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Lyla Gambino
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Message9-1-1 It's an emergency EmptyMer 17 Aoû - 21:54





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Ma grossesse me rendait excessivement émotive et provoquait chez moi de sacrées crises en tous genres, Luciano était ma victime privilégiée. Je tentais de me faire pardonner après coup, parce que mon but n’était pas de le faire fuir. Je n’avais malheureusement pas toujours conscience de ce qui m’agitait au moment où je hurlais, pleurais ou démolissais tout ce qui me passait sous la main. Néanmoins, je n’étais pas la seule victime des effets secondaires de ma grossesse, lui aussi. Il se montrait plus protecteur qu’à l’accoutumée et j’ignorais si son changement de poste n’ajoutait pas son grain de sel au reste mais il voyait des complots partout et s’imaginait le pire, surtout me concernant. Il passait régulièrement au cabaret, moins pour leur rappeler qu’il était toujours le patron que pour montrer qu’il était mon époux et qu’il veillait au grain. Je n’avais le droit d’adresser la parole à personne pour autre chose que le travail, du moins à aucun employé non féminin et c’était une règle non négociable. Voir Josef sans pouvoir papoter avec lui comme nous avions autrefois l’habitude de le faire me rendait malade et j’avais tenté de convaincre le propriétaire des lieux de me permettre de converser avec mon ancien collègue en sa présence mais il ne voyait pas l’intérêt et restait buté sur sa décision. Oui, pourquoi vouloir parler à un homme qui n’était ni de notre famille, ni notre mari ? Hein ? Ca semblait complètement fou quand même ! Pour notre bien à tous les deux, je ne le titillais pas sur la question, je tenais trop à ma bouffée d’oxygène, à savoir mon boulot ici, celui qui me sortait de mon quotidien et me permettait de me sentir utile. Je me trouvais en pleine planification du prochain événement avec l’équipe, discutant décoration, thème et invités. Je prenais frénétiquement des notes, ne sachant pas trop quelle heure il était mais mon estomac me fit remarquer que c’était la fin d’après-midi. Dante, aux petits soins, entendit les grondements féroces de mon ventre et m’apporta ma lubie du moment, des doritos au fromage que je mangeais en quantité industrielle jusqu’à écoeurement. Je me levais parfois en pleine nuit pour en manger avec de la sauce barbecue et des tranches de jambon. Je m’étais même fait un sandwich avec tout ça dedans la veille au soir, suscitant le dégoût de l’homme qui partageait ma vie et qui ne comprenait pas grand-chose à ces fringales, seulement qu’il valait mieux ne pas se mettre entre moi et ma nourriture, sinon, il risquait d’y avoir des dommages collatéraux.

Le coup de fil de Florence me coupa l’appétit. Elle n’était pas du genre à manquer de mots ou bien à bafouiller en pleurant au téléphone. Loin de là, je reposai mon paquet de chips, m’essuyant les mains en tentant de la calmer pour qu’elle puisse au moins m’expliquer de façon intelligible où elle se trouvait, sous le feu du regard de mes collaborateurs qui ne comprenaient pas. Je raccrochai, livide et me levai. « Tony, tu pourrais aller me récupérer mes affaires dans le bureau s’il-te-plaît ? On terminera nos discussions plus tard, ok, j’ai une urgence ! » J’offris un pauvre sourire à tout le monde sans donner d’autres explications, j’attendis le retour de Tony pour récupérer ce qui m’appartenait et me diriger vers la voiture tout en appelant Luciano. Je tombai sur sa messagerie et lui indiquai que je me dirigeais à l’hôpital, que quelque chose était arrivé à Florence et qu’il fallait à tout prix que je la rejoigne. Je ne m’attendais pas à la trouver à l’étage de la morgue, prostrée sur un des sièges, non loin de la pièce où on demandait aux proches de venir identifier un défunt. « Florence, mon Dieu, pourquoi tu es là ? Qu’est-ce qui se passe ma chérie ?! » Je m’installai près d’elle et la pris dans mes bras, la berçant doucement en lui caressant les cheveux alors que les gars se tenaient à bonne distance pour nous offrir de l’intimité. J’étais loin de m’imaginer que l’ex de ma cousine se trouvait là alors que e l’avais aidée à passer la frontière pour se réfugier dans notre famille et commencer une nouvelle vie, loin de tout ça. « Ils t’ont appelé pour venir identifier quelqu’un ? Qui ça ? » Elle parvint péniblement à me le dire et j’ouvris de grands yeux. « QUOI ? Et le bébé ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Madre de dios ! » Je me signai à multiples reprises pour finalement inciter mon amie à se lever pour la sortir de cet environnement macabre et tenter de calmer ce qui l’agitait, panique, incompréhension, terreur et désespoir. Je ne la lâchais pas d’une semelle, la tenant fermement contre moi. « Ma chérie, il faut que tu m’expliques précisément ce qui se passe pour que je sache comment t’aider, tu comprends ? Je vais m’occuper de tout ! DE TOUT ! Tu vas venir chez nous, il y a de place ! Je vais prendre soin de toi ! »






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Florence Fleury-Arnaud
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Message9-1-1 It's an emergency EmptyLun 29 Aoû - 16:39

    Quelques heures auparavant, Andrew était venu déposé la petite chez moi, la petite Eléonore parce qu'il devait faire quelques courses importantes et qu'il serait plus tranquille sans elle, chose que je pouvais comprendre. Faire des courses avec un bébé sur les bras ça ne doit pas être facile, surtout si c'est autres choses que de la nourriture évidemment, parce que si ce n'était que ça, il ne me l'aurait pas confiée, il ne l'avait encore jamais fait pour si peu. Là, ça me semblait être suffisamment important pour qu'il me la confie, avec un stock de couches, de lingettes et même des vêtements de rechange en quantité un peu trop importante, mais ça c'est du Andrew tout craché, il a tellement peur de ce qui pourrait arrivé. Pourtant, j'aurais du prévoir ce qui allait se passer, il n'avait pas fait ça dans ce but là, mais pour une autre raison bien plus sinistre, raison que je n'avais pas encore devinée malheureusement. Je le savais dépressif, et là, il ne semblait pas l'être plus que de raison, pas plus que d'habitude alors je n'avais pas forcé la chose à l'interroger sur la nature de ces quelques courses qu'il devait faire. Il m'avait pris dans ces bras, très fortement, comme s'il savait qu'il ne me reverrait plus jamais. Quand j'y repense, je me dis que j'ai été bête, que je n'aurais pas du le laisser partir, mais comment aurais-je pu le deviner ? Avec lui, j'ai deviné tellement de choses, tellement, je l'ai souvent soutenu, très souvent, et jusqu'à présent, j'ai toujours réussie à lui faire garder la tête hors de l'eau pour qu'il ne se noie pas, j'avais réussi ce tour de force, mais il faut croire que je n'ai pas été assez forte et attentive la dernière fois pour voir les signes plus que dangereux. Carmen était partie, mais il y avait la petite, je pensais qu'il ferait les efforts nécessaires pour elle. Je le pensais sincèrement capable de surmonter cela, mais finalement, non, il n'aura pas réussie cette mission. Mais pour le moment, je ne m'en étais pas encore rendue compte, ça ne saurait tarder. Il m'avait donc dis qu'il en avait pour quelques heures et qu'il passerait la chercher ce soir, que si vraiment, il y avait un soucis, je pouvais l'appeler au cas où mais il n'y eut pas de soucis. J'aurais préféré que cela se passe mal pour que je l'appelle et qu'il vienne voler à mon secours, mais non, ça n'avait pas été le cas, il avait ainsi donc pu faire sa besogne. Il était tard, la petite s'était endormie quelques minutes après son repas du soir et j'étais toujours sans nouvelles d'Andrew. Je décidais de l'appeler sur son téléphone portable, puis son fixe, sans résultats. Je décidais donc de me rendre chez lui, puisque son appartement n'est pas si loin que ça du mien. En même temps, cela promènerait la petite même si elle dormait déjà. Je montais à son appartement, je frappais à la porte, puis je sonnais, je frappais à nouveau mais toujours rien. Je décidais donc d'appeler son téléphone fixe, qui sonna mais visiblement, il n'y avait toujours personne pour répondre. J'appelais alors son portable, et il sonna dans l'appartement. Il était donc forcément là, mais je n'avais pas la clé. Alors je décidais d'aller voir le concierge, lui expliquant la situation et après quelques minutes de négociations, il se décida à aller m'ouvrir l'appartement d'Andrew.

    C'est là que la scène d'horreur apparue. Il était là, sur le canapé, d'apparence paisible, parce qu'il était mort. Aussitôt, les larmes coulèrent sur mon visage et sans comprendre je pleurais sur l'épaule du pauvre concierge qui ne comprenait pas la situation. Je restais dans cette position quelques minutes avant de tenter de me ressaisir, montrant la scène au concierge qui appela les pompiers immédiatement. Je n'en étais pas capable tellement ma voix était chevrotante. Il y avait un grand verre sur la table, avec un bouteille de whisky, et une boite vide de médicaments, ainsi qu'une lettre, faisant office pour ainsi dire de testaments. Je la prenais dans mes mains et je tentais de la lire alors que mes yeux étaient encore bien humides et que de nombreuses larmes coulaient encore. Si nous avions été dans un film, une musique douce et triste aurait certainement était présente en fond sonore avec la voix d'Andrew



    " Chère Florence , je suis désolé d'en être arrivé là, mais je ne pouvais plus, c'était au dessus de mes forces, j'ai dû me rendre à l'évidence, ce monde va trop vite pour moi. Je n'y arrive plus Florence, alors j'ai décidé de le quitter. Tu auras réussi ce que personne d'autres n'a jamais réussi, mais cette fois la marche aura été trop haute. Tu n'as pas à t'en vouloir, tu as fait plus que ce que n'importe qui d'autres à fait. J'aimerais pouvoir te dire qu'un jour nous nous reverrons dans un autre monde, mais je ne sais pas s'il existe vraiment. Peut être à bientôt, chose que je n'espère pas. Je te confie Éléonore, si tu le veux bien. Je sais qu'elle sera bien entre tes mains, que tu t'en occuperas bien mais si la charge est trop lourde pour toi, je comprendrais bien entendu, tu as déjà tellement fait pour moi. Sache que tu as été la meilleure chose qui me soit arrivé depuis mon réveil de ce long coma. Je ne sais pas comment j'aurais pu faire sans toi, mais je suis désolé, tu vas à présent devoir faire sans moi, mais tu es belle, forte, courageuse, tu peux le faire, je le sais, tu as été courageuse pour nous deux, tu pourras l'être pour toi seule à présent et pour Éléonore si tu décides de la garder, chose que j'espère de tout mon cœur. Prends soin de toi surtout. Andrew qui t'aime. "

    Lorsque j'ai fini de lire cette lettre, j'étais en pleurs, encore plus que lorsque je l'ai découvert sur ce canapé, paisible, au calme, comme rarement je l'avais vu auparavant, parce que même dans ces moments où il allait bien, il y avait toujours quelques choses dans son regard qui faisait qu'il n'était pas aussi calme qu'il le voudrait. Le concierge venait de finir de passer son appel, il pensait peut être qu'il y avait quelques choses à faire pour le sauver mais ce n'était plus la peine. Andrew avait du ingurgiter la mixture dès son retour à son appartement. Il me connaissait bien pour savoir que je viendrais à son appartement pour le découvrir puisque la lettre n'était pas adressée à quelqu'un d'autres. Il était mort, mon meilleur ami était mort, parce que lors d'une nouvelle épreuve, je n'avais pas été là pour le soutenir. Bien sûr dans sa lettre il me disait que ce n'était pas de ma faute, mais c'était une bien maigre consolation. Si j'avais réagit à ces quelques signes, le trop plein de couches et de vêtements de rechanges, cette dernière accolade bien trop grande pour de simples courses, mais non, je ne l'avais pas fait et Andrew avait profité de cela pour s'enfuir, pas comme Carmen, mais pour s'enfuir de façon, cette fois-ci définitive, un suicide par ingurgitation d'alcool fort et de médicaments, la boite entière visiblement, si elle n'était pas neuve, chose que je ne savais pas. Le temps sembla s'arrêter pour moi comme si voir mon meilleur ami figé sur ce canapé avait eu cette effet là, et les larmes coulaient de façon plus ou moins régulière sur mes joues lorsque les pompiers arrivèrent pour tenter de faire quelques choses mais dans mon regard ils comprirent que ça ne serviraient à rien, qu'Andrew nous avait quitté depuis déjà plusieurs heures sans doute. Ce fut la folie, une folie que je ne comprenais pas, que je ne réalisais même pas. J'étais tellement sous le choc. Moi qui ne savait pas où j'en étais avec Jasper, j'allais me retrouver avec une gamine de quelques mois sur les bras. Bien entendu, j'allais accepté cela, je ne pouvais pas la laisser même si elle aurait été peut être mieux dans une famille d'accueil avec des parents adoptifs ayant une vraie expérience, ou étant mieux préparé psychologiquement. Mais qu'importe, je ferais de mon mieux pour que le dernier souhait de mon meilleur ami se réalise. Tout se passa ensuite très vite alors qu'en vérité, cela a duré des heures. La police arriva, et je leur expliquais la situation. Ils prirent quelques photos, mes empreintes aussi pour les dissocier de ce qu'il y avait dans l'appartement, au cas où ce ne serait pas un suicide, mais il n'y avait pas de doutes à avoir là dessus. Je le savais, et la lettre qu'il avait écrite était bien de sa main, c'était son écriture, sa façon de dire les choses. Je ne cessais de pleurer, puis ils nous emmenèrent, Eléonore et moi à l'hopital, à la morgue, la police avait demandé une autopsie, au cas où les conclusions ne seraient pas celle du suicide. C'était à ce moment là que la pression retombait et que je me sentais seule, incapable d'affronter la situation, et que j'appelais Lyla. Je n'avais personne d'assez proche géographiquement parlant. Ma voix était toujours chevrotante, je pleurais à moitié. Elle me dit donc qu'elle arrivait le plus vite possible alors que nous étions au milieu de la nuit. Quand elle arriva, j'étais là, assise sur un siège, je ne savais même pas si je devais partir ou rester ici ... Mais sa présence réussie à m'apaiser un peu. Je pleurais contre son épaule, mon réservoir de larmes n'étant pas encore vide alors que je n'avais jamais autant pleurer que ça.

    " C'est Andrew, il s'est suicidé alors qu'il m'avait demandé de garder sa petite ... Et il n'est jamais revenu ... Je l'ai appelé mais rien ... Je suis allé le voir chez lui et je l'ai trouvé ... comme ... ça ... "

    Les larmes étaient tellement présentes que je n'arrivais pas à en dire plus pour le moment, ce n'était pas possible. Si elle n'avait pas été là, je ne sais pas ce que j'aurais fait, je me serais complètement effondrée en prenant conscience de tout ça. Je ne sais pas comment je vais faire, je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir, je ne sais pas, mais je vais le faire, il le faut et Lyla m'aidera.
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Message9-1-1 It's an emergency EmptyJeu 1 Sep - 16:40





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Il existait des façons bien plus fun d'occuper ses soirées que de se rendre à la morgue d'un hôpital et ça, j'étais certaine que Florence le savait, ce qui signifiait qu'une mauvaise nouvelle m'attendait à l'arrivée et je n'étais pas certaine d'être prête à l'encaisser. Ces derniers mois avaient été agités et j'aurais apprécié un peu de calme et de sérénité, elle aussi. J'avais l'impression qu'elle était encore plus malchanceuse que Cinzia et moi réunies et ce n'était pas une mince affaire ! Florence, elle qui était si gentille et prête à tendre la main, elle qui méritait sa dose de bonheur plus que n'importe qui au monde. Je ne me fis pas prier pour accourir et voler à sa rescousse, je lui avais fait promettre de me contacter si elle avait besoin de quoi que ce soit et je ne comptais pas me trouver des excuses et l'abandonner. Il me fallut un temps infini pour faire la route entre Staten Island et Brooklyn et je regrettai l'époque où j'étais encore en ville, c'était parfois plus simple pour ce genre de trajet, être excentrée rendait certains voyages en voiture de vrais parcours du combattant. A son ton et aux larmes que j'entendis, j'aurais voulu pouvoir me téléporter pour la soutenir au plus vite. J'étais partie dans la précipitation, dans une tenue qui ressemblait plus au pyjama qu'à des vêtements mais ça m'était égal, il n'y avait pas une minute à perdre. Je parcourus les couloirs de cet hôpital que je connaissais bien, l'anxiété accrochée au coeur et la crainte de ce qui se trouvait au détour d'un couloir. Elle ne me ménagea pas, me balançant la vérité sans prendre de gants et je me la pris en pleine gueule. Andrew n'avait pas vraiment d'importance pour moi, bien qu'il soit le meilleur ami de Florence et le père de ma petite cousine, fille de Carmen. J'avais tenté de convaincre ma cousine de garder la petite et de l'emmener avec elle au Mexique ou de la confier à quelqu'un de notre famille mais elle refusa, assurant que son père saurait gérer. Elle avait eu tort ! Je ne savais pas si je devais l'appeler pour lui expliquer ou bien si je devais laisser les choses se faire comme Linch l'avait décidé. Après tout, Carmen s'était tirée et l'avait laissé avec tout ça sur les bras, il était normal que ses volontés soient respectées en priorité. Mon premier réflexe fut de dire à Florence que j'allais récupérer la petite et m'occuper d'elle mais je me ravisai, je n'étais pas seule et je doutais que Lucky apprécie. De plus, je n'avais pas à assumer les erreurs des autres, cela dit, Florence non plus.

Je la serrai contre moi, ruminant, me demandant comment on pouvait être irresponsable au point d'abandonner une deuxième fois une pauvre gamine. J'en voulus à Carmen et puis à lui, qui semblait pourtant stable et bien sous tous rapports. Je ne savais pas ce que ça faisait d'être parent, j'aurais la joie ou le désespoir de le découvrir très bientôt mais j'ignorais comment on pouvait trouver le courage ou la lâcheté de laisser un bout de soi dans la nature, sans se soucier des conséquences. Se suicider ! SE SUICIDER ! Madre des dios ! Pauvre âme ! « Il a laissé une lettre, pour expliquer pourquoi ? » m'enquis-je enfin alors que la petite reposait dans sa poussette et que je lui trouvais des airs de ma cousine. Je soupirai, tout ça allait être difficile. Je déposai un baiser sur le front de mon amie et me redressai. « Tu as fini ici ? On va aller récupérer tout ce qu'on peut chez lui pour la petite, je vais y aller moi, avec Dante et Tony pendant que tu attendras dans la voiture et puis on passera chez toi, te prendre des affaires et on va rentrer à Staten Island, on va t'installer confortablement et puis je vais te faire à manger, ok ? Demain, j'appellerai ton boulot et je verrai pour les démarches, enterrement et cie. Tu sais comment il voyait ça ? » Je me levai, essayant de lui transmettre un peu de mon énergie et surtout de faire disparaître le malaise qui avait pris possession de moi et dont je ne parvenais pas à me défaire, sans doute à cause de l'ambiance qui régnait ici. Une ambiance de mort ! « Viens ma poulette, on bouge de là, ça me met mal à l'aise ! » Je lui pris le bras et posai les mains sur la poussette pour l'inciter à en faire de même et à essayer de lutter contre l'état de choc. Je fonçai tête baissée dans l'appartement du défunt, emplissant des sacs de vêtements de la petite, de peluches et de tout ce qui aurait pu lui être utile, glissant une photo de ses parents, touts ces souvenirs auxquels elle aurait besoin de se raccrocher quand elle serait en âge de comprendre. Je pleurai tout du long, incapable d'expliquer pourquoi à mon garde du corps mais je fis en sorte de tout dissimuler quand je fus de retour dans la voiture. Elle n'avait pas besoin de ça. « Qu'est-ce qu'il te faut chez toi ? Tu veux que je m'en charge aussi ? » demandai-je en mettant ma ceinture de sécurité.





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Message9-1-1 It's an emergency EmptyJeu 15 Sep - 14:32

    C'était la tempête dans ma tête, un véritable ouragan qui venait de ravager tout les potentiels plans que j'avais pour un potentiel avenir qui n'était plus possible à présent, mais je n'en avais pas encore conscience tellement j'étais triste et en pleurs depuis plusieurs heures. Mais je n'arrivais pas à faire face, cela ne m'était pas possible, je le sentais bien, mes tripes étaient prises dans un marasme de jérémiades difficiles à digérer. J'avais quand même eu le réflexe d'appeler Lyla, et heureusement dans doute, parce que je crois que je serais encore ici à me morfondre, à pleurer sur mon sort. J'aurais fini par encaisser le choc et partir d'ici, réveillée par les pleurs de la petite, je ne saurais dire, parce que je n'avais jamais fait face à ce genre de situation encore totalement inédite pour moi. C'était une situation de grande crise, comme si le sort venait de s'acharner sur moi en quelques heures. Mon meilleur ami venait de se suicider et me confiait la charge de sa petite. Je venais donc de perdre un pilier dans ma vie et de devenir en quelques sortes mère de famille, alors que je suis terriblement seule côté cœur, cherchez l'erreur, je suis sur qu'elle est énorme. Lyla était arrivé et je venais de lui dire tant bien que mal l'était de la situation cauchemardesque qui me tombait dessus. Elle me prit alors dans ces bras ce qui me fit du bien, mais ça ne suffirait pas. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas si je devais réaliser ce qu'Andrew voulait, je ne savais pas si je réussirais. Mais peut être que pour certaines choses, il vaut mieux ne pas avoir été vraiment préparé à les affronter de peur de ne pas y arriver, n'est ce pas ? Pourtant, ce n'était pas aussi simple que ça. Pourquoi devrais-je assumer cela ? Lyla tentera peut être de contacter sa cousine puisque après tout, elle avait mis au monde cette petite Éléonore, non ? Peut être, ce n'était pas la priorité du moment de toute façon. Puis, mon amie me demanda s'il avait laissé une lettre. J'opinais de la tête, incapable d'en dire plus, comme si j'étais devenue muette ou quelques choses dans ce gout là. Lyla me dit alors tout un tas de chose, mais je ne disais rien, faisant juste oui de la tête, je n'étais plus en état de lutter contre quoique ce soit. Elle aurait très bien pu me dire d'autres choses que je l'aurais aussi accepter, je suppose. On repassait donc chez Andrew pour prendre des affaires pour la petite, puis chez moi quelques instants, je prenais des affaires de rechanges avant de m'engouffrer dans la voiture à nouveau et de partir chez Lyla et Luciano.

    " Je vais prendre quelques affaires, ça ira vite, ne t'en fait pas. "

    Je commençais à reprendre un peu le dessus, mais ça restait compliqué encore même si les larmes se faisaient moins lourdes, plus légères, parce que j'avais du perdre des litres d'eaux tout simplement, mes glandes lacrymales devaient être vides. Je revenais donc à la voiture, parce qu'il le fallait fermant la porte de mon appartement avec une certaine fatalité. Je ne savais pas de quoi mon futur allait être fait, mais quoiqu'il en soit, il serait chamboulé pour les semaines à venir, et peut être même les années à venir, les décennies à venir. Un jour, je devrais dire tout cela à mes parents qui sont à la Nouvelle-Orléans. Je ne voulais pas encore leur faire peur, je ne voulais pas les voir débarquer en catastrophe tant que je n'en saurais pas mieux pour moi-même, la petite, pour Andrew aussi parce qu'il ne pouvait pas rester indéfiniment dans cette case à la morgue.

    " Je crois qu'il voulait être enterré en Angleterre, avec ces parents. On n'en a jamais parlé, parce que ... parce qu'il ne devait pas agir de la sorte, mais je pense que c'est ce qu'il aurait voulu. "

    Oui, je répondais à cette question maintenant alors qu'elle me l'avait posée alors que nous étions encore à l'hôpital, tout à l'heure, mais j'avais été bien incapable de lui répondre. Nous avancions donc pour arriver bientôt chez les Gambino.
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Message9-1-1 It's an emergency EmptySam 17 Sep - 22:05





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La mort, j’y fus confrontée durant mon engagement au sein de l’armée américaine et on ne pouvait pas dire que c’était une promenade de santé. Quand il s’agissait des autres escadrons, ça restait difficile à encaisser mais supportable. Et puis ça touchait quelqu’un de vraiment proche et on peinait à accuser le coup, il nous fallait le temps et suffisamment d’énergie pour continuer à avancer. Puis j’avais perdu toute mon unité et j’avais eu la chance d’être dans le coma suffisamment longtemps pour que tout le monde ait pu faire son deuil. Je repris connaissance et appris que j’étais la seule rescapée. Ca faisait un choc et ça ne poussait pas tout de suite à vouloir faire son possible pour mener une vie hors du commun, une vie dont ils auraient tous été fiers, une vie qu’ils auraient voulu avoir et qu’ils auraient mérité. Alors perdre un ami, je n’osais imaginer ce que ça faisait, surtout quand il s’agissait de son meilleur ami. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi n’avait-il rien dit ? Autant de questions qui hanteraient Florence jusqu’à la fin de sa vie et pire encore que sa disparition, il avait laissé une gamine sur le bord de la route et contraignait une jeune femme à s’en occuper à sa place. A mon sens, c’était la pire preuve d’égoïsme qui soit mais je me gardai bien de donner mon opinion, elle n’avait pas besoin de ça et me montrer médisante ne ramènerait pas le père de cette pauvre gamine. Mais moi qui m’apprêtais à donner naissance à un petit être bourré d’innocence, je ne pouvais envisager de l’abandonner comme ça, volontairement, du jour au lendemain, en espérant qu’une âme charitable s’en occuperait à ma place. On nageait en pleine délire, putain de merde ! Je gardai la petite près de moi le temps que sa nouvelle mère d’adoption aille chercher des vêtements, j’en profitai pour passer un coup de fil à Luciano, pour lui faire un petit point sur la situation et le rassurer un maximum. Il avait l’air exaspéré par le geste de ce type inconnu au bataillon, e lui dis que je partageais pleinement son opinion et lui dit que nous ne tarderions pas alors que la journaliste faisait son apparition et grimpait à nouveau dans la voiture pour qu’ils se mettent en route vers le domaine Gambino. Un vrai cocon d’amour et de sécurité, c’était exactement ce dont elle avait besoin.

« On s’occupera de ça dans les jours à venir, ma chérie, pas besoin de te tracasser de ça pour le moment. T’as besoin de dormir un peu et de prendre du recul. Soit je garde la petite avec moi pour que tu te reposes, soit tu peux la garder, y a un appartement vide au-dessus du nôtre, tu peux t’y installer. Il est complètement aménagé, faudra juste faire un brin de ménage et quelques courses. » Je lui serrai la main de toutes mes forces, pour lui assurer que j’étais là et que je ne m’envolerais pas. Le reste de la route se passa dans un silence de mort, sans mauvais jeu de mots. Une fois que nous fûmes devant le petit immeuble entouré d’immenses villas dont la principale n’était pas si loin que ça, Dante nous ouvrit la portière et se chargea des sacs avec Tony sans poser la moindre question et je fis signe à mon amie de me suivre. Pour ce soir, je lui installerais le canapé lit et la ferait dormir dans notre salon, je ne voulais pas qu’elle soit seule. « Dis, tu as faim ? » m’inquiétai-je en la défaisant de sa veste et en l’accrochant. « Ce soir, tu dormiras ici, je préfère, histoire que tu puisses demander si tu as besoin de quoi que ce soit, tu seras juste là quoi ! Tu es ici chez toi, tu t’installes comme tu veux et tu prends ce que tu veux. Si Tu as faim, je te prépare quelque chose. » Je ne lui laissai pas vraiment le choix, je la poussai doucement vers la cuisine alors qu’elle tenait la petite contre son cœur comme si elle allait se briser en mille morceaux d’ici peu. « Ca va aller ma chérie ! Je vais t’aider, je te le promets ! Je ne te lâcherai pas ! » Un baiser bruyant sur la joue et je me mis en route pour préparer des pâtes à la sauce tomate, me disant que ce serait toujours ça de fait pour le dîner. « Tu sais quoi ? Je vais t’installer le canapé et tu devrais te reposer un peu avec la petite, non ? »





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Message9-1-1 It's an emergency EmptyMer 5 Oct - 23:52

    J'étais perdue, je ne savais plus quoi faire, vraiment, enfin si, mais mon cerveau n'arrivait pas à analyser la situation parce qu'il se trouvait devant un cas de force majeur, un cas qu'il n'avait encore jamais envisagé malheureusement. J'aurais préféré que cela n'arrive pas, jamais, mais voilà, c'était ainsi que les choses se sont faites, il m'avait bien caché son jeu pour une raison que j'ignore ou presque. Je le savais dépressif, vraiment, mais jamais je n'aurais pensé qu'il saute le pas. Il y a la petite, je pensais qu'il tiendrait le coup pour elle, mais peut être voulait-il quelques choses d'autres pour moi, je ne saurais dire. Peut être qu'il me voulait mère alors que je n'avais pas même envisagé de l'être, et que j'étais célibataire. Je ne saurais jamais, mais son plan avait été au moins calculé la veille ou dans la matinée. Il savait que ça ne me dérangeait pas de garder la petite quand je le pouvais parce qu'au fond, je la considérais un peu comme ma fille, mais jamais je n'aurais pensé qu'elle le deviendrait en quelques sortes. Il allait falloir faire tout un tas de papier mais la paperasse sera réglée plus tard. Là, je devais tenter de me réveiller de ce cauchemar que je vivais éveillée. J'étais passé pendre des affaires pour elle puis pour moi avant de me diriger avec Lyla donc, en direction du domaine Gambino. Elle me disait que pour l'enterrement d'Andrew, nous verrons cela dans les jours à venir, une fois que tout sera un peu plus calme si vous voyez ce que je veux dire.

    " Je ne veux pas non plus te prendre trop d'espace donc je vais rester avec la petite dans l'appartement, comme ça, je ne serais pas loin de vous mais je serais indépendante. Histoire de quelques jours de toute façon, je ne veux pas trop rester, juste que je digère tout ça, enfin je crois. "

    Oui, je ne voulais pas la mettre à mal même si je savais que ça ne serait pas le cas, mais voilà, je ne tenais pas à rester trop longtemps en dehors de chez moi et du boulot. Mais une chose était certaine, ma vie allait changer, parce que c'est comme ça que ça doit se passer maintenant. Moi qui avait des vues sur Jasper, je ne savais pas si cela allait être possible au final, peut être que je me faisais des films, peut être pas, mais peu importe, je pensais à tellement de choses à la fois que je ne pensais finalement à pas grand chose. Nous arrivions donc finalement au domaine. Pour ce soir, j'allais donc dormir dans leur salon, mais demain, et pour quelques jours je prendrais place dans l'appartement qu'elle m'avait indiqué, histoire que je ne sois pas loin, mais aussi, que je n'empiète pas sur leur vie de couple.

    " Je n'ai pas très faim, non, toute cette histoire m'a carrément coupé l'appétit, je te l'avoue, mais je resterais là, je ne peux pas aller bien loin, ça devrait bien se passer. "

    Mais déjà, Lyla faisait en sorte de me préparer un plat de pattes, parce que ma vie en dépendait. Je ne savais pas si j'en mangerais vraiment, peut être que oui, peut être que non, je n'en savais rien, parce qu'en la voyant préparer le plat, mon estomac me disait oui, mais mon esprit me disait que j'avais d'autres choses à penser que mon estomac justement, comme si depuis la découverte d'Andrew, mon corps était en perpétuel changement, une lutte intestine pour ne pas sombrer. Elle me dit qu'elle allait m'installer le canapé et que je devrais me reposer. Elle avait raison, parce que je n'étais plus vraiment capable de raisonner convenablement. J’acquiesçais de la tête donc avec un maigre sourire, mais c'était tout ce que je pouvais fournir.
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Lyla Gambino
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Message9-1-1 It's an emergency EmptyVen 7 Oct - 20:56





I promised I'd always be there for you
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Elle s’endormit avant que je n’aie eu la chance de terminer la préparation du moindre plat. Lorsque mon mari rentra, je lui fis un petit topo et lui proposai de m’aider à ranger un peu son ancien appartement pour que Florence et la petite puissent s’y installer. Mon intimité n’était pas en danger mais je craignais pour son bien-être, se retrouver au beau milieu de la vie d’un couple n’était pas évident et je me dis que si elle préférait être un peu seule, ce serait le meilleur moyen de le lui permettre. Nous y passâmes la soirée tandis qu’elle dormait à poings fermés et lorsqu’elle rouvrit les yeux, tout était prêt. Elle ne s’éternisa pas, comme elle me l’avait annoncé, à mon plus grand désarroi tandis que je l’aidais à ranger ses affaires. « T’es sûre que tu veux déjà rentrer ? Parce que tu ne nous gênes pas, je veux dire, je sais bien que je suis un peu grognon avec la grossesse mais ce n’est pas contre toi. Et puis oui, on se dispute souvent avec Lucky mais c’est parce qu’on se chamaille pour rien, ça nous amuse bien mais ça met de l’animation. Même si je comprends, tu as besoin de calme. » Ca me rendait malade, je ne voulais pas la laisser partir et toutes les excuses étaient bonnes pour tenter de la convaincre de rallonger son séjour. Elle serait trop loin de moi pour que je puisse m’assurer que tout allait bien et ça me déplaisait, je n’aurais pas l’occasion d’être une bonne amie, comme ça, à distance. « Peut-être que je pourrais te préparer des tas de plats, t’aurais qu’à les congeler, nous faudra bien deux jours pour tout faire, c’est quoi deux jours, hein ? » demandai-je en fermant sa valise alors que je savais qu’elle me répondrait d’un sourire et déclinerait ma proposition, parce qu’elle devait avoir envie de se retrouver chez elle et de pouvoir prendre la pleine mesure des changements de son existence. « J’ai pas envie que tu partes, tu sais et j’ai peur que tu aies besoin et que tu n’appelles pas ! Et je suis loin et ça m’ennuie, surtout que je suis de plus en plus fatiguée et que je vais éviter la voiture un maximum mais je viendrais. Quoi qu’il arrive, si tu as besoin de quoi que ce soit, tu dois m’appeler et je viendrais, je te le promets ! Ca va aller, avec la petite ? Tu vas faire comment ? Et sans lit pour elle ? »




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Florence Fleury-Arnaud
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Message9-1-1 It's an emergency EmptyJeu 13 Oct - 18:01

    Cette situation n'était évidente pour absolument personne, c'était une évidence surtout pour moi, mais je ne voulais pas être un poids quelconque pour ma meilleure amie, bien au contraire. Je savais que foncièrement, je ne la dérangeais pas vraiment, mais même, ce n'était pas mon fort de m'imposer à elle, et de rester dans cette appartement qui ne m'appartenait pas. Ce n'est pas que je ne me sentais pas à l'aise, bien au contraire, je pourrais rester ici pendant des semaines sans doute, mais il fallait que je retrouve mes habitudes, chez moi, et que je m'en forge de nouvelles avec la petite, parce que cela allait être une autre paire de manches, mais pas un véritable soucis, je le savais clairement. Il suffirait de m'y habituer, de me dire que j'allais être une mère célibataire temporairement, avant que je ne puisse avoir la garde officielle de la petite. Je savais qu'il allait falloir de la paperasse, mais j'allais apporter tout ce qu'il fallait pour assurer à la petite la sécurité et un bien être convenable. Ce soir là donc, je m'endormais bien rapidement sans que Lyla ne puisse y faire grand chose. Mais très vite, trop vite à mon goût j'avais été réveillé par mademoiselle. Elle n'avait pas pleurée très longtemps avant que je ne réagisse, une trentaine de secondes peut être. Si j'avais su, j'aurais fait une cure de sommeil avant de l'avoir avec moi, mais je n'avais pas été préparée à cela, aucunement. Je passais donc quelques jours avec Lyla et Luciano avant de l'informer que j'allais repartir chez moi, parce que je le devais et que je le voulais aussi, un peu. Il ne fallait pas qu'elle s'inquiète, le temps où je me serais passé de ces services pour certaines choses était bien révolu. Après tout, elle était enceinte, donc psychologiquement prête à s'occuper d'un enfant, surtout qu'elle n'allait avoir que quelques mois de plus que la sienne au final, n'est ce pas ? En tout cas, elle ne voulait pas que je parte, je pouvais le voir dans son regard, je pouvais l'écouter dans ces propos, même si elle savait très bien que je m'étais fixée sur ce but là, et que rien ne me ferait changer d'avis, même ces yeux de merlans frit. Sa dernière question était cependant la plus pertinente, mais les affaires d'Andrew avait été mis dans un garde meuble à ma disposition, puisqu'il était à mon nom et que j'étais celle qu'il avait désigné de façon plus ou moins légal concernant ces affaires. Tout avait été mis là-bas pour libérer l'appartement, afin que le propriétaire puisse le re-louer. De nos jours, on attend à peine que les cadavres soient froids, mais c'est le business, que voulez-vous.

    " Ne t'en fais pas pour moi. Je vais aller lui récupérer son lit, son parc, et toutes ces affaires, elle ne sera pas pris au dépourvu. Tu sais très bien que je ne pars pas parce que je ne veux plus te voir voyons. Mais il faut que je prenne mes marques chez moi, que je reprenne mes marques pour en dessiner de nouvelles avec la petite. Je vais d'abord l'installer dans la chambre et quand elle grandira, elle prendra la chambre d'ami que j'ai chez moi. Rassure-toi, je t'appellerais si j'ai le moindre soucis. Il faut que tu arrêtes de te faire trop de soucis pour moi. J'ai vraiment apprécié ces quelques jours ici, ça m'a permis de prendre conscience de tout ce qui allait m'attendre. Mais je ne peux pas rester dans cette situation trop longtemps. Merci encore pour tout. "

    Et je la prenais dans mes bras parce qu'il le fallait. J'allais donc passer par le garde meuble pour prendre quelques affaires, notamment le lit de la petite pour le placer dans ma chambre et quelques autres petites choses. Une nouvelle vie m'attendait, pour le moment plus ou moins officieusement, mais bientôt, une fois que les papiers seront réglés, elle sera officiellement ma fille, ce qui me faisait encore assez bizarre, je dois l'avouer.
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