Ce sont les New Yorkais, ce qui profitent de la vie ou qui n’ont même pas le temps de vous regarder. Ils peuvent être de la famille des employés de la ville ou bien les avoir rencontrés lors d’un jour terrible qui reste à jamais gravé dans leur mémoire. Ils tentent de trouver leur place dans l’immensité de cette ville. Ils sont tantôt boulangers tantôt banquiers, avocats ou maçons. Une chose est sûre, c’est qu’ils sont l’essence même de cette ville, ceux qui la font tourner rond, vivre, exister.
 

Qu’ils soient membres de gangs, mafieux, arnaqueurs professionnels, faussaires, voleurs, prostituées, gigolos, qu’ils soient Russes, Chinois, Colombiers, Italiens ou Mexicains, ils forment un tout nécessaire. Ils sont l’ombre qui nous oblige à aimer la lumière. Il n’empêche qu’ils sont et seront toujours « les indésirables ». La Municipalité rêverait de s’en débarrasser, mais ils ont comme tous un rôle à jouer. Sans eux, pas de danger, pas de service, pas de héros, tout simplement.
 

Non, les héros ne sont pas tous des personnages fictifs. Chaque jour des hommes et des femmes se battent pour faire respecter la loi, lutter contre la criminalité, soigner son prochain ou le secourir. Les médecins, les secouristes, les chirurgiens, les ambulanciers, les pompiers, les policiers ou autres agents du FBI, de la DEA, de l’anti-gang… sont de ceux-là. ils mettent à leur vie de famille entre parenthèses au nom de la justice et du progrès. Ils prennent des risques quotidiennement pour permettre à tout un chacun de mener une existence paisible. Ce sont nos héros, de chair et d’os, nos héros des temps modernes et bien réels.