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BOÎTE A RP #19
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Deputy Woodward
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MessageBOÎTE A RP #19 EmptyMer 14 Sep - 21:34





Boite à RP #19
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C'est quand même bien pratique le métro. Cela permet d'éviter les embouteillages dans les rues de la ville, cela permet de s'installer tranquillement et d'attendre que le temps passe tout en rentrant chez soi ou en se rendant au travail ou ailleurs, peu importe. En tout cas, on y est pas trop mal. Bon, aux heures de pointe ça peut être un peu moins agréable, c'est vrai mais là, on n'y est pas encore. Plus de places assises mais tout le monde n'est pas collé les uns aux autres et un petit plus aujourd'hui : un type joue du saxophone et il joue bien en plus. Ah, le son jazz des notes de musique, ça fait du bien. Enfin, ça fait du bien quand on écoute parce que quand on se prend un coup de saxophone en pleine tête, ça fait moins du bien. La pauvre Quinn qui jusque là appréciait plutôt les notes de musique, se retrouve au sol, à moitié sonnée parce que le saxophoniste a vu trop large dans ses gestes et ça n'a pas loupé. Elle, il ne l'a pas loupée. Le pire ? C'est qu'il ne s'en rend même pas compte. Monsieur est inspiré, il joue les yeux fermés et les exclamations, il pense que ça vient de ses belles notes tout ça... Heureusement, Manuel est là pour remédier à ça et accessoirement donner un coup de main à la demoiselle au sol.  

Participants :

- Quinn R. Kenney
- Manuel Herrera
- Un saxophoniste qui craint un max  BOÎTE A RP #19 2658087684


 




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MessageBOÎTE A RP #19 EmptyJeu 15 Sep - 13:38





Boite à RP #19
Music, subway & OUCH !


J’aime pas prendre le métro. Ce qui, quand on vit à New-York et qu’on a pas de voiture, n’est pas le truc le plus pratique du monde, autant le dire tout de suite. Je déteste être enfermée dans ces boites métalliques qui vont sous la terre. Non mais sérieux, sous terre quoi ? Jetez-moi direct dans un cercueil qu’on en parle plus. Et puis, au moins, j’y serais toute seule. Alors que là je me prends des coups de coude, des mains baladeuses les jours d’affluence et j’en passe. Je compte plus le nombre de fois où j’ai fini roulée en boule dans l’appartement en attendant que ça aille mieux après un de ces trajets cauchemardesques et en espérant que je serais en mesure de faire bonne figure quand Luka rentrerait. Parce qu’il serait fiche de … je sais pas trop ce qu’il serait capable de faire pour que j’ai plus à prendre le métro mais il est assez dingue pour trouver un truc.

Mais il faut que je le fasse. Parce que je dois vivre normalement qu’il a dit. Que je dois pas le laisser gagner, surtout maintenant que je suis loin de lui. Autant le dire tout de suite, y a des jours où c’est plus facile que d’autres. Des jours où, pour un peu, je me croirais… comme tout le monde. Et ces jours sont assez rares pour être plus que cools. Je dirais presque que c’est un jour comme ça aujourd’hui. La prof de bio était malade et on a gagné deux heures de liberté que j’ai perdue dans une énorme librairie d’occasion où j’ai dépensé tout l’agent que je gardais pour l’occasion. Autant dire pas grand-chose mais j’ai un tas de bouquins sous le bras. Et Luka va encore soupirer vu que je sais même plus où les ranger à force. Donc ça commence à déborder un peu dans le salon. Enfin, détail qui ne me dérange pas plus que ça. Au pire, on fera un fort si ça commence à prendre trop de place, ce serait marrant.

Je souris, un peu perdue dans mes pensées, alors que je resserre les livres contre moi et je pousse un soupir de satisfaction. Il n’y a personne ou presque en plus aujourd’hui, c’est vraiment mon jour de chance. Je sursaute alors que je me rends compte que j’arrive à ma station de métro et je manque de rater l’arrêt, me faufilant de justesse à travers les portes qui se referment.

Pour me retrouver nez à nez avec un gars qui joue du saxophone. Bon, pas aussi près, c’est une image quoi, juste assez pour l’entendre et pour avoir envie de me rapprocher un peu. Faut dire qu’il n’y a pas grand-monde, j’ai même pas besoin de me mettre sur la pointe des pieds pour voir quelque chose… oui bah vous aussi vous auriez du mal si vous étiez un petit gabarit comme moi. C’est pas simple tous les jours, je vous le garantis.

Je me rends même pas compte que je commence à me dandiner d’un pied sur l’autre au rythme de sa musique. Alors, clairement, c’est pas mon style, mais alors pas du tout. Pourtant, ça change, c’est agréable à écouter et ça me vide la tête un peu. Je commence à regretter de plus avoir la moindre pièce à lui donner d’ailleurs, mais il va réussir à vite me faire changer d’avis.

Je laisse échapper un couinement de douleur quand je sens son coude me percuter violemment le nez et j’évite par je ne sais quel miracle de me prendre directement son instrument dans la foulée. Probablement parce que j’ai perdu l’équilibre et que je suis les deux fesses sur le sol du métro, en train de mettre du sang partout. Ouais, ça doit jouer un peu. En plus, j’ai cru entendre mes livres tomber en même temps que moi avec à peu près la même discrétion je crois. Je sais pas comment j’ai réussi à me rapprocher autant pour m’en prendre une. C’est karmique ou quoi ce genre de trucs ? Non mais… en vrai hein ?

Et cet abruti continue de jouer et de bouger dans tous les sens ou c’est une impression trompeuse ? Sans compter que je commence à voir flou un peu. Je cille, me concentrant comme j’ai déjà eu à le faire pour pas me laisser submerger par la douleur. C’est un coup à prendre, un truc de maitre zen et tout. Bon, en vrai, ça marche pas du tout. Ca fait un an que j’ai pas pris le moindre coup alors forcément, des trucs comme ça, on s’y habitue.  

D’ailleurs, penser à ça c’était vraiment pas l’idée du siècle. Je sens les gens qui commencent à s’agiter autour de moi et je commence à avoir du mal à respirer. De plus en plus. Ok, ça, ça sent la crise de panique. Va falloir que je me calme sinon ça va pas le faire du tout.

Oh non, mon bras. Y a quelqu’un qui me touche le bras. Et je lâche, d’une voix tremblante.

" Non, non, non."

Oui, je sais, je suis connue pour mon sens de la répartie. Encore plus que pour mon adresse légendaire, c’est dire.


 




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Manuel Herrera
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MessageBOÎTE A RP #19 EmptySam 17 Sep - 15:48





Boite à RP #19
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Il s'était rendu dans un de ses clubs pour une inspection de la ville, histoire de vérifier s'il répondait à toutes les normes de sécurité en vigueur et quand il voulut repartir avec son petit bolide, il refusa de démarrer. Il jeta un oeil sous le capot, ne vit rien d'anormal et contacta une dépanneuse mais il n'y en avait plus une de disponible avant des heures. Il soupira, se disant qu'elle ne risquait rien sur son parking mais que c'était particulièrement casse burnes pour se déplacer. Il envisagea de prendre un taxi avant de se souvenir qu'il trouvait les chauffeurs détestables et qu'il valait mieux se coltiner les puants du métro que les remarques racistes d'un chauffeur qu'il aurait envie d'encastrer dans son volant s'il dépassait les bornes. Il passa un coup de fil à son cousin pour le prévenir qu'il lui faudrait le temps de traverser New York et de changer mille fois de métro avant d'arriver. Jandro lui proposa de venir le récupérer mais il lui dit que ça ou le métro, ça prendrait sans doute autant de temps, mieux valait faire confiance à une solution empruntée par des milliers de newyorkais chaque jour. Ce serait également bon pour son image, après tout, si c'était bon pour bon nombre de membres de sa communauté, ça devait l'être pour lui aussi, non ? Descendant dans la station, les mains dans les poches, l'air parfaitement détendu, une cigarette au coin des lèvres, il ne prêta pas vraiment attention au saxophoniste qui semblait vivre sa musique et qui faisait un insupportable boucan. Jusqu'à ce qu'il blesse une jeune femme et que le salvadorien s'arrête. Il ramassa ses livres à la hâte pour les empiler dans un coin avant d'approcher d'elle pour s'assurer de son accent chantant qu'elle va bien mais elle ne l'entendit pas et il crut bon de lui attraper doucement le bras, sa réaction épidermique lui fit amèrement regretter. Il la relâcha aussi sec, levant les mains l'air, signe qu'il ne lui ferait pas de mal. « Votre nez, ça va ? » s'inquiéta-t-il en lui désignant la zone au milieu de son visage au cas où son accent serait trop fort pour qu'elle saisisse ce qui lui voulait. « Vous êtes sûre que ça va ? » Le saxophoniste à nouveau pris dans une frénésie créative, s'approcha à nouveau dangereusement de la gamine. « Hé, mon pote ! » l'apostropha-t-il en se mettant sur son chemin pour lui montrer un billet de cent. « Je te donne ça si tu arrêtes de jouer ta merde et que tu vas un peu plus loin ! » Il prit le billet et s'éloigna en marmonnant « ma merde, MA MERDE ? N'importe quoi ! » mais le fait de le voir partir fut un soulagement pour tout le monde apparemment. Il se tourna à nouveau vers la brunette, pâle comme un cul de gringo et s'agenouilla devant elle alors qu'elle s'était assise par terre. « Je peux faire quelque chose, mademoiselle ? Appeler quelqu'un ? Peut-être vous aider à sortir de la bouche de métro pour prendre l'air ? » 

 




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MessageBOÎTE A RP #19 EmptyMar 20 Sep - 18:56





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Alors déjà, note pour moi-même, ne plus JAMAIS m'arrêter pour écouter de la musique dans le métro. Jamais. Même si c'est U2 qui décide de faire un truc caritatif, même si c'est la dernière star du moment. Et encore moins s'il y a des instruments de musique à portée. N'empêche que, pour une fois, c'est pas de ma faute non ? Je suis même pas tombée de moi-même. Et j'ai rien cassé. Bon, mon nez, ça compte pas vraiment. A part en me frappant moi-même, j'aurais jamais réussi à le faire. Et c'est bien le genre de trucs que je ferais jamais, j'ai pas encore débloqué à ce point-là.

Je commence à me perdre clairement dans mes pensées, tout ça pour essayer de pas penser à ce contact que je viens de sentir sur mon bras. Mais je peux pas m'évader de là, pas comme ça, ça va pas le faire. J'arrive à m'arrêter de répéter je sais même plus quoi en boucle pour prendre une inspiration, essayant de me calmer. Ca marche pas terrible, autant le dire tout de suite.

Et tiens, c'est vraiment à moi qu'il parle là ? Ah oui, on dirait. Il agite même les mains devant son visage. Ou le mien, je saurais pas trop dire. Le pauvre, je dois passer pour la cinglée de service à l'avoir repoussé comme ça. Enfin, après tout, on est à New-York et qui plus est dans le métro. Tout le monde est le cinglé de quelqu'un.

Je papillonne des cils, essayant de faire le point et de me raccrocher, comme j'essaie de le faire à chaque fois que je panique, à des trucs concrets. Son accent-là, au type qui me parle. Voilà un truc sur lequel je peux me focaliser. Il a une voix chantante et il me fait un peu penser à Jez, sans que j'arrive vraiment à saisir pourquoi. Et pourquoi il s'agite comme ça ? Il a peut que je comprenne pas ? Je dois vraiment avoir une tête d'ahurie en fait.

"Euh… mon nez ? Quoi mon nez ?"

J'ai pas le temps d'en dire plus que le musicien s'agite à nouveau et que je laisse échapper un couinement de terreur. On repassera pour la fille sûre d'elle qui n'a plus besoin qu'on lui tienne la main pour prendre le métro. Et je vois le type qui… repousse le musicien? Ouais, on dirait bien. C'est bizarre non ? On dirait même qu'il lui file de l'argent. Encore plus étrange. Je me tapote le nez alors qu'il parle et je grimace de douleur. Super. J'espère qu'il est pas cassé sinon Luka va péter un plomb et vouloir tuer tous les saxophonistes qu'il croisera, dans le doute.

Le gars se rapproche de moi et je dois encore avoir ma tête de cinglée pour qu'il me parle comme ça. Et qu'il s'agenouille devant moi en me demandant si ça va. Ou de paumée plutôt. Ouais, c'est plus crédible. Parce que personne ne s'arrête jamais ici. Chacun fait sa vie et surtout ne se mêle pas du voisin. C'est peut-être pour ça que Luka a choisi cette ville. Je lui ai jamais demandé. Je devrais peut-être. Je me rends compte brusquement que je dois lui répondre et si possible, dire un truc intelligent. Alors je souffle, en parlant du nez et la main appuyée dessus pour éviter de mettre du sang partout.

"Vous auriez pas dû lui filer de l'agent, il joue comme un pied."

Et je tousse un rire. Fatalement, le sang gicle de mon nez. La grande classe quoi. Je secoue la tête avant de la hocher à ses questions, le truc super cohérent quoi.

"Non, non, on n'appelle personne. S'il vous plait."

Surtout pas les urgences ou je sais pas quoi du même genre. Un nez cassé, c'est rien. J'ai déjà fait tellement pire. Mais je me rends compte que les gens commencent à me regarder en me pointant du doigt. J'essaie de me relever mais je vois un tas de points noirs devant mes yeux alors je fixe mon sauveur, avec un regard de chien battu qui aurait passé la nuit dehors. Oui, l'expression est hasardeuse, voire carrément mal choisie, je veux bien l'admettre. Mais des fois ça marche. Ou pas.

"Prendre l'air, c'est bien ça. Vous pouvez m'aider ? Pour de vrai ? Je… je veux pas risquer de tâcher vos fringues. Oh… mes livres, ils sont où ?"

Je commence à regarder autour de moi, un rien paniquée, avant que la tête ne me tourne de plus belle. Super. Manquerait plus que je tombe dans les pommes tiens.


 




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Manuel Herrera
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MessageBOÎTE A RP #19 EmptyVen 23 Sep - 22:07





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Il aurait aimé qu’on le fasse pour sa petite sœur, il aurait aimé que quelqu’un s’arrête pour casser la gueule de cet abruti qui se prenait pour la crème des artistes et qui se contentait de casser les couilles de tout le monde avec sa tête de gland et sa musique de merde. D’ailleurs, Amelia l’avait fait, en empêchant sa sœur de faire une crise d’il ne savait trop quoi dans le métro. En effet, les transports en commun pour une gamine qui avait grandi au grand air et dans des rues étroites mais pleines de vie, c’était ce qu’on faisait de pire au monde, bien pire que les prisons de San Salvador, bien pire que les combats de rue et la peur de mourir. Il y avait un truc malsain dans cette ville, un truc qu’on ne s’expliquait pas mais qu’on sentait malgré tout, y compris lui, depuis son arrivée. C’était probablement ce qui réveillait le plus le mal du pays chez lui alors chez Jez qu’on avait obligé à venir ici pour s’unir à un homme qu’elle n’avait pas choisi… Qu’est-ce que ça devait être ? Il n’en revenait pas que cet abruti venait de blesser une pauvre gamine aussi salement sans faire gaffe. Le métro n’était pas fait pour étaler son art à deux dollars mais bien un lieu de passage où il fallait laisser les gens tranquilles. Où avait-il été élevé cet abruti de compétition ? « Vous avez pris un sale coup, c’est peut-être cassé, il faudrait aller voir un médecin ! » crut-il bon d’insister comme s’il était son père, se comportant déjà comme un vieux con et se donnant envie de se donner un coup de boule. Pourquoi insister lourdement alors qu’elle n’avait pas l’air d’appeler à l’aide ? Parce qu’il savait par expérience que certaines personnes n’osaient pas toujours demander de l’aide même si elles en avaient besoin ? il se désespérait, à force de jouer les bons samaritains, il voyait des gens à sauver partout, même là où il n’y en avait pas forcément. « C’était pour qu’il se casse avant que je ne fasse quelque chose de plus drôle avec son saxophone ! » Elle pouffa de rire, aspergeant sa chemise et son costume de sang, ce qui le fit ricaner, c’était bien du genre de Jezabel de faire un truc pareil, pour un peu, il aurait eu envie de l’appeler pour le lui raconter mais il se ravisa, ce n’était pas la peine de la déranger et de foutre la merde entre elle et son mari qui avait l’air de peiner à trouver sa place dans le quotidien de sa cadette. « Je connais quelqu’un qui saurait voir si vous avez le nez cassé ou pas, sans prévenir qui que ce soit, je pourrais la faire venir, vous en dites quoi ? Dans un café pour vous rassurer mais il ne faut pas rester comme ça, ma petite dame ! » Il s’approcha et passa son bras autour d’elle après avoir ramassé ses livres. « Ne vous en faites pas, j’ai tout, je vais vous aider, des fringues, ça se remplace, tout le monde s’en fiche ! Allez, on va voir si l’air frais vous aide un peu et je vais contacter cette personne qui pourra vous examiner ! » Il l’escorta jusqu’à l’entrée de la bouche de métro et poussa même jusqu’au petit café pas loin, il la fit asseoir à l’intérieur, lui commanda quelque chose à boire et se prit un soda avant d’appeler son cousin pour lui dire qu’il serait à la bourre et qu’il fallait lui envoyer quelqu’un à l’adresse qu’il lui dicta, le tout en espagnol avant de passer un coup de fil à Lyla pour savoir si elle était dans le coin. Mais elle ne répondit pas, il contacta Luciano, espérant qu’il pourrait lui en dire plus mais ce ne fut pas plus concluant. Il soupira. « Y a un médecin dans le Bronx, près d’une de mes boîtes de nuit, je le connais bien, je pourrais vous y emmener, un nez cassé mal soigné et vous allez ressembler à une boxeuse ! »
 




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MessageBOÎTE A RP #19 EmptySam 24 Sep - 22:11





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Bon, il a l'air plutôt sympa non ? Je sais, je sais, il faut que je me méfie des inconnus, ce genre de trucs mais, à la réflexion, la personne qui m'a fait le plus de mal était non seulement une personne connue mais en plus un flic. Vous savez, le genre de type à qui on doit faire confiance là… donc bon, les trucs logiques et normaux, on repassera. Et au moins ce gars-là, il essaie de me filer un coup de main. Je crois.

Je cille à ses propos, tiquant toujours un peu à son accent sans bien savoir pourquoi je me raccroche à ça. Peut-être pour oublier la douleur qui commence à se diffuser et à me monter à la tête petit à petit, tambourinant dans mes tempes. Il a raison, je devrais aller voir un médecin. Mais sans Luka ? Impossible, je serais fichue de dire des bêtises qui pourraient nous porter préjudice à tous les deux. Surtout à lui. Pas après tout ce qu'il a fait. Alors je secoue la tête, indécise, même si je me rends compte que je peux pas rester comme ça, avec la tête qui commence à sérieusement me tourner.  

"Cassé ? Ce serait vraiment pas de bol quand même."

Bon, ça se saurait si j'avais de la chance à ce niveau-là. A sa réponse sur le pourquoi du comment il lui a donné de l'argent, ça me fait rire. Et je mets du sang partout. Super, bien joué. Mais ça a pas l'air de l'énerver, c'est plutôt cool ça.

"Vous lui auriez fait manger ? Son saxophone ? Ou… quoi d'autre ?"

Question un peu ridicule, j'avoue. Mais je sais pas, j'ai du mal à réfléchir. On va dire que c'est dû au coup que je viens de recevoir, parce que bon, en temps normal, j'ai un peu plus de répartie. J'espère en tout cas, sinon ça craint un max.

"Quelqu'un qui… ouais, ce serait bien ça. Tant qu'on appelle pas la police, c'est pas la peine hein."

Parfait, t'as qu'à lui dire que t'es une criminelle aussi, ce sera encore mieux. Mais je hoche la tête et j'arrive à éviter de me figer totalement quand je sens sa main sur mes épaules. Il veut juste m'aider ok ? Un café, ça va, ça le fait. Il m'a pas proposé de m'emmener dans un appartement sordide ou un truc dans le genre. Là je peux m'enfuir rapidement si besoin. Bon et surement me casser la figure dix mètres plus loin certainement mais ça, c'est un détail. Je regarde mes livres, la mine un peu inquiète, espérant qu'il se sont pas abîmés. J'aurais jamais l'argent pour tous les remplacer.

"Chuis vraiment désolée pour vos habits. Je sais que ça se remplace mais, quand même, votre costume doit couter un bras. Mais vous êtes sympa. Merci."

Je repense un instant à Luka qui me dit tout le temps d'arrêter de remercier les gens toutes les deux phrases. Mais c'est plus fort que moi, j'ai du mal à accepter qu'on soit gentil avec moi gratuitement, sans contrepartie. Probablement parce qu'une part de moi est encore et toujours persuadée d'être la vilaine petite fille qui ne mérite pas l'attention qu'on lui porte. Je sais pas si un jour cette sensation disparaitra ou pas mais j'avoue que ça reste sacrément handicapant mine de rien. A toujours me sentir hyper reconnaissante, même pour rien. Bon là, ça va, c'est pas pour rien. Il est sympa… euh, c'est quoi son nom ? Il me l'a dit ? Je sais plus. Oh mince, s'il l'a dit et que je l'ai oublié, j'aurais l'air fine tiens. Mais je lui ai pas dit le mien. Ca j'en suis sûre. Je crois.

Je me laisse entrainer jusqu'au café, appréciant plus que je l'aurais cru l'air frais, bien loin de l'air vicié du métro, tout en gardant une main sur mon nez et en essayant tant bien que mal de siroter la limonade que j'ai aussi commandé. Les pailles, c'est pratique mine de rien. Même si j'arrive pas à respirer. J'écoute distraitement ce que dit le gars, me rendant compte qu'il parle en espagnol. Comme Jez. Bon, c'est pas comme si c'était pas hyper commun à New-York, j'avoue. Et puis je pige toujours que dalle à ce qu'ils racontent, c'est définitif, j'ai pas l'oreille pour ça. Je grimace quand il parle d'un nez de boxeuse et je secoue la tête.

"Ouais j'aimerais autant éviter de ressembler à une boxeuse. J'en connais un qui va être vraiment fâché. Et qui voudra casser la tête du saxophoniste. Mais… ça fait loin pour vous. Ca va vous prendre du temps et… vous avez des boites de nuit ? Sérieux ? C'est trop cool ça. Enfin j'ai pas l'âge d'y aller mais ça c'est cool comme boulot."

Qui a dit que j'avais des lacunes d'attention des fois ? Mais non, c'est juste une impression. Non mais des boites de nuit. Ca c'est la grande classe. Par contre le Bronx… ça doit pas me faire un peu flipper non ? Et d'un coup, je me rappelle d'un truc.

"Oh, j'm'appelle Quinn."

Tiens, avec le nez en vrac, on dirait que je m'appelle Quibb. C'est drôle ça. Bon, jusqu'à quand je peux éviter de prévenir Luka sans qu'il commence à stresser ? J'ai encore bien une ou deux heures devant moi non ?





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MessageBOÎTE A RP #19 EmptyMar 27 Sep - 12:41





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Ce genre de ville, pour une gamine isolée, c'était les emmerdes assurées et même s'il savait que sa soeur avait traîné dans des endroits bien plus hostiles, il n'était pas sûr qu'il aurait apprécié de la laisser traîner dans le coin sans protection, ce pour quoi elle aurait probablement crisé, il en était parfaitement conscient. A vrai dire, il lui avait déjà proposé de venir ici, sous sa protection mais elle avait chaque fois refusé quand il avait séché concernant ce qu'il lui proposait de faire sur place. Il n'avait rien à lui offrir hormis du confort et de l'argent, il lui aurait trouvé une place dans un bureau ou à la gestion de quelque chose mais loin de la rue, des petites frappes et des risques. Elle était resté au Salvador pour continuer à faire ce qu'elle aimait le plus et leur père n'avait rien trouvé de mieux que de la marier de force. Peut-être que si elle avait su voir plus loin et qu'elle s'était armée de patience et de courage, elle aurait pu éviter ça. Maintenant, il ne pouvait plus rien pour elle, pour la simple et bonne raison qu'elle dépendait de la volonté de Gabriele et qu'il avait l'air encore plus fermé qu'il ne l'était. A vrai dire, il revoyait sa copie parce qu'il aimait Cinzia de tout son coeur et qu'il ne voulait pas que leurs rapports se détériorent. S'il l'enfermait chez eux, elle finirait par lui en vouloir et par leur compliquer la vie, ce n'était pas en faisant quelques efforts qu'il allait mourir, surtout pas si ça l'obligeait à rester enfermée pour écrire et s'il lui imposait la condition d'être accompagnée de ses hommes partout où elle devrait aller se renseigner. Comme ça, à force de compromis, il avait le sentiment qu'ils étaient tous les deux heureux. « Ca, seul un médecin pourra vous le dire ! » Bien qu'il s'était battu assez de fois pour savoir faire la différence mais elle était déjà frileuse au moindre contact, il ne voulait pas lui imposer ça et lui donner l'impression qu'il avait de mauvaises intentions, ce n'était pas son genre et il n'était pas question qu'elle s'envole dans la nature et qu'il se bile pour elle pour le reste de la journée. Quand il prenait quelqu'un sous son aile, comme un putain de sauveur de l'humanité, il ne lâchait pas le morceau si facilement. « Je l'aurais logé dans un endroit où il aurait été moins facile pour lui de continuer à faire de la musique, mais il aurait sans doute continué à faire de grands gestes, au fond ce n'était pas la meilleure option ! » Il ricana, fier de sa petite blague, il était son premier fan.


« Je ne porte pas trop la police dans mon coeur non plus, aucun risque que j'appelle ces bons à rien racistes, donc tout ira bien, ne paniquez pas ! » trancha-t-il sans se soucier de l'impression que ça pourrait donner. On savait, de source sûre, qu'il ne fallait surtout pas appeler les flics quand on était pas blanc, parce qu'à coup sûr, on l'accuserait d'avoir lui-même frappé la gamine et on l'obligerait à témoigner en ce sens. Ils étaient une bande de malades dégénérés qu'il vomissait de toute son âme. Ils avaient laissé les pauvres immigrés dans leur merde, aggravant la situation avec des accusations injustifiées quand on ne les dépeignait pas comme les voleurs de travail qui refusaient de s'intégrer. Tout ça le rendait malade, l'ambiance générale le rendait malade. « Des vêtements, ça se remplace, ne vous rendez pas malade pour ça ! » Ce n'était pas comme s'il avait eu qu'un seul costume et puis, le sang, c'était un truc avec lequel il devait dealer depuis des années, ce ne serait pas la première fois qu'il se débarrassait d'une tenue parce qu'elle en était recouverte, à ceci près que c'était un accident aujourd'hui alors que d'habitude, il faisait lui-même couler le liquide grenat et visqueux. « Qui ça ? Votre père ? Votre frère ? » s'enquit-il avec un petit sourire en coin, ne pensant pas vraiment être intrusif, il se met à la place des membres de sa famille si facilement. « Si ma petite soeur était dans la même situation sans m'appeler, je crois que je serais vraiment mort d'inquiétude. Même si elle est mariée maintenant et que ce n'est plus vraiment mon problème ! » admit-il avec une pointe de déception dans la voix. « Vous me la rappelez aussi, elle n'est pas beaucoup plus vieille que vous ! » Il farfouilla dans l'une de ses poches et en extirpa une carte de visite qu'il lui tendit. « Appelez-moi si jamais vous cherchez un petit job, j'ai d'autres business et ça me ferait plaisir de vous aider, y a toujours de quoi faire dans le Bronx, même si ça peut faire un peu loin de chez vous, je ne sais pas. Moi c'est Manuel, Manuel Herrera ! » Il marque une pause quand on dépose son café devant lui et une part de tarte, toute occasion est bonne pour se goinfrer, pas vrai ? « Alors, vous seriez d'accord de me suivre dans le Bronx pour vous faire soigner ? Vous pouvez appeler votre famille pour leur dire où et avec qui vous êtes, leur donner mon nom et prénom, tout ça. Histoire de les rassurer mais ne restez pas comme ça, la douleur va empirer, croyez-moi, j'avais la fâcheuse tendance à me battre souvent, avant... » Et même encore maintenant.

 




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MessageBOÎTE A RP #19 EmptyMer 28 Sep - 21:09





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Bon. Résumons-nous. Je suis tombée sur un saxophoniste un peu cinglé mais, au final, je m'en tire pas trop mal. Grace à ce type. Plutôt sympa. Oui, je sais, me méfier des inconnus, blabla, comme d'habitude quoi. Mais bon, Luka est pas là pour froncer les sourcils comme il le fait si bien quand il est contrarié, genre… bin comme un peu tout le temps ces derniers temps en fait. A la longue, je me demande s'il va pas rester avec cette tête tout le temps. Ce serait con, il est carrément moins mignon quand il fait ça. Ou alors, c'est juste parce qu'il le fait en me regardant et que ça me blesse. J'en sais rien et c'est pas le sujet hein ? Là c'est… c'est quoi déjà ? Ah oui ! Mon nez.

Je louche dessus de plus belle à ses propos et je tends la main pour le toucher avant de me raviser. J'ai encore jamais rien eu de cassé au niveau du visage. Trop visible, on pourrait poser des questions. Mais, à la réflexion, ça fait moins mal que quand il m'a tordu le bras au point d'entendre un crac sonore. Et de me faire hurler de terreur et de douleur dans toute la maison. Sans que personne ne vienne, évidemment. Donc, dans le fond, je m'en sors carrément super bien. Je plisse quand même du nez, par réflexe, et j'ai un voile noir qui apparait avant de disparaitre à nouveau. Ok. On va éviter ça donc. Je hoche sagement la tête à la réplique de… euh du type quoi avant de pencher la tête sur le coté au reste de ses propos.

Et je pouffe encore de rire quand je comprends ce à quoi il fait allusion. Je deviens écarlate aussi, parce que je suis pas sure que ça se fasse de rire à propos de ça et je suis contente d'avoir les mains au niveau du nez. Il doit pas voir grand-chose comme ça. Je lâche alors, sans savoir pourquoi.

"Je me demande encore si ça aurait fait de la musique après ça…"

Je me sens étonnamment soulagée quand il dit ne pas aimer les flics. Alors oui, je sais, je devrais pas. Y a que les gens qui ont des trucs à cacher qui évitent les flics. Comme moi quoi. Des fois, je me dis que Luka est dingue de faire le métier qu'il fait. Il en voit tout le temps. Bon après, il a peur de rien, donc ça va. De là à dire qu'il est un peu inconscient… on parle quand même du gars qui a vendu sa voiture pour me faire des faux papiers donc oui, un peu quand même. Alors, je souris au gars, tiquant tout de même sur ses propos et je souffle, dans un murmure.

"Ils s'occupent que ce qui les intéresse de toute façon. Le reste, quand on a vraiment besoin d'eux, y a plus personne…"

Je fronce les sourcils avant de grimacer quand il reprend.

"Ouais je sais. Mais vos fringues ont pas l'air de sortir de la friperie du coin. Donc ça le fait pas trop. Et j'aimais bien mon tee-shirt. C'est dommage."

Et je hausse les épaules quand il me parle, sans bien savoir quoi répondre. Ca va vraiment mieux maintenant que je suis dehors, même si je suis pas vraiment sure que je serais capable de rentrer chez moi toute seule là, de suite. Et à cette pensée, j'ai une grimace. Je tiens carrément pas la forme, je confirme mais bon, j'ai une bonne excuse ce coup-ci. Pourtant, j'ai réussi à me faufiler dans la chambre de Luka plus d'une fois la nuit en tétant dans des états bien pires que celui-là. A croire que j'ai été habituée rapidement à être bien traitée. Marrant. Ou pas en fait. Et je me rends compte qu'il faut quand même que je dise un truc en fait. Alors je me mordille la lèvre, pas franchement convaincue et un peu trop secouée pour entrer dans mon rôle habituel.

"… mon frère… adoptif."

Pourquoi j'ai eu besoin de préciser ça moi ? Depuis quand je le fais ? C'est totalement ridicule. Enfin bref, je préfère pas trop me focaliser là-dessus en fait, sinon je vais encore me prendre la tête pour rien. Alors je reprends, un peu plus assurée.

"Il est hyper protecteur et il s'inquiète tout le temps. Surtout depuis qu'on vit à New-York. Ca va grave lui donner raison tiens…"

Et je laisse filer un soupir avant de le fixer avec curiosité.

"Même mariée, ça reste votre sœur, normal d'être toujours inquiet non ? Je veux dire, ça disparait pas du jour au lendemain."

Je louche alors sur la carte de visite qu'il me tend, me rendant compte que je vois un peu flou. Et je ferme les yeux un instant pour faire le point, prenant une profonde inspiration avant de souffler, un peu distraitement.

"Quel genre de boulot ? J'veux dire, même si ça fait un peu loin, je bosse pas trop pendant les vacances. Si je peux me faire un peu d'argent en plus, je dis pas non."

Oui, Luka va me tuer. Je sais. Et d'un coup, je tique et je fronce les sourcils en le fixant avant de reprendre, un ton plus haut, le dévisageant de bas en haut.

"Manuel Herrera… genre… comme Cinzia ?"

Ce serait un truc de dingue non ? Je veux dire, je sais qu'elle s'appelle comme ça et tout, mais j'ai pas tiqué que son mari pouvait être … euh, bin lui en fait. Oui, je sais, c'est bizarre. Mais en fait, je suis incapable de m'imaginer les gens et je suis généralement totalement à coté de la plaque.  Ca se trouve, c'est encore le cas en fait. Mais bon, je suis habituée de toute façon. Et d'un coup, bim, je vois la tarte. Vous vous rappelez mon inattention chronique ? Et bin là, je suis en plein dedans. C'est qu'elle a l'air quand même vachement bonne en fait. J'aurais du en demander une. Je mâchouille tristement ma paille avant de me rendre compte que j'ai toujours pas envoyé de message à Luka.

Alors je pianote rapidement, espérant qu'il ne verra pas le message avant un bon moment. Il bosse, ça devait le faire un peu. Et je hoche doucement la tête à sa proposition.

"Pour tout vous avouer, j'ai déjà mal. Je suis… habituée à prendre des coups un peu, mais jamais au visage. Pas comme ça. Enfin, j'étais habituée. Je le suis plus… bref… Et je commence à avoir la tête qui tourne un peu. Comme si je sentais tout mon sang circuler dans ma tête à vitesse accélérée, c'est super bizarre. Et pas franchement agréable."

Sans compter le vieux mal de crâne qui commence à se faire sentir de plus en plus violemment. Je me mordille la lèvre avant d'ajouter en fixant mon téléphone.

"Je vais attendre avant de l'appeler, sinon il serait fichu de débouler en panique en abandonnant l'ambulance n'importe où. On verra déjà quand il aura mon message. Et… vous vous battiez vraiment ? Genre des coups et tout ?"

Je manque de demander pourquoi, mais je le fais pas. Et d'un coup, je me dis que, sans cette phrase, mes questions doivent paraitre vraiment bizarre.
 




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MessageBOÎTE A RP #19 EmptyDim 2 Oct - 22:38





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Il ne put réprimer un éclat de rire quand elle se demanda si le saxophone continuerait à produire de la musique s’il se trouvait profondément enfoncé dans le rectum de son propriétaire. Ca avait le mérite d’être original et rafraîchissant et de l’amuser énormément. Il ne crachait jamais sur une bonne occasion de rire et il avait d’ailleurs le rire facile, c’était ce qui le rendait aussi sympathique. On savait dire au son de celui-ci s’il était fou de rage ou bien amusé, s’il était prêt à écourter votre existence ou bien à vous donner une grande tape amicale dans le dos, ce qui n’était pas vraiment plus rassurant. Il faisait près de deux mètres, avait des mains gigantesques et la carrure qui allait avec le reste. On aurait préféré que ses mains ne nous frappent jamais. Mais il fallait moins se méfier de ses mains que de son sadisme et de ses accès de violence. Sous ses airs enjoués et calmes se cachait un volcan prêt à entrer en éruption. Il suffisait que l’on dépasse les limites et il perdait le contrôle. C’était de moins en moins courant depuis que sa femme était entrée dans sa vie, grâce à Dieu mais il arrivait un moment où il explosait, comme pour relâcher la pression et mieux valait être avec lui que contre lui, la deuxième catégorie ne faisait jamais long feu. « Les flics sont aussi utiles qu’une paire de lunettes de vue à un aveugle, faut pas chercher pourquoi on perd autant de temps et de pognon à les entretenir mais bon, autre débat, on gardera ça pour un jour où votre nez n’aura pas l’air d’être en pleine mutation ! » Et parce qu’il n’était pas question de s’étendre sur la question sous peine de se foutre en rogne, le simple fait d’en parler le faisait sortir de ses gonds, c’était dire tout le respect qu’il portait aux représentants de la loi. Et c’était pire quand il s’agissait de types corruptibles, probablement parce qu’il les jugeait encore plus mal que ceux qui avaient au moins le mérite de tenter de faire leur maximum pour relever le niveau de tout ce corps de métier. Pourtant, il aurait sans doute fait un bon flic vu la facilité avec laquelle il soutirait des infos à la gamine qui n’avait pas eu envie de lui dire quoi que ce soit, il avait pu le sentir dès qu’il fut question d’appeler quelqu’un pour venir la récupérer.

« Faut dire que cette ville est pleine de gens bizarres et qu’il est facile de mal tomber. Je le comprends, il a toutes les raisons du monde de prendre soin de vous, on devrait peut-être l’appeler et lui dire que tout ira bien mais il n’aura pas l’air surpris ce soir. » tenta-t-il, se mettant à la place de ce type dont il ne savait rien, sachant qu’il aurait probablement fait une maladie pour moins que ça. C’était son côté excessif de mec du sud. « Oui mais ça devrait, elle n’est plus sous ma responsabilité désormais, je n’ai pas à me mêler de ce qui lui arrive ou je risquerais de froisser son mari. » Très compliqué que de comprendre ce mode de fonctionnement qui pour beaucoup était d’une autre époque mais pour eux, les siciliens comme les latinos, c’était une manière comme une autre de conserver les traditions et de maintenir une certaine dose de respect entre tout le monde. Les hommes prenaient soin des femmes et les femmes s’occupaient de transmettre les valeurs et de maintenir les traditions, c’était un échange de bons procédés qu’il était compliqué d’expliquer à une jeune gringa. « Ca peut être la plonge, de l’accueil, du secrétariat, tout dépendra de ce que vous êtes capable de faire. Venez me voir quand vous aurez du temps libre ! » C’était toujours plus facile de travailler avec des gens qui vous étaient redevables, pour bien des raisons. « Oui, en effet, c’est ma femme ! Vous la connaissez ? » s’étonna-t-il, se demandant de quand ça datait et d’où ça sortait, il savait pourtant tout ce qui concernait son épouse, par jalousie maladive et par nécessité pour la protéger de dangers qu’elle ne verrait même pas venir. « Qui vous donne des coups ? » rebondit-il en fronçant les sourcils avant de reprendre : « Vous vous battiez souvent ou on vous frappait ? » Parce que la nuance était importante et s’il n’avait pas vraiment de leçons à donner sur la violence faite aux femmes parce qu’il n’avait jamais fait mieux, il ne pouvait s’empêcher de voir sa petite sœur et l’idée qu’on puisse la cogner pour la soumettre d’une façon ou d’une autre le faisait bondir. Il avait fait en sorte qu’elle soit toujours en mesure de se défendre mais il n’était pas certain qu’elle oserait répliquer face à Gabriele, c’était ce qui l’inquiétait encore plus mais il repoussa tout ça, se disant que ça n’arriverait jamais et priant le ciel que ce soit le cas, ou il ne saurait gérer. « On devrait peut-être se mettre en route ou essayer de trouver un médecin ici, il ne faut pas rester comme ça Quinn et mes compétences médicales sont inexistantes. » Il n’était pas du genre à paniquer mais il se demandait comment il pourrait trouver un docteur dans un coin qu’il ne connaissait pas le moins du monde et tenter de convaincre le commun des mortels qu’il n’était pas responsable de l’état de la gamine, les gens s’imaginaient si facilement des choses. « Il est secouriste ? La femme de mon meilleur ami travaillait aussi comme secouriste, c’était elle que je tentais de joindre mais elle doit être occupée. Peut-être que le fait qu’il vienne serait une bonne idée, il pourra vous ausculter et on sera fixé ! » Il prit une bouchée de sa tarte, appréciant le goût sucré qui régalait ses papilles. « Ouais, j’étais un bagarreur et j’étais doué. Un vrai teigneux, je les laissais prendre l’avantage avant de répondre et de le faire violemment. Ma petite sœur aussi avait tendance à faire ça, on a grandi dans la rue ou presque, là-bas, c’était ça ou bien être constamment la victime des autres. Elle et moi avons choisi de ne pas être des victimes. Mais tout ça c’est fini maintenant, on a quitté le Salvador et New York est plus calme, quoi qu’on en dise. »

 




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Il a un rire sympa ce type. Mais vraiment. Le genre de trucs qui peut réchauffer l'atmosphère et tout. Bon, ça vaudra jamais l'effet que le rire de Luka peut avoir sur moi hein, mais ça fait du bien, surtout que je me sens quand même au top. Ouais je sais, j'ai le sens de l'euphémisme. Mais, je sais pas, je me dis que j'aurais carrément pu tomber plus mal à la réflexion. Surtout quand j'entends sa réaction quand on parle des flics. Je sens mon corps se détendre, me rassurant comme je peux. Alors que oui, je sais, je devrais pas. Mais bon, personne va me faire la morale si ?

Je suis sur le point de lui expliquer que de toute façon, j'ai pas de pognon à filer à qui que ce soit, et encore moins aux flics mais je tique sur ses derniers mots.

"Une mutation ? Vous déconnez là hein ? Rassurez-moi !"

Et je rougis, parce que j'ai dit un gros mot et que j'ai encore carrément du mal à en dire. Je sais, je devrais pas m'en plaindre mais, si j'y arrivais, j'aurais presque l'impression d'être normale. Oui, c'est stupide. Et puis, je me rends compte que je parle beaucoup trop quand je suis à l'aise. A croire que c'est pour compenser quand je le suis pas. Et mes périodes de silence. C'est bizarre un peu quand même. Enfin bref. Je hoche vigoureusement la tête quand il me dit que la ville est pleine de gens bizarres. C'est vrai quoi, regardez ce saxophoniste, il est pas hyper chelou ? Mais je grimace quand même un peu, pour le principe, en imaginant la tête de Luka s'il débarque maintenant.

"Nan… faudrait que je nettoie tout ça et que je vire le sang sur  mes fringues. S'il me voit comme ça il va… ça va le faire flipper et il va parcourir toute la ville pour lui faire la peau. Et j'ai pas envie qu'il fasse des bêtises à cause de moi. Vous comprenez ?"

Je fronce légèrement les sourcils avant de l'écouter me parler de sa sœur. Ca peut se comprendre ouais, enfin je crois. Même si je pourrais pas me mettre à sa place. La seule personne qui compte vraiment pour moi est celle avec qui je veux passer ma vie, donc le coté frère possessif, ça risquerait de pas le faire.

"Ouais, c'est logique. C'est lui qui doit prendre soin d'elle et si vous intervenez, ça veut dire qu'il fait mal son job quoi. Ou un truc dans le genre."

Je cille quand je vois sa carte, me demandant si c'est vraiment un bon plan ou si je risque de le regretter. Je veux dire, je bosse au café la semaine, après les cours. Me reste encore le samedi non ? Et les rares dimanches ou Luka travaille, je déteste rester toute seule sans lui. Autant essayer de grappiller un peu d'argent. Pour qu'on vive mieux.

"Oh… c'est gentil. J'veux dire, c'est toujours bien de connaitre des gens qui proposent du boulot et qui sont sympas. J'ai déjà mon cours et un job mais y a toujours moyen de trouver du temps. Ca… ça m'arrangerait ouais."

Et d'un coup, à son nom, je tique. Ce serait une grosse coïncidence mais, après tout, pourquoi pas ? Et puis, ça me conforterait dans l'idée d'avoir eu raison de faire confiance à mon instinct en fait. Quand il me confirme que Cinzia est sa femme, mon visage s'illumine et j'en oublie presque mon mal de nez. Pas complètement vu que ça commence à sérieusement tambouriner dans mon crâne et que je sens que je vais avoir une sacré migraine ce soir.

"Oh je… Bianca. Je la connais de Bianca. C'est une super amie à moi. La meilleure en fait. On s'entend super bien et j'ai du bin… rencontrer un peu sa famille à force de passer du temps avec. Elle est cool. Votre femme hein. Bianca aussi, mais bon, c'est pas pareil."

A sa question, ses questions plutôt, je me renfrogne un peu. Décidément, je dois vraiment apprendre à tenir ma langue quand je me sens vraiment à mon aise. Pour un peu je serais fichue de déballer tout ce que j'ai pu vivre. Même s'il m'inspire confiance, faudrait pas pousser non plus. Je veux pas que Luka ait des problèmes. Alors j'hésite un peu, me mordillant la lèvre et jouant avec mon verre avant de souffler, à mi-voix.

"Personne. Enfin plus maintenant. Grâce à Luka."

J'ai pas envie d'en dire plus mais je veux pas qu'il se fasse des idées. Et puis, ça, je peux le dire un peu non ? Tant qu'il me demande pas trop de détails, je devrais pas trop mentir. Enfin je crois. Je me sens un peu stupide de lui avoir dit tout ça. Alors, forcément, quand il parle de se mettre en route, je hoche de nouveau la tête avant de souffler, un peu contrite.

"Elles peuvent pas être pires que les miennes. Enfin si, je sais généralement si c'est cassé ou pas, mais j'ai pas l'habitude du visage. Donc euh… ouais, on va où vous voulez alors. C'est loin ? On y va comment ? Parce que le métro, je le sens pas trop en fait…"

J'essaie de tapoter mon nez du bout des doigts, en tenant ma manche et je grimace de plus belle alors que des papillons noirs volètent devant mon visage. Ouh, mauvais idée, ok, ok.

"Ouais, il est secouriste. Tet qu'ils se connaissent avec votre copine, ce serait rigolo. Je sais pas trop si c'est une bonne idée en fait. Il flippe tellement quand je suis en vrac que je … enfin j'ai pas envie de l'inquiéter, il s'en fait tout le temps et … bref…"

J'ai un profond soupir et je préfère reporter mon attention sur lui, esquissant un sourire à sa façon de parler. Et je souffle, avec une voix douce.

"Vous racontez bien les histoires, on s'y croirait presque. Même si ça avait pas l'air vraiment marrant avant. Et je parie que vous étiez du genre à gagner tout le temps ?"

Je cille avant d'ajouter, pensive.

"Tiens j'ai une copine qui vient du Salvador. Elle est trop cool. C'est un chouette pays ? Ca vous manque pas ? Ca doit pas vraiment être pareil dans le coin en fait."

Ouais, je sais, je parle trop.
 




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Il lui fit comprendre d’un geste de la tête qu’il plaisantait concernant son nez, c’était juste pour qu’elle cède et accepte de se faire ausculter histoire de ne pas rester dans un état pareil. Bien sûr que ce type qui prenait soin d’elle aurait envie de le buter, à sa place, il aurait retourné toute la ville pour retrouver le responsable et lui faire passer l’envie de recommencer. Les femmes, malgré ce qu’elles pouvaient affirmer, avaient besoin que l’on prenne soin d’elles et d’être chouchoutées. Plus elles insistaient pour être indépendantes et libres, plus elles criaient combien il leur était nécessaire que l’on veille sur leur sécurité d’une façon plus subtile pour qu’elles gardent l’illusion de contrôle mais tout de même. Tout était une question d’équilibre, il avait dû tâtonner longtemps pour savoir ce qui fonctionnerait le mieux pour lui et Cinzia, encore maintenant, il n’était pas tout à fait certain d’avoir mis le doigt sur la recette miracle mais il essayait, espérant que ça tiendrait comme ça le plus de temps possible. Laisser trop de liberté à sa femme était incompatible avec sa vision des choses, du couple et de la vie, il ne pouvait pas être serein en sachant qu’elle vagabondait seule à travers les rues de la ville pour travailler, il lui collait des tas de types aux basques pour être certain que personne ne serait en mesure de lui faire à nouveau du mal. Elle était ce qu’il avait de plus précieux et il était hors de question de permettre à qui que ce soit de la lui abîmer. « T’auras qu’à m’appeler si jamais tu as besoin, l’offre n’expire pas dans le temps ! » lui assura-t-il. On ne crachait pas sur les opportunités que le destin offrait, ça aurait été de l’ingratitude et de la stupidité pures. Le monde était petit, elle connaissait Cinzia et surtout Bianca, la pauvre gamine avait dû suivre son abruti de père et sa grosse mère à Chicago pour que Ettore n’ait plus à supporter le visage de la trahison sur son domaine, malheureusement, les premières victimes de toute cette merde étaient les enfants, ce que Mani déplorait mais qui semait le vent récoltait la tempête. « Elle devrait revenir de temps en temps, je suppose qu’elle te préviendra quand elle sera en ville, si vous voulez venir faire un tour chez Cinzia et moi, vous serez les bienvenues. » proposa-t-il sans penser à mal, bien au contraire. La gamine Gambino était désormais de sa famille et il ne comptait pas lui tenir rigueur pour l’égoïsme de son paternel.



Il se garda bien de poser davantage de questions sur son passé, constatant qu’elle n’avait pas envie d’approfondir la question et respectant ça, de toute façon, ce n’était pas son problème, pas vrai ?! « Alors on ne l’appelle pas, je vais appeler un taxi et on va aller dans Le Bronx, ça vous va comme ça ? » proposa-t-il en l’entraînant dans la rue après avoir terminé sa tarte et son café pour monter dans une voiture jaune et lui indiquer une adresse non loin du Gato Negro. « Cinzia est plus douée que moi pour les histoires, c’est son métier. Le passé est le passé, pas besoin de revenir dessus ! » conclut-il ne tenant pas particulièrement à lui donner des détails dont il ne savait pas vraiment ce qu’elle ferait. Mieux valait être prudent, après tout. « Ah oui ? Elle vient de quel coin du Salvador ? Une fille de votre âge ? » demanda-t-il, curieux. Les réfugiés salvadoriens n’étaient plus très nombreux ces dernières années, la guerre civile étant officiellement terminée, la plupart restaient là-bas ou décidaient d’émigrer dans les pays frontaliers. « J’ai ma nouvelle vie ici, ma petite sœur est là aussi et c’était ma préférée, alors je ne pense pas à ce que j’ai laissé là-bas, elle devrait sans doute se dire la même chose. Mais ma sœur est encore jeune, elle ne voit pas les choses de la même façon. Je ne compte plus les fois où je lui ai dit « Jez, il serait temps que tu grandisses un peu » mais je crois que ça la fout en rogne plus que ça ne l’aide. » confia le salvadorien alors que le taxi traçait jusque dans son quartier de prédilection, les déposant là où se tenait Jandro et près du cabinet du médecin. « Je dois m’occuper de ma voiture qui est restée dans Brooklyn mais mon cousin va vous accompagner le temps que je règle tout ça, une fois que ce sera bon, il vous déposera où vous voudrez. J’ai été ravi de vous rencontrer, Quinn ! »

 




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Bon ça va, visiblement, je vais pas me transformer en patate géante ou en je sais pas trop quoi du même genre. Déjà que j’aime pas trop ce que je vois dans le miroir le matin, faudrait voir à pas en rajouter une couche. Et puis, je me dis que si c’était cassé, ça me ferait carrément plus mal non ? J’arrive à me détendre. Un peu. Même si, ok, je suis pas en super forme. Enfin, le fait de me rendre compte à quel point le monde est petit joue quand même pas mal à ce que j’appréhende un peu mieux la situation. Le mari de Cinzia peut qu’être cool non ? Je veux dire, si Cinzia l’aime, tout ça. Et elle a clairement pas l’air malheureux en tout cas. Bon après, je l’ai pas vue depuis quelques temps mais je suppose que ça va. Je demanderais à Bianca.

D’ailleurs je fronce les sourcils quand il me dit qu’elle va revenir. Pourquoi il dit ça ? Elle est partie ? J’ai raté un truc là. Je l’ai eue au téléphone y a un ou deux jours non ? Elle est malade et elle a pas pu venir au lycée. Parait qu’elle est contagieuse. Et autant dire que je m’ennuie à mourir en cours d’ailleurs mais ça, c’est pas nouveau. Enfin bref, de là à dire qu’elle reviendra de temps en temps… j’ai pas du comprendre je pense, alors je me contente d’un sourire avant de souffler, me rappelant du reste de ses propos.

"C’est sympa pour le boulot. Vous êtes pas obligé donc merci."

Pas besoin d’en faire des tonnes non plus. Luka me dit tout le temps d’arrêter de passer mon temps à m’excuser ou à remercier 1000 fois les gens, mais c’est vraiment compliqué. Surtout quand ils te rendent service comme ça, sans raison particulière. Juste parce qu’ils sont gentils. J’ai pas l’habitude. Enfin sauf avec Luka mais c’est encore autre chose.

Et je le suis. Sans vraiment poser de questions ou me dire que je dois le déranger ou que je devrais me débrouiller toute seule. Après tout, il a l’air vachement assuré dans ce qu’il fait, je me vois carrément pas lui dire non. Je hoche doucement la tête, essayant de me convaincre que si, si, les points noirs qui dansent devant mes yeux sont tout à fait normaux.

"Ouais, ça me va bien. Il se prendra la tête plus tard, quand je serais sure que ça va et qu’il y a pas de raison de le faire. Sinon il va me faire une syncope ou pire encore. Et je vous garantis que le saxophone sortira plus jamais des fesses de l’autre type s’il le trouve."

Je lève les yeux au ciel avant de monter dans le taxi que je regarde avec une curiosité non dissimulée. Ca doit être la troisième fois que je monte dans un enfin pareil depuis que je suis arrivée à New-York mais je me dis que si je lui raconte ça, je vais tellement passer pour la paysanne qui sait pas ce qu’elle fiche là que je vais avoir l’air totalement ridicule. J’ai un mince sourire au reste de ses propos, songeant qu’il doit pas être habitué à être souvent contrarié en fait. C’est rigolo. Ou effrayant, je sais pas trop.

"J’aimerais bien que plus de gens pensent comme vous. Pour le passé. Mais ouais Cinzia raconte carrément bien les histoires."

Je me fige un instant, réalisant que je ne sais pas du tout d’où vient Jez en fait, à part du Salvador et je me dis que ça se fait carrément pas. Faudra que j’y remédie mais, quand il continue, j’oublie totalement alors qu’il prononce son nom. Et là, mon cerveau daigner rassembler les pièces entre elles. Evidemment que c’est son frère, je suis stupide de pas avoir tiqué avant en fait. Alors je reprends, avec un sourire en coin.

"Euh ma copine du Salvador… c’est votre sœur en fait. C’est moi la gamine qui lui filait des cours d’anglais."

Je guette sa réaction, tout en me disant que ça colle en plus très bien avec la personnalité de Jez. Bon, après, j’ai pas bien le temps d’y songer qu’on arrive je sais pas trop où. Je sors, regardant autour de moi avec une certaine appréhension et hochant la tête quand il reprend la parole.

"Ah ouais votre voiture… mais pourquoi vous avez pris le métro en fait ? Enfin, je vais pas m’en plaindre. En tout cas, merci. Vraiment."

Je lui décoche mon plus beau sourire même si là, la douleur commence vraiment à se faire présente. C’était diffus mais là, je sens que je vais vraiment avoir mal. Mais bon, je vais pas faire la tête alors qu’il a traversé la moitié de la ville pour me rendre service sans me poser de questions qui fâchent.

J’essaie alors de prendre une grande inspiration avant de me rendre compte que  c’est mission impossible. Ok, va p’tet falloir passer au plan B, qui me plait pas des masses, alors que j’agite la main en direction du dit cousin. Lui, il me rassure un peu moins, c’est marrant quand même non ? Ouais, ou pas. J’attrape mon téléphone et je pianote après avoir jeté un regard à l’heure. Normalement, il a fini si je me trompe pas.

"Luka ? … tu fais quoi de beau là ? Ca te dirait de passer me prendre ? Je suis chez le médecin. Dans le Bronx…"

Ouais, je sais, il va péter un câble. J’ai à peine le temps de lui donner l’adresse qu’il raccroche et je pousse un profond soupir alors que je coule un regard en direction du cousin. Y a plus qu’à attendre sagement avant de voir débouler un beau gosse tout énervé et tout en stress. Je sens que la soirée va être longue.

 




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