suivre mon cursus dans n'importe quelle université et elle ne sera pas seule. Bon de votre côté vous devrez vous débrouiller sans nous mais au moins Reya aurait quelqu'un avec elle... » Estrella n'avait pas vraiment réfléchi avant de parler, elle avait eu cette idée et en avait parlé à Alvaro. Ses deux filles seraient loin mais au moins elles seraient ensemble.



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MessageTengo lagrimas negras como mi vida  EmptyMar 28 Mar - 22:31

 



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Apprendre que sa deuxième fille était aussi intelligente que la première, c’était une véritable fierté et presque un accomplissement. Il ne put retenir ses larmes une fois qu’il se trouva à l’abri des regards étrangers, dans la voiture, avec Reya, qui ne sut vraiment gérer le trop plein d’émotions de son père. Il riait souvent pour ne pas dire tout le temps, parfois il était en colère ou bien sévère mais il ne pleurait jamais. Elle le serra dans ses bras et tenta de le rassurer en lui disant qu’elle s’en fichait, qu’elle ne partirait pas de toute façon. Elle se méprenait sur les raisons de ses larmes, il n’était pas triste mais heureux. Il comptait faire de son mieux pour accuser le coup et la laisser partir, elle ne devait pas s’imaginer qu’il avait besoin d’elle, c’était bel et bien le cas, mais la personne qui avait le plus besoin de Reya, c’était elle-même et il ne pourrait vivre avec l’idée qu’il avait gâché l’avenir de ses filles par pur égoïsme. Il pouvait se débrouiller ou tout du moins essayer. La vie sans ses rayons de soleil ne serait pas facile, pas alors qu’Estrella grandissait de jour en jour et était bien plus une femme qu’elle n’était une enfant et avec la petite dernière à l’autre bout du pays, ses journées seraient plus difficiles et se tenir loin des problèmes encore plus mais il tiendrait bon, parce qu’elles avaient besoin de lui. A peine sorti et on lui demandait déjà de se séparer à nouveau de ses bébés, c’était dur à vivre pour le papa poule qu’il était. On pouvait bien dire ce qu’on voulait sur ses compétences de père mais il faisait de son mieux. Il n’était pas le père idéal mais il travaillait dur pour que ses enfants ne manquent de rien et pour leur offrir une éducation digne de ce nom. Bien sûr, ce n’était pas au goût de tout le monde mais il se fichait de leur opinion tant qu’elles s’en sortaient et qu’elles ne menaient pas le même genre de vie que la sienne ou que celle qu’il avait pu faire endurer à leur pauvre mère. Il n’en parlait jamais et elles avaient gardé une image idéalisée du couple qu’ils formèrent mais ça n’avait pas été rose tous les jours. Loin de là même, il n’était pas la droiture incarnée, du moins pas en amour.


« Pas les meilleures, apparemment. » répondit-il avec un peu de déception dans le fond de la voix. Sinon, ça n’aurait pas fait un pli, il aurait été prendre les renseignements pour la dernière, il aurait peut-être même demandé à sa mère de l’accompagner parce qu’il aurait fait tâche et qu’elle s’exprimait mieux que lui. « Oui, ce ne sera pas facile mais on n’a pas le choix. Même si, je veux avant tout qu’elle fasse ce qui lui fait envie. Je ne veux pas l’obliger parce qu’il faut à tout prix qu’elle réussisse. » Parce qu’elle pouvait ne pas avoir envie de suivre cette voie et il ne l’y contraindrait pas, il ne manquerait pas de souligner qu’il était déçu et triste mais la rendre malheureuse ne le comblerait pas le moins du monde. « Je sais très bien comment les gens me regardent… Le prof de ta sœur a cru que j’étais son grand frère et il m’a dévisagé quand il n’avait pas l’air de me prendre pour un demeuré. J’ai pas fait d’études et je ne suis pas aussi intelligent que toi ou ta sœur mais je ne suis pas un imbécile pour autant mais les gens, ils ne voient que mes vêtements, mes tatouages et ma gueule de bronzé et leur imagination fait le reste… Tous ces gens ne voient pas tout ça, mais je m’en fous de ce qu’ils pensent, parce que moi, je suis fier de vous. Je me suis contenté de vous donner le coup de pouce nécessaire, vous avez fait le reste toutes seules, comme des grandes ! » Il sourit et détourna les yeux de sa fille en se disant qu’il n’aurait pu rêver plus grande réussite. « Oui, il le faut, pour son bien, même si elle reste mon dernier bébé, j’aimerais la garder près de moi éternellement mais c’est pas comme ça qu’on rend heureux ses enfants. » Non, certainement pas en les empêchant de se marier et en les cloîtrant chez soi, bien que s’il avait pu, il ne s’en serait pas privé. « C’est très gentil à toi, mais si vous partez toutes les deux loin de moi, je ne sais pas comment je vais faire, la simple idée que ta sœur coupe le cordon me rend malade alors si je vous vois une fois par an toutes les deux, je ne tiendrais pas. Si tu pars, je viens avec vous, où que vous alliez. En fait, je crois qu’elle doit rester à New York… Je… Dès que je pense au fait que toi ou elle puissiez être loin, j’ai comme un truc qui coince dans ma poitrine… » Il serait malheureux au point d’arrêter de vivre et de respirer, il ne pouvait avancer sans ses deux bonnes raisons de le faire. Quel intérêt ? Un long silence s’installa qu’il finit par rompre. « Tu sais que Gabriele est de retour en ville définitivement ? Il passera sûrement te voir bientôt, je pense. »




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MessageTengo lagrimas negras como mi vida  EmptySam 1 Avr - 16:40

 



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Quand on vivait dans un quartier qualifié de difficile, la vie ne ressemblait pas à celle des autres habitants de la ville. Les habitants de Manhattan vivait dans une autre galaxie par rapport aux habitants du South Bronx. Estrella était née dans ce quartier et y avait passé toute son enfance, aujourd'hui encore c'était là que se trouvait sa maison de famille. Elle avait commencé à voir des différences en intégrant l'université. D'autant plus dans son cursus, la majorité des élèves venaient de Manhattan et étaient riches comme Crésus. La jeune fille n'avait jamais rien à leur dire. Mais elle savait qu'elle avait de la chance d'être là. Elle voyait les filles du quartier de son âge, celles avec qui elle était à l'école étant enfant, aujourd'hui elles avaient des vies compliquées. Elles avaient déjà des enfants, étaient des droguées, des prostituées ou étaient tout simplement morte. Estrella avait eu la chance d'avoir une famille aimante et surtout un père qui voulait le meilleure pour ses enfants. Alvaro était devenu père très jeune mais il avait toujours fait le maximum pour l'éducation de ses filles, il voulait que elles puissent sortir du barrio, qu'elles puissent avoir une vie stable ailleurs. Sans lui et sa détermination la jeune femme ne serait sûrement pas aller très loin. Et le comprenait uniquement maintenant. Il avait fallu une correction plutôt violente pour que Estrella comprenne qu'elle valait mieux que ça et qu'il ne fallait pas qu'elle gâche ses chances bêtement. Et aujourd'hui c'était au tour de Reya de faire les bons choix et de faire quelque chose de sa vie. Elle avait été reconnu comme étant un petit génie et maintenant elle pouvait intégrer une grande école.

Une bonne nouvelle, très bonne nouvelle. Estrella voyait bien que son père était heureux que sa cadette soit aussi dotée d'une intelligence hors du commun mais il était inquiet. Alvaro faisait parti de ces hommes qui aiment pouvoir contrôler ce qui se passe dans leur entourage. Et là il ne pouvait rien contrôler, il ne pouvait rien faire. Ella commençait à partager son inquiétude quand il lui dit que les écoles de Reya se trouvaient toutes loin de chez eux, rien à New York. Mais après si c'était ce qu'il y avait de mieux pour elle, ils ne pouvaient pas la retenir, ça serait très égoïstes. « Bien sur que non. Elle fera ce qu'elle veut mais parce qu'elle en a envie, pas parce qu'elle a peur de partir. » Après tout peut-être que Reya n'avait aucune envie d'aller dans une de ces grandes écoles, elle avait peut-être des rêves bien différent de ce que ses professeurs voulaient pour elle. Et quoi qu'elle décide sa famille la supporterait. Elles avaient la chance de pouvoir compter sur eux, de pouvoir compter sur Alvaro. Estrella se retint de rire quand elle entendit son père. « Tu devrais être content qu'on te prenne pour son frère, c'est bon pour ton ego. » La jeune femme le taquinait, il faut dire que devenir père adolescent faisait qu'aujourd'hui il était très jeune pour avoir des filles de l'âge de Estrella et Reya. Elle soupira cependant, elle n'aimait pas penser à ce genre de choses, son père était le héro de sa vie que des personnes puissent penser du mal de lui la rendait malade. « Ces gens sont des abrutis… Sérieusement s'ils ne peuvent pas voir plus loin que les apparences tant pis pour eux. Tu sais ce qu'on dit, il ne faut pas juger un livre à sa couverture. » La jeune femme serra la main de son père dans la sienne. Alvaro était un homme exceptionnel à ses yeux, elle ne pouvait pas imaginer qu'on penser le contraire. Avoir un tel père rendait plus difficile de trouver quelqu'un à sa hauteur et Estrella pouvait comprendre la peur de sa sœur de quitter la maison. Aller vivre loin de la famille, de cet environnement stable et où elle se sentait en sécurité. Ce n'était pas plus simple pour Alvaro de laisser partir ses filles, il aurait voulu les garder près de lui pour toujours. Estrella soupira en y pensant. « Tu sais c'est la vie, c'est dans l'ordre des choses : les enfants quittent le nid pour voler de leur propres ailes. Mais ça ne change pas le fait qu'on soit tes bébés. » Et ça ne changera jamais, même dans vingt ans Estrella était certaine que son père aurait une place centrale dans sa vie et qu'il aurait toujours son mot à dire quoi qu'elle fasse. Mais elle ne voudrait rien changer.

Malgré les belles paroles il faudrait trouver une solution pour Reya. Estrella proposa alors à son père de partir avec elle s'il le fallait. Après tout elle pouvait suivre son cursus universitaire dans n'importe quelle université. Et au moins Reya ne serait pas à l'autre bout du pays toute seule. Elle sentit le corps de son père se tendre à côté d'elle. Alvaro ne supporterait pas de vivre loin de ses filles, de ses enfants. Estrella caressa le bras de son père. « N'y penses pas d'accord ? De toute façon je ne pense pas que Reya voudra quitter la maison, pas tout de suite en tout cas. Alors s'il te plaît ne fais pas une crise cardiaque tout de suite, on ne va nul part pour le moment, ça va aller. » Il ne servait à rien d'imaginer le pire dès maintenant. La jeune femme ne voulait pas y penser, autant étudier les bonnes solutions avant d'en venir au drame. Un silence s'installa que son père brisa alors abruptement.  « Oh... » Estrella ne s'attendait pas à ça, elle resta interdite un moment, sans pouvoir rien dire. Elle lâcha le bras de son père et fixa un point dans le vide. Ce n'était pas le genre de sujet dont elle parlait avec son père traditionnellement. « Tu l'a vu ? » Elle savait que les deux hommes entretenaient une relation très forte, comme deux frères. Et il allait venir la voir. « Me voir ? Pourquoi est-ce qu'il voudrait me voir... » Après tout c'est elle qui l'avait quitté du haut de ses dix-sept ans.




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MessageTengo lagrimas negras como mi vida  EmptyLun 10 Avr - 14:57

 



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Estrella sous-estimait sa petite soeur et son besoin presque obsessionnel de prendre soin des autres et particulièrement de sa famille. Son père venait en tête de toutes ses priorités et elle ne manquait jamais une occasion de lui rendre service ou bien de rendre son quotidien moins compliqué. Il trouvait ça mignon mais devait parfois la freiner pour qu'elle n'ait pas à s'occuper de lui comme leur mère aurait dû le faire, ce n'était pas son rôle, elle n'était encore une petite fille, ou presque. Reya était un être altruiste, contrairement à son aînée, elle n'avait pas une once d'égoïsme en elle et c'était ce qui la perdrait, Alvaro en était sûr. La petite dernière était son portrait craché et cela lui vaudrait bien des emmerdements dans la vie. Il était le meilleur exemple du sacrifice qui ne découlait que sur du malheur et de la souffrance. Il tenterait de le lui faire entrer dans le crâne, de lui faire entendre qu'il était suffisamment grand pour prendre soin de lui tout seul. Il n'était pas question qu'elle gâche ses perspectives d'avenir pour lui alors que sa vie était plus proche de la fin que du début. S'il n'écoutait que son coeur de père, il était prêt à tout pour qu'elle reste près de lui et qu'elle choisisse une école qui soit à côté de chez eux pour ne pas avoir à la voir partir sans être capable de veiller à ce que tout aille bien pour elle. Mais quand il prenait la peine de penser avec son cerveau de père, il voyait ce qui était le mieux pour elle et c'était incontestablement d'aller là où elle aurait choisi de le faire en pesant le pour et le contre. Il n'était pas question qu'elle le regrette ou qu'elle reproche à sa famille d'avoir été un poids dans son avancée professionnelle. Il avait toujours tout fait pour que les siens aient la meilleure vie possible, il ne comptait pas commencer aujourd'hui à les entraîner au fond de son puits. Ses propres choix et le reste n'avaient pas à avoir la moindre incidence sur la vie de ses filles ou bien même de sa mère. Il savait ce qu'il était, ce qu'il valait et ça n'arriverait jamais à la cheville des filles de la maison, il l'avait compris depuis longtemps et avait fini par l'accepter. Dieu l'aimait assez pour lui avoir permis de ne pas mettre de parfaites idiotes au monde.



« On verra ce que ta soeur décide de faire mais je m'assurerai qu'elle le fait pour les bonnes raisons. »
conclut-il avec fermeté mais douceur. Non, passer pour le frère de ses filles n'était pas bon pour son ego mais avait tendance à le rendre mauvais. Il trouvait ça répugnant et il avait une folle envie de devenir violent quand des regards outrés ou même dégoûtés se posaient sur eux. Comment pouvait-on imaginer qu'il s'enverrait une gamine de vingt ans ou bien même une adolescente de quinze ans ? Il fallait être tordu pour le faire mais tout autant pour envisager que ce soit vrai ! « Non, je trouve ça dégueulasse ! » Son aînée était encore jeune et pleine d'espoir et d'idéaux, il se garda de rebondir sur ce qu'elle lui dit sur cette histoire d'apparence et se contenta de sourire pour déposer un autre baiser sur sa tempe. Ce n'était pas la peine de débattre de la question, elle ne comprendrait pas et il ne lui jetait pas la pierre. Elle avait encore tellement à vivre. « Oui mais pas à quinze ans. Que tu ailles à l'université c'est normal mais elle, dans une école à l'autre bout du pays, excuse-moi de mal le vivre... » s'emporta-t-il, agacé par la manière dont elle donnait l'impression de lui faire la morale. Tout ça le mettait plus à cran qu'il ne l'aurait imaginé mais ils vivaient les uns sur les autres depuis si longtemps et depuis sa sortie de prison, les liens s'étaient davantage resserrés, ce qui rendait les choses encore plus douloureuses. Il choisit de ne pas revenir sur le sujet, préférant aborder la question Gaby, celle qui était à l'origine de bien des disputes entre père et fille, et ce depuis qu'elle avait osé lui annoncer qu'elle avait rompu. Pour qui ? Pourquoi ? Il se demandait encore. « Certainement pas pour te supplier de te remettre avec, vu la manière dont tu l'as jeté... » La remarque claqua dans l'air, ne laissant aucune chance à la personne à qui elle était destinée. « Je ne sais pas vraiment mais en tout cas, vaudrait mieux l'écouter. J'aimerais bien qu'il vienne ici avec sa femme et je ne tiens pas à ce que ça crée un cataclysme à chaque fois, parce que je le considère comme mon fils et un membre à part entière de ma famille, je ne peux pas me priver de sa présence pour un mauvais choix que tu as fait. Alors j'espère que tu sauras te montrer sympathique et respectueuse, pour éviter de le froisser et de le faire fuir loin de la maison. »



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MessageTengo lagrimas negras como mi vida  EmptyMar 18 Avr - 18:15

 



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La simple idée d'être séparée de sa petite sœur lui donnait des frissons dans le dos. De toute sa vie Reya était la seule personne qui avait toujours été là, la seule qui ne l'avait jamais laissé tomber. Alors l'imaginer à l'autre bout du pays semblait compliqué… Déjà aujourd'hui alors que la jeune femme ne rentrait que les week-ends, les deux sœurs s'appelaient tous les jours pour se raconter leur journée ou même pour se parler de choses insignifiantes, mais elles avaient besoin d'entendre la voix de l'autre. Elle n'osait imaginer comme son père avait du souffrir de ne pas pouvoir les voir pendant cinq ans et de ne pas pouvoir les contacter quand il en avait envie. Maintenant Reya devait faire un choix, un choix qui serait le sien et non celui de sa famille. Estrella ne savait même pas si sa sœur avait envie d'entrer dans une telle école et surtout de vivre loin des siens. Reya n'avait jamais parlé de faire de grandes études compliquées ou de devenir un génie, elle était encore si jeune… Son père lui assura qu'il aiderait sa cadette à choisir selon ses désirs et pas à cause des problèmes que la distance et l'argent pourrait causer. Alvaro voulait le meilleur pour ses enfants et il était capable de s'oublier dans l'équation si c'était pour le bonheur de ses bébés. Estrella n'avait aucun doute, son père saurait l'aider à faire la bonne décision. Il était un père responsable et sérieux, et souvent on le prenait pour le frère de Reya ou même pire. Ella avait voulu détendre son père en lui faisant remarquer qu'au moins les gens le trouvait bien trop jeune pour être père, mais il s'offusqua. La jeune femme soupira, elle ne pensait pas à mal. « Tant que tu sais qui tu es, le reste importe peu. » Après tout le jugement des autres n'étaient que de peu d'importance.

Mais elle sentait que l'idée de se séparer vraiment de l'une de ses filles le faisait souffrir et c'était normal. Bien sur c'était dans l'ordre des choses de voir ses enfants partir mais Reya n'avait que quinze ans et il prenait cette possibilité de départ plutôt mal. Elle ne voulait pas qu'il le prenne mal, elle voulait juste l'apaiser. Mais bon comme d'habitude avec son père elle disait toujours tout de travers. Elle soupira avant de reprendre. « Bien sur que c'est difficile. Tu crois que je le vis bien peut-être ? » Il n'était pas le seul à souffrir des cette situation ? Elle aussi allait perdre sa sœur, encore une personne qui allait quitter sa vie. Estrella serait prête à la rejoindre à l'autre bout du pays, après tout elle n'avait rien à perdre. Ici la seule chose qui la retenait c'était sa famille. L'université elle pouvait changer et aller n'importe où. Mais après tout il était peut-être encore un peu tôt pour en discuter, personne ne savait ce qui allait se passer. « On verra la décision que Reya prendra et à ce moment-là on avisera. » Ils risquaient de tous s'inquiéter pour rien, alors autant essayer de penser à autre chose tant que rien n'était sur.

Le sujet changea du tout au tout quand son père évoque le nom de Gabriele…. Ca faisait bien longtemps que son père ne lui avait pas parlé de ça et en général ça finissait en dispute. Il voulait la voir et il l'avait dit à Alvaro.. ? De plus en plus étrange. Estrella pris un risque en demandant à son père ce qu'il lui voulait, elle n'aurait pas du. Sa réponse fut aussi froide que cinglante. La jeune femme se redressa un peu surprise par les mots de son père, elle se détacha de lui. Et l'écouta continuer son monologue. Il voulait inviter Gaby et sa femme chez lui et ne voulait pas créer un cataclysme à chaque fois à cause de ses mauvais choix… Il lui parlait de mauvais choix vraiment ?! Ses mauvais choix avaient tué sa mère, avait fait entrer une belle-mère volage dans leur vie, l'avait envoyé en prison pendant cinq ans ! Il était plutôt mal placé. Il espérait qu'elle saurait se montrer sympathique et respectueuse pour ne pas le faire fuir de la maison. Estrella resta un instant bouche bée… C'était Gaby qu'on ne devait pas faire fuir au risque de faire déguerpir Ella pour éviter tout incident. Comme si elle n'était rien d'autre qu'un élément perturbateur…

Maintenant elle avait deux solutions, soit elle restait calme soit elle laissait sa colère et son chagrin la submergée. Son père, une fois de plus, avait eu des mots durs à son encontre. Elle se leva pour s'éloigner un peu de son père, elle commença à faire les cents pas devant lui. « Puisque que je ne suis qu'un élément perturbateur qui ne peut que semer la zizanie, dis moi clairement de ne pas rentrer pour que tu puisses inviter Gaby ça sera plus simple. » Estrella était tout à fait capable de se tenir face à lui et sa jeune épouse. Elle irait le voir pour mettre les choses au clair, comme une adulte et voilà. Elle mit la main dans la poche arrière de son pantalon pour en sortir deux petits bouts de papier. Une surprise gêchée. « Dans toute ma sympathie et mon respect je t'avais acheté des places de concert. Ton groupe de hip-hop préféré passe en ville et j'avais pensé qu'on aurait pu y aller ensemble... » continua t-elle d'une petite voix. Mais visiblement il ne tenait peut-être pas à passer du temps avec une telle personne…




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