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One upon a time in N.Y... Edward Parwis !
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyMer 21 Sep - 11:21

Once upon a time, il était un fois, es war einmal, un flic. Du CPD, comprendre « Chicago Police Department ». De la section Anti-Gang. Irlando-Américain, bouillant d’une colère inconnue. Bref, il était une fois : Edward Parwis.


45 ans, 46 en décembre, Edward avec quitté la ville de sa naissance et de sa carrière. Tout devenait trop personnel là-bas. Ajoutez un manque de confiance de sa hiérarchie, des relations ambigus avec ses indics et avec la Pègre locale, et vous obtenez un cocktail détonnant qui vous puisse à fuir, à quitter, à lâcher.


La première fois qu’Edward avait fui dans sa vie, il n’était qu’un gamin de 18 ans déjà sonné par la Vie. Un père alcoolique, une mère chétive et inutile à son sens, le tout jeune Edward acquiert très tôt une maturité inhabituelle pour son âge, ainsi qu’une colère et une aigreur rare chez un presque adulte.


Pour fuir cette famille, il fera l’armée, 3 ans. Des états de services sans anicroches, malgré un tempérament risqué, quelques refus d’obéir aux ordres et un caractère taciturne. Edward est ce qu’on appelle un « ours ». Il ne vit que de sa Colère, se nourrit de celle-ci et refuse depuis toujours toutes aventures avec le bonheur. Il a eu quelques copines, bien sûr. Il reste humain, il a des besoins primaires, mais les relations avec les autres ne l’intéresse pas.


D’ailleurs, cette seconde fuite, plus rien ne le retenait à Chicago. Sa dernière blessure, une balle dans l’abdomen, a failli l’achever. L’irlandais a failli crever, plombé par la pègre. Ses relations, oscillant entre bon et mauvais côté de la Loi, ont failli avoir eu raison de lui. Alors Edward a fui, intelligemment. Il a fait jouer quelques contacts, quelques « amis », dirait les gens, et il s’est fait muter dans la Grosse Pomme, New York.


Des « amis », de toutes manières, il n’en a pas. Il ne fraye qu’avec ses collègues, flic ou ripoux, petite frappe ou chef de gang. Il ne les porte pas dans son cœur, non, il ne dit pas « je t’aime », il ne fait pas de compliments. Il les respecte simplement, il est loyal. Jusqu’à ce qu’il se lasse, jusqu’à ce ses « amis » le déçoivent. Alors il se venge, alors il devient ferme et impitoyable jusqu’à broyer ses opposants.


A Chicago, ses méthodes étaient critiquées et dérangeait beaucoup. Mais elles apportaient des résultats. Parfois, l’ultra-violence mène à quelque chose. On ne peut pas dire que le crime est chuté en masse grâce à lui, non. Mais il était contrôlé. C’est cela d’avoir des relations dans le Milieu. Et si quelqu’un ne se pliait pas aux règles ? Alors il écrasait. De tout son poids.


Alors Edward fuit sa ville. Il a un autre poste qui l’attend, malgré le fait que les Affaires Internes du Michigan sont sur son dos. Ont-ils transmis le dossier à New York ? Il n’en sait rien. Il se renseignera. Plus tard. Plus tard.


Pour l’instant, il gare sa voiture de location devant le commissariat, Unité 55, Queens, NY. C’est un vieux bâtiment qu’il l’attend, un peu décrépi, un peu pourri. Le Queens quoi, ce n’est pas Vegas. Edward a roulé durant 12 heures, s’arrêtant seulement pour faire le plein, pisser et prendre un café de temps à autres. Autant dire qu’il est exécrable, fatigué, et il se sent sale. Et ce bâtiment le déprime. Soupir, pensée : *Quel merde*.


Il se saisit de son paquet, allume une clope, la fume rapidement, appuyé sur le capot de la voiture. Il jette un œil au siège passager où se tient son sac. Il n’a pris que des fringues, pas de souvenirs, rien. Sa Vie entière tient dans un sac de sport. Ses fringues, et son calibre, un Glock 19 de service.Son meilleur ami, son allié.


D’un mouvement du doigt, Edward envoie valser son mégot maintenant fini sur le trottoir et passe la porte d’entrée. Il grogne encore, ça pue. Sûrement une saisie de clochards et de putes de bas étages la nuit dernière. Il fait le tour des lieux du regard, et s’avance vers l’accueil, tenu présentement par un jeune cadet, un jeune bleu. Bref, un insupportable enfant aux yeux d’Edward. Il aime pas les jeunes, il aime pas les vieux, bref, il n’aime personne de toutes manières.


Edward sort sa plaque de sa poche arrière et la pose sur le comptoir de l’accueil, violement. Cela fait sursauter le jeune.


« Parwis, CPD. Ex-CPD. Je dois prendre mes fonctions aujourd’hui, à l’antigang. J’pourrais parler à quelqu’un ? »


« Bien…Bien sûr monsieur ! »


Le jeune homme est impressionné, cela se voit. Il se saisit du combiné, le lâche des mains, et finalement appelle dans les bureaux. La conversation dure moins d’une minute, puis le bleu se tourne vers Edward.


« Je vous laisse patienter, on va s’occuper de vous dans quelques instants. »


Edward grommelle, récupère son badge. Il va devoir le changer d’ailleurs, remplacer CPD par NYPD. Le voilà contraint pour l'instant à attendre, comme un vulgaire con venu déposer plainte, ou comme un criminel en attente. Il grogne, puis sort son paquet de sa poche et s’allume une nouvelle clope.


« Inspecteur, on ne peut pas fumer ici ».



Edward adresse un mouvement de la main peu délicat au jeune freluquet de l’accueil. Celui-ci rougit, mais n’insiste pas. Qui est-il  de toutes manières, pour s’opposer à un inspecteur ?
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyMer 21 Sep - 23:05


Ce matin pas de patrouille, pas de visite dans une école pour parler aux jeunes des dangers de la drogue et pas d’intervention quelquonc. Ce matin c’est entraînement. Quand on est flic on doit toujours s’entrainer pour être sur d’être efficace sur le terrain, mais à la brigade canine il faut aussi entrainer son chien. Pour qu’il soit efficace mais surtout que l’harmonie dans le duo soit toujours au top. Petit parcours d’agility et de l’entrainement comme d’habitude pour la recherche de stupéfiants. Bref, une matinée bien chargée. Dire que ce chien est bientôt à la retraite, Ashley espère pouvoir retrouver une entente aussi forte avec son prochain chien.

À la fin de l’entrainement, Ashley est de retour dans le commissariat. Tenue de travail classique pour la brigade canine et Jester son malinois croisé bergé allemand la suit sagement, enfin sagement… il a quand même l’air tout fou et ses oreilles qui ne tiennent qu’a moitié droite sur sa tête lui donnent il faut l’avouer un air simplet. Mais en tout cas, il ne s’éloigne pas d’un centimètre d’Ashley.

Alors qu’elle passe non loin de l’accueil, elle entend le jeune poster là qui l’interpelle.


Hey Ashley, j’arrive pas à avoir les gars de l’antigang et y’a l’inspecteur… Il jette un œil sur des feuilles devant lui pour se rafraichir la mémoire… Parwis, qui est là. Et j’vais pas le faire attendre ici indéfiniment? Si je peux faire ça?

Occupes-toi d’essayer de joindre son unité, j’vais lui faire faire le tour du bâtiment en attendant.

D’accord, merci Ashley.

C’est vrai qu’un nouvel inspecteur devait arriver. Elle s’informe toujours des aller et retour même dans les autres unités. Elle travaille souvent avec les autres, donc elle sera peut-être un jour amenée à bosser avec lui. La jeune femme s’approche de l’inspecteur.

Inspecteur Parwis.

Ashley tend sa main droite vers lui pour lui serrer la sienne.

J'me présente, Ashley Kilmister.
Bienvenue à New York.


Ashley présume qu'elle n'a pas besoin de souligner son unité. C'est marqué sur son haut et elle a un chien assis à ses pieds.

J'vous fais faire le tour de la maison? En attendant quelqu'un de l'antigang.

La brune est souriante, sa voix un peu cassée ce veut presque amicale, histoire de mettre à l'aise le nouvel arrivant.
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Jebediah Halloran
❝Jebediah Halloran❞
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyJeu 22 Sep - 15:57

Bosser la nuit c’est faire face à ce que la ville recèle de pire. Mais c’est plus facile pour travailler et débusquer les fils de pute que les mœurs tentent de faire tomber au fil des enquêtes en tous genres qui les agitent. Dans ces moments-là, entouré de son équipe éparpillée aux quatre coins du secteur qu’elle surveille, il se sent en famille et presque rassuré, serein, heureux de savoir que d’ici quelques semaines voire quelques mois, des enfoirés seront derrière les barreaux pour purger leur peine. Si sa morale était adaptable concernant certains cas, il y en a d’autres pour lesquels il ne discute même pas. Tout ce qui concernant la pédophilie et la prostitution d’enfants le rend malade et il ne fait que peu de cas des marchés qu’on pourrait lui proposer alors. Il est prêt à bien des écarts pour maintenir une paix momentanée dans les rues puantes de la grosse pomme mais pas à tout et n’importe quoi pour arrondir ses fins de mois. Le pognon n’est pas une fin en soi quand de l’autre côté de la balance, il y a la justice et la possibilité de rendre justice à sa petite sœur, embarquée par un malade, violée et assassinée par cette même personne qui ne fit que profiter du laxisme de toute une communauté. A cette époque, il aurait aimé que quelqu’un débusque le coupable, que quelqu’un le traque et lui arrache les burnes à mains nues mais ça n’avait fait qu’indigner et étonner les membres de la communauté dans laquelle sa mère les avait embarqués. Pour le reste, tout était flou et lointain mais il était certain de pouvoir reconnaître cet enfoiré en le regardant dans les yeux, il était sûr que s’il croisait un jour sa route, il saurait et il n’hésiterait pas un seul instant. La justice n’était pas toujours la réponse à tout, elle était parfois impuissante, engoncée dans les procédures, l’administration et des lois sans queue ni tête. Parfois, il n’y avait que la justice populaire qui vaille. Son frère conduisait alors qu’il tirait sur sa clope, le visage cerné. Il ne dormait pas beaucoup ces derniers temps, cette enquête le bouffait de l’intérieur. Ces gamines venues d’Amérique latine pour faire le tapin le rendait malade et il y pensait tout le temps, c’était comme le putain de refrain d’une chanson de merde qui reste en tête à vous rendre fou. Il aller signer la fin de sa garde après un petit bilan avec leur supérieur à tous et il rentrerait pour tenter de dormir quelques heures ou bien il cuisinerait, c’était une manière comme une autre d’extérioriser toutes les saloperies qui s’agitaient en lui. Entrant dans le commissariat comme Alexandre le grand en terrain conquis, il salua quelques collègues d’un signe de tête, serra quelques mains et sortit quelques blagues avant de signer le registre de l’accueil, écoutant distraitement l’échange entre les deux protagonistes à sa droite. Son frère ? Il était en train d’essayer de brancher une secouriste qu’il avait vu passer et dont le petit cul moulé dans son uniforme l’avait rendu fou. « Parwis ? » grogna-t-il avec une once d’étonnement. « Ce nom me dit quelque chose. Vous étiez affecté à quel secteur avant d’atterrir ici, Inspecteur ? » s’enquit-il en levant le nez de son formulaire, attirant l’attention du drôle de duo qui s’était formé à ses côtés. « Je ne savais pas que tu étais guide par-dessus le marché, Kilmister ! Tu ne m’as jamais rien fait visiter à moi ! » C’était toujours plus facile de plaisanter avec des femmes qu’il n’envisageait pas de foutre dans son plumard, il ne perdait pas tous ses moyens et pouvaient se permettre plus de choses, tant que ça n’allait pas à l’encontre du respect qu’il leur vouait à toutes par principe. « L’antigang hein ?! Quelle organisation criminelle en particulier ? On a tous notre petite obsession, c’est ce qui nous pousse à devenir flic, pas vrai ?! »
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyJeu 22 Sep - 16:37

Finalement, on vient à lui. Finalement, on ne le laisse pas dépérir dans son coin comme la dernière des traînées ramassée sur un trottoir du Bronx. Finalement, on va le prendre pour ce qu’il est. Un flic. Et ce n’est pas une, mais bien deux personnes qui le rejoignent.
Les yeux baissés vers le sol, dans le vague de ses pensées, Edward venait juste d’aplatir sa cigarette sous on talon. C’est une voix de femme qui l’interpelle, et qui l’oblige à lever les yeux. Une petite brune, à qui on donnerait une trentaine d’années, le sigle K-9 sur son uniforme et son chien à ses côtés. Cette dernière (la flic, pas le chien.) lui tend une main tout en se présentant. Ashley Kilmister. Elle lui souhaite même la bienvenue.

Pas le choix. Nouvelle ville, nouvelle affectation, il faut être un minimum poli. Edward tend sa main à son tour et serre celle de la jeune femme, de façon ferme, comme à son habitude. Elle a peine le temps de lui proposer un tour du bâtiment (inutile aux yeux de l’ex-habitant de Chicago) quand le deuxième larron vient de joindre à la foire.


Celui-ci ne se présente pas, et semble connaître le nom d’Edward, ce qui a pour effet de l’énerver. Il aurait pu être flatté qu’on le connaisse de nom, mais non. Cela l’emmerde de se savoir connu, telle une bête de foire qu’on expose dans les commissariats. 789 miles entre les deux villes et il faut qu’un bouffon sache qui il est. Edward émet un petit grognement, mécontent comme à son habitude. Et en plus, voilà que l’autre l’interroge sur sa « préférence » à l’antigang.

« Les ritals. Vous êtes qui vous ? »

Sa voix est cassante, et il plonge son regard dans celui de l’homme en face de lui. Ce n’est pas ces deux flicaillons du Queens qui vont le faire chier. De toutes manières, sa journée commence mal. Entre la route, le gamin de l’accueil fraîchement sorti de l’accueil et la nana de la K-9 et son chien, rien n’est fait pour plaire à Edward.
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’Edward, c’est la vieille école. Il ne comprend l’intérêt d’avoir des chiens sur le terrain, sauf dans les aéroports. Et encore, notre héros est pour la fouille d’absolument tous les bagages. Mesure inconcevable à mettre en place mais on ne peut pas s’empêcher de rêver, hein ?

Le fond de la pensée d’Edward sur les chiens, c’est que ce sont des connards tout justes bon à déchiqueter une jambe. Un truc de gangsta qui se la pète. Un truc de con quoi. Et dans la police, c’est encore pire. Les chiens-policiers, selon Edward, c’est juste bon à prendre une balle. Ensuite tout le monde chiale, on décore le clebs mort au combat… Des conneries de bobos New Age. Pour dire vrai, il pense cela d’environ tous les animaux. Il ne les aime pas, les animaux ne l’aiment pas, bref. Personne ne s’aime quoi. 
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyVen 23 Sep - 18:23


Ashley a connu beaucoup plus amical comme personnage. Si la première impression est souvent la bonne, Ashley n’est pas sûre d’apprécier ce nouveau. C’est le mauvais côté avec les anciens, il y a ceux qui sont comme des parents, prés à vous apprendre de nouvelle chose et tout ça et y’a les autres qui méprisent la nouvelle génération et les nouvelles façons de faire. En plus c’est le genre de gars qui écrase ses cigarettes par terre à l’intérieur, le même niveau que les petites racailles qui passent par là. Enfin non même pas, les petites racailles qui passent par là n’ose même pas faire ça.

On dirait presque que ça lui fait mal, mais il lui sert quand même la main sans un mot. Bonjour, merci, non? Et ben non. Dieu merci quelqu’un d’autre arrive.
Guide, finalement elle ne le sera peut-être pas. Ashley a peut-être suivi un stage pour ne plus mettre des droites à tous les gens qui la regarde de travers, mais le stage n’a pas été assez long pour qu’elle devienne agréable avec ceux qui ne le sont pas vraiment.


Quoi? Ha mais, je suis peut-être pas guide alors. Ma faute. Si j’dois faire une exception, je te la réserve alors.

Ashley lui fait un clin d’œil et s’esclaffe doucement. Mais c’est vrai que si une exception doit être faite, elle préfère le faire pour quelqu’un qu’elle apprécie. Même si maintenant y’a plus grand-chose à faire visiter à Jeb.
Jester entend un léger grognement de la part de l’inconnu. Il le regarde et penche la tête sur le côté, l’air de se demander pourquoi l’humain grogne comme ça.
L’inspecteur ouvre enfin la bouche pour dire qu’il s’intéresse surtout au cas des « ritals ». Son ton est à la hauteur de son attitude générale. Ashley a l’impression d’être devant une caricature de méchant flic. C’est assez amusant finalement. Ça y est, son côté j'm'en foutiste à surpasser la colère qui commençait presque à pointer le bout de son nez.
C'est avec un sourire amusé qu'elle regarde alternativement le nouveau et Jebediah.

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Jebediah Halloran
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyDim 25 Sep - 21:17

Un chien qui aboie ne mord jamais. N’est-ce pas l’adage ? Il observa le vieux flic avec un petit sourire en coin et à mesure qu’il l’observait et détaillait son attitude, son sourire s’élargissait, aucun doute que Bart aurait adoré faire de lui son sujet de moquerie pour la journée, peut-être même pour la semaine. Il avait vu des gens plus doués que ça pour faire une bonne impression à peine arrivés dans une nouvelle maison mais pas lui. Il n’arrivait pas à déterminer si c’était une preuve de stupidité, de mépris, d’un trop plein de confiance ou de compétence. Il se dit que juger les autres sur une première impression était sans doute injuste mais il se trompait rarement sur les gens, c’était ça, être flic. Quand il lui aboya une réponse, il ne put s’empêcher de ricaner et de remettre le nom avec l’individu. Ce qu’il avait entendu de lui n’était pas reluisant et il était certain que ça ne tarderait pas à faire le tour du commissariat, ce genre d’informations c’était typiquement le genre de celles que les gens adoraient colporter. Exactement ! « Moi, je suis quelqu’un que vous n’avez pas envie d’avoir à dos dès le premier jour, inspecteur ! Et si je peux me permettre de vous donner un conseil, bien que vous ayez plus d’années de maison que moi, j’ai malgré tout l’impression que vous êtes passé à côté de cette leçon ! On ne débarque pas dans une nouvelle unité en terrain conquis et en se montrant impoli, c’est la meilleure façon de donner raisons à ses détracteurs ! » Il se redressa de toute sa hauteur, continua à sourire, parfaitement détendu, fidèle à sa réputation de force tranquille bien que tout le monde sache pertinemment qu’il avait des coups de sang mémorables. « Je suis m’appelle Jebediah Halloran, je bosse aux mœurs, si jamais vous avez envie d’être aussi sympathique que maintenant, ne m’appelez pas en cas de besoin ! » plaisanta-t-il en s’approchant d’Ashley avec un air conquérant. « Kilmister, un petit café et un beignet pour commencer la journée de bonne humeur ? C’est moi qui régale ! T’en fais pas, mon frère ne sera pas de la partie ! » crut-il bon de préciser avec un clin d’œil complice. Bart était le dragueur du duo, il ne manquait jamais une occasion de flatter une femme, avec ou sans uniforme, tout pourvu d’être le centre de l’attention et de se garantir d’éventuels services en cas de besoin, quand il ne gâchait pas tout en couchant avec elles sans les rappeler. « Si vous êtes un peu chafouin parce que vous n’avez pas eu votre dose de caféine, Parwis, rien ne vous empêche de vous joindre à nous ! »
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyDim 25 Sep - 22:36

Finalement, les deux bouffons devant lui se mettent à sourire en coin, et même à s’esclaffer pour Ashley « K-9 ». Et finalement, finalement, même le gars, dont Edward ne sait encore le nom, se met à ricaner. « Connards », pense notre irlandais dans sa tête. « Connards » avec un « s », sa pensée s’adresse aux deux. Pas de jaloux, et pas d’amis aujourd’hui, visiblement.

Finalement (encore une fois finalement, et si c’était le mot du jour ?), le flic se met à discourir, à déblatérer dans toute sa splendeur. Il se met à parler de lui, de l‘homme-qu’il-ne-faut-pas-se-mettre-à-dos, de leçon de morale, de comment s’intégrer dans une nouvelle unité. Bref, un beau programme, résumé en quelques phrases, qui fait évidemment plaisir à Edward. Et enfin, enfin, il se présente. Jebediah (« qu’est-ce que c’est que ce nom ? ») Halloran. Et Halloran fait même une blague, sur le fait de ne pas l’appeler en cas de besoin. Voilà qui force Edward à réagir.

« Permettez Halloran. D’une part, j’emmerde mes détracteurs. D’autre part, ce n’est pas parce que les mœurs sont un ramassis d’idiot dans votre genre que vous pouvez vous permettre de vanner sur cela. On ne tourne jamais le dos à un équipier. »

Edward n’a pas quitté Jebediah des yeux durant son discours. La vieille école, encore une fois. On ne laisse pas tomber un flic dans le fossé, même si c’est un connard. Il y a néanmoins une exception. Celui qui te gène, qui est dans tes pattes. Celui qui devient dangereux pour toi. Ou gourmand quand il pense savoir quelque chose de compromettant. Alors celui-là, et celui-là seulement, tu peux te permettre de le laisser dans la fange. Voire même l’y pousser. Pour l’instant, ce n’est pas le cas d’Halloran, ni même de Kilmister. L’impression est mauvaise, des deux parties, mais bon. Edward sait qu’il serait là pour eux.

En fait, si l’irlando-américain au sale caractère était totalement franc avec lui-même, il pourrait dire qu’Ashley est à priori agréable, malgré le fait qu’un clebs la suive. Elle est venue le saluer, ce qui est plutôt agréable. Quant à Jebediah, Edward dirait qu’il est prétentieux et certainement narcissique. Mais présent pour ses collègues, et peut être pas rancunier, puisqu’il lui propose un café en leur compagnie.

Edward détourne les yeux, prend une cigarette qu’il allume devant ses deux nouveaux collègues, crache sa fumée dans la direction opposée avant de répondre.

« Non. Ce qu’il me faut, c’est ma voiture de fonction, mon bureau ou l’open-space où bosse l’Antigang, et quelqu’un susceptible de me faire un topo sur ce qui se passe en ville. Qui fait quoi ? Qui baise qui ? Bref. »

Nouvelle latte, nouveau crachat de fumée dans la direction opposée des deux qui lui font face.

« J’ajouterais qu’il me faut quelqu’un pour m’accompagner avec une autre voiture chez le loueur, que je dépose le machin dans lequel je suis venu. Et que je passe par chez moi dans le Queens déposer mes affaires. J’ai l’adresse dans ma poche ».

Edward tapote sa poche, prend une troisième latte, à l’intérieur du commissariat.

« Du coup, votre café peut s’intégrer là-dedans, mais j’ai autre chose à foutre, Halloran. Vous saisissez ? »

Quatrième latte, et cette fois-ci, fumée dans le visage du flic des mœurs. Qu’il comprenne à qui il a affaire. Et qu’il comprenne qu’Edward n’est pas un tendre.
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyDim 25 Sep - 22:54


    Bii... crack ! Andrew venait de faire atterrir violemment son poing contre le pauvre radio réveil l'arrachant au monde de Morphée. Non mais franchement qui avait bien pu inventer ce genre de truc ? Un coup à finir fou, ou pire encore aux affaires internes avec des horaires de bureau. Non franchement l'inventeur de cet objet de malheur était probablement un génie du mal. Grognant dans le vide l'ex Texas Ranger se redressa lentement et d'une main fouilla le dessus de sa table de chevet pour y trouver son paquet. Et alors que le radio réveil crachait les premiers accords d'une chanson de Toby Keith notre flic s'alluma une clope. En réponse à ce réveil nicotiné Andrew sentit sa tête tourner légèrement alors qu'il recrachait déjà la première taf. Non franchement cette clope était peut-être le seul vrai moyen efficace pour se réveiller. Ne vous faites pas avoir par ces hipster criant sous tous les toits qu'il ne faut pas leur parler avant le premier café. Pure bêtise quand on sait que la caféine met sept-heure à agir. Enfin ne nous égarons pas non plus. Près de vingt minutes plus tard notre texan quittait enfin sa tanière. Resserrant sa cravate texane il partit en direction de sa ford de fonction, les talons de ses bottes claquants sur le trottoir. C'est donc clope au bec et stetson sur le siège passager qu'il fit vrombir le moteur de sa voiture banalisée pour s'en aller au 55eme.

    Assit à son bureau Andrew en était presque à souhaiter un règlement de compte quelque part en ville. Franchement c'était malheureux de noyer des fonctionnaires de police sous une telle tonne de paperasse, au point qu'ils en viennent à souhaiter ce genre de choses. Quoi ? Vous vous dites qu'il aurait dû faire sa paperasse plus tôt ? Vous avez probablement raison mais bon les choses étaient faites et de toute manière il refilerait probablement ça un bleu en manque de lèche. Abandonnant toute intention de se mettre à jour notre Texan ce cala en arrière dans son fauteuil – carrément inconfortable il faut le dire – bottes sur le bureau, stetson baissé, près à emprunter la route 66 direction la sieste. Avait-il des choses plus importantes à faire ? Probablement. Il était même quasiment sûr d'avoir vu un dossier de transfert de l'anti-gang de Chicago quelque part sur son bureau. Mais que voulez-vous a chacun ses priorités et après trois heures de paperasses il pouvait bien s'offrir le luxe d'une sieste non ? Ce fût finalement un officier de patrouille qui le tira de sa sieste en lui demandant une signature sur un dossier. Franchement s'il avait cru qu'un simple poste de lieutenant à la NYPD serait plus protocolaire que son poste de commandant de bureau, au sein des Texas Ranger, il aurait peut-être réfléchi a deux fois avant d'accepter. Quoi que … rester au Texas n'était pas une option, et puis il devait faire un effort pour s'habituer aux uses et coutumes des Yankee non ? Enfin passons. Signant le bout de papier il décida de s'en aller fumer une clope.

    Le talon de sa botte venait à peine d'écraser son mégot qu'un officier débarqué pour lui dire qu'un certain Inspecteur Parwis venait d'arriver pour prendre ses fonctions, mais qu'ils n'avaient réussi à joindre personne à l'anti-gang pour l'accueillir. Poussant un soupir il tapota sur l'épaule de l'officier avant de pénétrer de nouveau dans le bâtiment de la 55eme. Stetson toujours visé sur la tête il s'arrêta quelque instant réalisant qu'il connaissait ce nom … Parwis … Mais oui bien sûr ! C'était le nom d'un de ses anciens camarades de l'armée, ils s'étaient rencontrés lors de tempête du désert. Enfin il était très peu probable qu'il s'agisse du même homme alors inutile d'épiloguer. Arrivée dans l'accueil il remarqua un attroupement le lieutenant Halloran des stup, une flic et … Edward Parwis ! Vous parlez d'une surprise ?! Se permettant un petit rire solitaire il s'approcha du petit groupe visiblement en pleine discussion.

    « J'ai connu un Parwis à l'armée, avec un sale caractère. Un vrai cochon irlandais ... » lâcha-t-il en arrivant a leur niveau « … et il semblerait que je vais devoir me le payer de nouveau à l'anti-gang ! » conclut-il avec un air amusé. Bon on ne pouvait pas vraiment dire qu'ils étaient amis, mais bon la guerre ça permet de créer des liens alors … Et puis l'occasion était bien trop belle alors il n'allait surement pas se priver. Se tournant à présent vers le lieutenant des mœurs qu'il connaissait « Et je te remercie Halloran de me l'avoir mît dans de bonnes dispositions ! » fit-il en relevant légèrement son stetson. Quoi ? Il avait bien le droit de s'amuser avec son allure de cowboy non ?

    "Sinon il m'a semblé entendre parler d'un café ?" dit-il avec le sourire en se calant un cure.... il était entrain de rêver là ? Parwis était véritablement entrain de fumer à l'intérieur du commissariat, recrachant toute la fumée au visage de Jebediah. "Je te remercie de faire goûter du bon air à notre confrère des mœurs mais, ça me navre, il faut que tu éteignes ta clope Parwis." dit-il toujours avec le même sourire accroché aux lèvres.
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyLun 26 Sep - 16:08


Et bien voilà, Jebediah sort à peu près tout ce qu’Ashley a dans la tête. Elle ne l’aurait peut-être pas dit si calmement et joliment, mais les informations principales auraient été les mêmes, à peu près.
Ashley hoche légèrement la tête en regardant Jeb pour lui montrer qu’elle approuve complètement ce qu’il dit. Le contraire aurait été étonnant vu la situation.
Un café et un beignet? Le premier à réagir c’est Jester. Et oui même les chiens restent dans les clichés, lui aussi veut son beignet!


Je crois qu’il vaut mieux que j’évite la caféine, mais tu me connais, je peux jamais dire non à de la nourriture.

La jeune femme est loin d’avoir des kilos en trop et pourtant elle mange comme un ados en pleine croissance. C’est le sport, ça lui donne faim tout le temps.
L’autre frère Halloran n’est pas méchant, mais ce n'est vrai qu’en tant que femme avoir un gars qui drague à tout va c’est un peu lourd. Quoi que, pour une fille comme Ashley, qui n’est pas vraiment receptive à la drague masculine, c’est plus amusant que lourd.


Détracteur, Chafouin… J’oublie toujours que tu connais plein de mots.

Ashley n’est certes pas stupide, mais ce n'est pas son niveau d’études qui l’a aidé à rentrer dans la police. La façon de parler d’Edward est plus proche de l’environnement dans lequel elle a grandi. Ce qui souligne qu’en effet, que ce soit pour le respect et pas que, il ressemble à une petite racaille.
Il y a du monde dans cet immeuble en fait! Une autre personne vient se greffer au groupe et il connaît aussi Parwis.


Et ben, le monde est petit, tout le monde connaît tout le monde.

Quand Parwis crache sa fumée sur le visage de Jeb, le chien d’Ashley va pour se lever, mais une petite pression à peine visible sur la laisse et il renonce à bouger. Enfin, il cache sa truffe entre les genoux d’Ashley. Il sent la fumée de loin lui et il n’aime pas l’odeur de la fumée de cigarette.

Une racaille et maintenant un cow-boy, qui a entendu l’appel du café.

Vous avez bien entendu… Chérif. Dit-elle avec un sourire franc. Ce n’est pas pour se moquer méchamment, elle est comme ça Ashley, elle dit ce qui lui passe par la tête. Et merci de rappeler les règles à notre petit nouveau, il a encore tant de chose à apprendre. Venant de quelqu'un qu'il connaît, Parwis sera peut-être plus compréhensible. Mais oui, elle l’appelle bien petit nouveau. Même s'il a plus d’années de service, ici c'est le p'tit nouveau et il a un comportement de petit jeune qui veut jouer au rebelle donc ça lui va bien.
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Barthelemy Halloran
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyMar 27 Sep - 13:30

« Tu m’excuses, Jeb, mais… » Il désigna la secouriste en uniforme, signa le registre à la hâte et disparut le temps de rôder une nouvelle de technique, non pas de drague, mais de charme. C’était son passe-temps favori. Il se moquait de la réaction de sa victime. Qu’elle sourit qu’elle s’agace, il était satisfait puisqu’il ne la laissait pas indifférente. N’était-ce pas le plus important ? Le plus flatteur ? Celle-ci, en revanche, se montra moins difficile que certaines autres. Elle lui glissa son numéro de téléphone et il se pavana dans les couloirs du commissariat fier comme un paon. Il balança le bout de papier sous le nez de son frère sans le taquiner cette fois, tout simplement parce qu’ils étaient entourés et qu'il préférait garder ses blagues vaseuses pour lui, pour ne pas lui faire honte, mais Jeb savait. Il savait....plus que cet homme qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Parvis sans doute. La nouvelle de son arrivée s’était répandue comme une traînée de poudre. « Non  Il y a erreur sur la personne, mon frère ne vanne jamais. C’est mon rôle ça. Méchant flic. Gentil flic. Tout ça… » lança-t-il en s'incrustant au groupe alors que le nouveau venu – le seul dont le visage ne lui était pas familier – crachait sa fumée et son venin sur son frère qui perdait doucement patience. Bart tendit une main au désagréable personnage qui n’y prêta pas la moindre attention. « Hé bien, je crois que là, il te surpasse, frérot.» Il lui administra une grande tape dans le dos. « Il grogne comme toi, mais avec plus de mots. Je ne sais pas ce que je préfère. » Andrew ne paraissait pas vraiment en mesure de le calmer. Il s’apprêtait à contourner ce beau monde, bien que l’envie de taquiner Ashley le démangeait, mais Baldwin insistait pour boire son café et manger des donuts. Donuts. C’était tellement cliché. Un peu comme la mauvaise humeur de Parvis dont la colère était détestable. Pour peu, si son histoire l’intéressait , il en aurait ressenti de la pitié à son égard. Comment peut-on être aussi froid et aussi condescendant ? Comment pouvait-on griller toutes ses chances de s’intégrer dans un nouvel établissement en insultant ses futurs collègues ? Il beuglait les ordres comme on récite ses tables de multiplications à l’école. « Bien sûr. Et le tout accompagné d’une vahiné qui fera une farandole autour de vous. Je suis désolé, mais tout ce qu’on a à disposition, c’est Ashley et son chien… Et comme elle m’a promis de me préparer mon café et de me l’apporter en sous-vêtement et transie d'amour pour que je la sorte au moins un soir, ce dont elle rêve, je ne vous garantis pas qu’elle sera disponible. » Tout ça n’était qu’un ramassis de conneries. Une tentative totalement fortuite de détendre l’atmosphère, mais qui n’eut pas réellement l’effet escompté. « OK. » Bart se racla la gorge, non parce qu’il était mal à l’aise, mais parce qu’il avait le sentiment qu’il était grand temps qu’il range son masque de joyeux lurons. Le rôle de « rigolo » allait bien mieux au dénommé Edward. « Bon, café ou non ? Parce que les idiots des mœurs ont du boulot… qui ne consiste pas à ramener notre caisse de location au premier concessionnaire venu, si vous voyez ce que je veux dire. » Edward l'aurait-il vexé en moins de 5 minutes ? Un véritable exploit. Bart, c’est une bonne pâte. Tout le monde le sait.
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Jebediah Halloran
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyMer 28 Sep - 22:09

C’était à se demander comment un type avec un instinct de survie aussi peu développé avait pu survivre aussi longtemps. Jeb haussa un sourcil, son sourire prenant un autre air que seuls ceux qui connaissaient pouvaient interpréter, ça sentait mauvais, très mauvais. Insulter un supérieur hiérarchique, c’était le meilleur moyen de se retrouver en uniforme à faire circuler les connards de l’heure de pointe et à faire traverser les vieilles rombières. L’uniforme devait vraiment lui aller à ravir ! « Je crois qu’il a oublié ses médicaments ce matin, Baldwin, il s’est mis tout seul dans cet état, j’attends toujours le moment où il va virer bleu pendant une attaque et je ne sais pas encore si je le laisserais là ou pas ! » Il se sentait sur le point de devenir beaucoup moins sympathique et compréhensif, il bouillonnait et ce n’était jamais bon signe. Il fut heureux du retour de Bart car s’il y avait bien une personne susceptible de l’empêcher de commettre l’irréparable, c’était bien lui. Il s’amusa de ses remarques, ils formaient un putain de duo comique. « Je crois qu’il a cru qu’on était du genre à se branler la nouille comme lui. Tu sais, c’est un de ceux qui aboient et gesticulent nerveusement en faisant croire qu’ils bossent, tu vois le délire ? C’est le complexe de la petite bite qui se sent obligé de surcompenser ! Avec une grosse voiture par exemple !» Il lui donna un petit coup de coude ponctué d’un clin d’œil en ricanant d’un rire gras, se trouvant d’une drôlerie sans nom pour finalement se dire que manger et profiter de sa matinée avant d’aller s’étaler dans son lit pour pioncer durant des heures, ce ne serait pas du luxe. « Bon, Ash, tu viens avec nous ? Je t’offre quelques beignets avant de partir, histoire de t’apprendre de nouveaux mots, je sens que ça te plaît et puis tu pourras passer la prochaine heure à rembarrer mon frère, ça va m’amuser ! Notre nuit est terminée ! Andy, si le cœur t’en dit, t’es le bienvenu. » Il toisa Parwis, ricana et le contourna pour sortir du commissariat, se disant qu’il n’en valait vraiment pas la peine mais il aurait adoré que les autres villes cessent de leur envoyer leurs boulets de service à gérer !
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyJeu 29 Sep - 16:16

Heureusement pour Edward que deux personnes se sont greffés à la conversation. Heureusement pour lui car la situation se tendait de seconde en seconde. En fait, certaines sources proches de la conversation diraient que Halloran n’a pas apprécié d’être pris pour une fenêtre, et d’avoir les naseaux emplis de fumée de cigarette. Typiquement, Halloran aurait pu casser la gueule de l’irlandais si ces deux personnes ne s’était pas joint au petit groupe.
D’abord, une sorte de Cow-Boy texan, le type qui est Texas Ranger chez les bouseux et qui s’est perdu dans la Grande Pomme. Le genre de type qu’Edward…connaît ! Détournant enfin son regard de nouvel « ami » des mœurs, Edward arrive même à esquisser un fin sourire à l’attention de :
« Baldwin. Ravi de te revoir. »
Edward lui fait un signe de tête. Voilà plus de 20 ans qu’il n’a pas vu ce texan. Et ce n’était même pas aux Etats-Unis, mais durant « Tempête du Désert », en 1991, en Irak. A l’époque, Edward était fantassin dans l’US Army, et son unité dépendait de l’Unité de Police Militaire de Baldwin. De vieux souvenirs, des choses à ne pas voir. La guerre est moche, et c’est en partie la guerre qui a fait d’Edward le cochon qu’il est aujourd’hui.
La seconde personne qui s’incruste, c’est un autre Halloran (ils sont encore nombreux où c’est bon ?) et qui tente de tendre la main à Edward. Au vu de l’attitude du premier frère, l’irlandais ne lui prête aucune attention. Il ne prête aucune attention non plus à Ashley et son chien, puisque visiblement, ce couple de travail hétéroclite ne l’apprécie guère non plus. Et finalement, c’est Andrew qui continue de l’emmerder en lui demandant d’éteindre sa cigarette. Edward tire une dernière bouffée, pour l’affront, mais l’écrase sous son pied en maugréant. Le respect de l’uniforme de la Police Militaire le force à obéir.
« Depuis quand tu en phase avec ces connards d’hippies écolos de merde qui siègent au Gouvernement ?»
Edward grogne son mécontentement, fusille du regard la jeune femme qui remercie Baldwin de lui expliquer les procédures de vies courantes et se tourne une nouvelle fois vers l’homme coiffé du chapeau.
« Tu es aussi à l’Antigang ? T’es pas un fermier texan à la base toi ? »
Petit ricanement. En fait Edward sait juste qu’Andrew est originaire du Texas, mais ne sait pas plus de ses activités. Il a vaguement entendu dire qu’il était ranger, mais l’irlandais ne fait pas attention aux ragots.
Halloran N°2 tente alors une blague pour détendre l’atmosphère. Echoue. Echec critique même. Il y a trop de tension dans ce petit groupe pour réussir à faire redescendre quoi que ce soit pour l’instant. Petit topo sur le véritable métier des mœurs, qu’Edward n’aime pas (Une aparté, en fait. L’irlandais respecte ses collègues, et peut prendre une balle même pour n’importe quel réceptionniste, du moment qu’il porte le badge. Mais il ne supporte réellement que son service, qu’il considère plus important que n’importe quel autre. Les autres, c’est de la merde et pis c’est tout.). Halloran N°1, lui, décide de partir. Il semble en avoir un peu marre de ce spectacle. Il balance néanmoins quelques joyeusetés à Edward avant de se diriger vers la porte.
« C’est ça mon grand. Va donc ramasser tes putes dans la rue comme tu sais si bien le faire. Et baise les, par la même occasion. ça t'fera sûrement du bien.»
De nouveau, le regard d’Edward est rivé sur Jebediah. Il sait que le tacle fait mal, il sait qu’il a certainement poussé le bouchon trop loin, Maurice. Mais il s’en fout. Il va donner une leçon à ce clown des mœurs, donner une leçon à son frère qui semble être du même moule, s’en foutre d’Ashley parce que c’est la moins emmerdante de l’équipe, et prendre ses infos avec Andrew. D’ailleurs, quand cette chouette conversation sera terminé, il demandera même à son ex-compagnon d’armes de l’accompagner chez lui pour qu’enfin, il puisse prendre son service. Mais avant cela, continuons la partie, elle est trop intéressante pour qu'on la quitte !
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyDim 2 Oct - 20:59


Le voilà le frère. Ça semblait bien étonnant de voir Tic et Tac séparé. Comme à son habitude, il ne tarde pas à faire une petite blague en incluant Ashley dedans d’une façon bien à lui. Elle ne peut pas s’empêcher de sourire en l’entendant parler. Il en faut pour offusquer la petite brune, quand elle rentre dans son jeu elle peut même devenir pire que lui, c’est pour dire.

Encore une cigarette par terre… Dans la rue déjà elle n’aime pas les gens qui jette des choses par terre. Heureusement les gens dans cette ville sont respectueux de leurs rues et ne jettent pas n’importe quoi n’importe où. Mais là il écrase ces trucs dans le hall d’un bâtiment des forces de l’ordre! Très bien, si monsieur veut jouer au plus dégueulasse, la jeune femme va s’arranger pour qu’il gagne. S’il a la chance d’avoir un bureau, il se peut que les gens charger de l’entretien fassent accidentellement tomber le contenue d’un cendrier et ne le ramassent pas, à moins que ce soit juste Jester qui oublie les bonnes manières et qu’il marque son territoire sur les chaussures de ce monsieur. Quoi? C’est puéril comme réaction? Oui, tout à fait. Mais des fois Ash' accepte de descendre quelques étages pour se mettre au niveau des gens qui l’irritent.
Quand il l'a fusil du regard elle ne le quitte pas des yeux et elle arbore presque un petit sourire de peste. Puis il détourne enfin le regarde, elle garde les yeux sur le mégot par terre un petit moment.


Je crois que le bureau de l’inspecteur Parwis va être une belle porcherie. On dirait qu’elle se parle surtout à elle-même, mais c’est un peu sa manière de prévenir qu’elle a une idée en tête.

L’appel de la nourriture la ressort rapidement de ses pensées. Elle aura le temps de réfléchir à son plan plus tard, s’il fait un peu trop parler de lui le bonhomme.


Yep, je viens. Faut que je m’éloigne de cette atmosphère avant de sortir les crocs.

Hop, les yeux rivés vers la sortie elle en prend la direction, elle lève les yeux au ciel en entendant la dernière phrase de Parwis. Ça ne la concerne pas donc elle n’a pas à intervenir, ça fait partie de la thérapie, ne pas s’occuper des problèmes énervant des autres.
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Jebediah Halloran
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyLun 10 Oct - 11:53

Il en fallait plus que quelques insultes aboyées pour impressionner le lieutenant Halloran. Les chiens qui aboient ne mordent pas et c'était sans doute la raison pour laquelle il prenait avec autant de dérision tout le cinéma de ce type qui se croyait dans un mauvais films de série B. Lui péter les dents aurait été un soulagement passager, ce n'était pas utile de risquer un blâme, pas pour ça. Ces types là rêvaient qu'on les prenne au sérieux, qu'on les regarde avec admiration et déférence et grognait pour être vus et considérés, tout ça, ça le faisait marrer. Quand viendrait l'heure des bilans, on verrait où il se trouvait. Ce n'était pas le tout de se prendre pour Batman, encore fallait-il en avoir l'étoffe. Il en avait vu débarquer, des cons comme ça, prétendant vouloir mettre un terme au trafic de ceci ou de cela, s'insurgeant contre les pots de vin versés dans les hautes sphères de la police pour mieux tomber pour corruption, des années plus tard. Quand on saisissait que la justice n'était pas infaillible et qu'on pouvait parfois la contourner pour obtenir bien mieux, on vivait moins mal le job de flic. Il n'était pas une de ces merdes qui laissaient des fils de pute vendre la mort devant des écoles pour arrondir ses fins de mois mais il acceptait de fermer les yeux sur certaines activités si ça garantissait la sécurité de certains gamins. Les putes existaient depuis toujours et étaient nécessaires, tant qu'elles avaient l'âge légal de choisir pour elles-mêmes, il ne voyait pas le problème. Pour la plupart, c'étaient des filles très bien qui n'avaient pas eu de chance, un peu comme lui, elles faisaient ce qui rapporter le plus pour assumer leurs choix de vie et il n'y avait rien de plus respectable que ça. « A mon avis, Parwis, c'est toi qui a besoin de te faire pomper un bon coup, tu gueulerais moins fort et t'arrêterais de casser les couilles à tout le monde à peine arrivé. M'enfin je peux comprendre qu'elles se bousculent pas au portillon, se faire aboyer dessus tout du long, ça fait pas vraiment envie ! » Son sourire trônait toujours sur son visage et quand Ash parvint à sa hauteur, il lui tendit le poing pour un check de toute beauté avant d'émerger du commissariat pour un petit-déjeuner en bonne et due forme.



HS: Fini pour moi Wink
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MessageOne upon a time in N.Y... Edward Parwis ! EmptyMer 12 Oct - 18:57

Les Hallorran ont finalement foutus le camp. Pareil pour la petite (entendez quelqu’un de pas très grand, rien d’insultant pour fois) Kilmister. Halloran numéro 1, Jebediah, avait répondu à la dernière provocation d’Edward et s’en était allé prendre son petit déjeuner avec son frère et l’agente du K-9. Ne restait qu’un Edward qui fulminait, comme toujours, et un Andrew finalement rigolard de retrouver son compagnon guerrier. Finalement, Edward se tourne vers le texan.


« Bon. J’ai besoin de rendre cette voiture et de passer chez moi. Prends ta voiture, tu me suis. »


L’ancien Texas Ranger acquiesce et les deux hommes sortent sur le perron du commissariat. Nulles traces de ses nouveaux collègues. Edward grommelle, et s’allume une clope, imité dans la foulée par Baldwin.


« Qu’est-ce tu fais là Baldwin ? T’en avais assez de chasser la vache dans ton pays ? »


Edward ricane, fier de sa blague, fier de lui, et prend une longue latte tout en écoutant l’homme au chapeau de Cow-Boy. C’était finalement une histoire très banale. Après être grimpé assez haut dans la hiérarchie des Texas Ranger, Baldwin avait voulu changer d’air, tâter ailleurs, tenter de nouvelles choses. Et voilà comme il avait atterri au poste de lieutenant de l’AntiGang d’un sombre poste de police de New York.


Pendant tout le temps de l’histoire, Edward n’avait réagi que par des grognements d’approbation et avait terminé sa cigarette. Son mégot avait prestement été jeté dans le caniveau. Baldwin lui retourna la question, mais Edward esquissa un geste pour éviter la conversation.


« Allons-y. J’ai des choses à faire aujourd’hui. »


 Reprenant la voiture de location, Edward, suivi par Andrew, se dirigea vers l’agence de location correspondant à la sienne la plus proche du commissariat. Il rendit sa voiture rapidement, récupéra son sac d’affaires et s’installa dans la voiture de police, couleur noire bien sûr, de son collègue. Il jeta son sac de fringues sur la banquette arrière, s’attacha, ouvrit la fenêtre et s’alluma une nouvelle cigarette. Les premières minutes du trajet se firent en silence, et enfin Andrew brisa le silence, demandant une nouvelle fois à Edward la raison de sa venue ici.


« J’veux pas en parler Baldwin. Fout moi la paix et conduit moi. » 


Alors le trajet se déroula en entier dans le silence. Aucun des deux protagonistes ne chercha à rompre cette non-conversation, qui pourrait paraître gênante pour n’importe qui d’autre. Mais l’irlandais n’avais jamais été bavard, et Baldwin le connaissait, même si les deux hommes ne s’étaient pas vus depuis longtemps.


Edward récupéra les clés auprès de son propriétaire, un ventripotent blanc habillé d’un maillot de corps cradingue et d’une moustache bien fournie, mais mal taillée. Le logement était à la limite de l’insalubrité, mais c’était parfait pour un homme de la stature de notre héros. Il conchiait le Luxe, et n’avait que de véritables vénérations pour les bagnoles, les flingues, et certaines nanas bien gaulées pour des raisons uniquement charnelles.


Finalement, les deux hommes rentrèrent au poste de police, en silence encore une fois. L’irlandais était là. Once upon a time, Edward Parwis à New York. Ça allait chier.
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