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Besoin de normalité
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MessageBesoin de normalité EmptyMer 2 Mar - 19:16


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Besoin de normalité


feat Josef M. Miller



Ma vie devenait de plus en plus compliquée alors que je faisais tout pour la simplifier. Pourquoi avait-il fallu que j’accepte de récupérer de l’argent pour un type que je ne connaissais pas ? Pour pouvoir reprendre mes études plus rapidement bien sûr. Mais rien n’avait fonctionné comme je l’avais pensé… J’évitais soigneusement de repenser au kidnapping dont j’avais été victime et qui avait fait prendre à ma vie un tournant des plus sombres ! Car oui… Je ne me voilais plus la face ! Jamais je ne pourrais quitter ‘‘la famille’’. Du moins je ne pourrais jamais le faire en vie ou sans mettre en danger Pénélope.
C’est en pensant à tout cela que je flânais le long des rues comme un type normal. Mais est-ce que je l’avais été un jour ? Oui, mais cela datait maintenant. Mon regard se posa alors sur une maquette et un sourire apparu sur mon visage auparavant soucieux. La boite dans la vitrine venait de me faire penser à une personne qui m’avait toujours fait me sentir normal et pas comme un ado fugueur et instable. Je ne prenais pas le temps de regarder le prix et je rentrais acheter cette petite merveille pour Alexie… Il y avait un moment que je n’étais pas passé lui faire un petit coucou par manque de temps et maintenant que je bossais de nuit dans le Bronx je n’irais sûrement plus manger dans le Parc. En sortant du magasin je décidais d’appeler la jeune demoiselle pour lui dire que j’allais passer mais je me rendais compte que mon téléphone n’avait plus de batterie…


- Saleté portable toujours à plat…


Je le fourrais dans ma poche et grimpais dans le bus qui arrivait juste au bon moment. Je me calais dans un siège contre la fenêtre et rêvassais pendant les dix minutes du trajet. Je me serais presque endormi si le chemin avait été plus long. Mais quoi de plus normal puisque c’est dans les transports en communs qu’il m’arrivait de squatter et dormir lorsque je fuguais. Cette période de ma vie ne comportait pas que des bons souvenirs mais c’était elle qui m’avait permis de rencontrer Alexie.
Je me rendais chez Josef, le frère de la jeune femme. Arrivé au pied de son immeuble je détaillais ma tenue qui était on ne peut plus classique dans le reflet d’une vitre. Un jean brut, un t-shirt manches longues gris clair caché par une veste en cuir et comme souvent, des converses. Impatient, je me rendais devant la porte et sonnais. Je ne fus pas étonné que Josef m’ouvre puisque je venais de frapper à sa porte et que je n’avais pas prévenu de mon arrivée. Avec un sourire, je saluais le trentenaire.


- Bonjour ! Je viens voir Alexie. Elle m’a envoyé un message pour dire qu’elle serait ici ce week-end, dis-je en indiquant le paquet.


La première fois que j’avais réellement parlé à Josef c’était lorsque j’étais venu chercher Alexie pour son bal de fin d’année. Lorsque j’avais appris qu’elle n’avait pas de cavalier je m’étais immédiatement proposé et c’est comme cela que j’avais rencontré sa famille. Nous ne sortions pas ensemble mais j’avais tout fait dans les règles, y compris de louer une voiture avec chauffeur car je n’avais pas le permis à l’époque. Cette pensée me fit sourire !


- Ça va ? J’espère que tu ne dormais pas au fait ! ajoutais-je en tapotant la tête d'Ischia qui venait de faire son apparition.


Josef était pompier et j’espérais qu’il n’était pas en train de se reposer suite à une garde de nuit. Je remarquais aussi qu’Alexie ne semblait pas arrivée.




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MessageBesoin de normalité EmptyJeu 10 Mar - 10:36

Besoin de normalité × Benjamin & Josef

Mardi 8 Mars, fin de matinée.— Jour de repos, de A à Z.
De l’heure du levée à la tenue vestimentaire qui est tout sauf pour sortir. Vieux jogging, vieux tee-shirt un peu usé, Josef bug devant sa cafetière qui semble mettre un temps fou à vouloir finir ce liquide qu’il attend depuis déjà 5 longues minutes.
Il a l’impression d’avoir les traits du visage qui lui tirent sur tout le long, comme une gueule de bois, alors qu’il s’est contenté d’une pinte de bière hier soir avec Tony. A croire qu’il l’a mal digéré. Quoi qu’il en soit, il a intérêt à se bouger le cul avant qu’Alexie n’arrive.

— J’veux me laisser mourir dans mon pieu…

Quoi, t’as plus l’âge de ces conneries ? Petite nature.
Il s’appuie de ses coudes sur le comptoir, pose sa tête sur ses bras et attend… Sans remarquer que son café est prêt depuis déjà trois bonnes minutes.
Complètement à côté de ses pompes. Il serait même capable de se laisser aller à dormir là, comme ça, debout, rien à foutre pour peu qu’il ferme un peu les yeux et qu’il s’échappe dans le monde du sommeil.
Ischia jappe et Josef sursaute.
Traduction : Réveille toi mon gros, ton truc noir est prêt.

Il cligne des yeux et s’empare de la cafetière pour verser une bonne tasse du liquide fumant. Il l’emporte avec lui jusqu’à son canapé où Ischia a déjà trouvé sa place non loin de lui. Josef allume sur une chaine quelconque et se laisse happer par la chaine des infos puis par la rediffusion du premier épisode de Murder. Il reste captivé, réellement intéressé tout en buvant son café où il espère y trouver une source de motivation quelconque pour se bouger après la fin de l’épisode… qui se poursuit avec le deuxième.
Une technique bien filé par la chaine, il en est certain. Exprès pour le garder coller à son canapé, tasse désormais vide en main alors qu’Ischia roupille à ses côtés.
Fin du deuxième épisode. Josef est partagé entre l’envie que la chaine diffuse le troisième et celle qui lui ordonne de bouger son cul de là, d’avoir une tenue un peu plus présentable que celle qu’il porte et qu’il serait une bonne chose de faire un brin de rangement avant l’arrivée de sa sœur. Pas que ça soit le bordel monstre, mais il n’aime pas quand les choses trainent.
Enfin pas trop.

D’ailleurs, Alexie ne devrait plus tarder maintenant.

Josef se lève, s’étire en s’ébouriffant les cheveux et se stoppe net dans son geste lorsqu’il entend quelqu’un frapper à sa porte.

— Merde !

Déjà? Putain, il le savait qu’il aurait dû se bouger avant !
Il regarde son portable et y voit un message de sa sœur qui dit arriver bientôt… c’était il y a 5min. Est-ce qu’elle aurait pu faire aussi vite ?

Il part ouvrir la porte …

— Bonjour ! Je viens voir Alexie. Elle m’a envoyé un message pour dire qu’elle serait ici ce week-end
— Oh… Surprise. C’est pas ta frangine. A vrai dire, j’pensais que c’était elle. Je n’m’attendais pas à te voir Ben’.

Ben, Ben, Ben… Le dernier crush en date d’Alexie. Depuis que le jeune homme l’avait emmené au bal de promo, il était devenu une possibilité de vivre les choses de façons aussi normales que possible. Josef lui en était d’ailleurs silencieusement reconnaissant pour ça, d’avoir fait ce que bon nombre de mec avait refusé de faire pour Alexie.
La honte de se présenter devant ses potes avec une trisomique, vous comprenez.
Connard.
Benjamin avait même loué une voiture avec un chauffeur… si ça, ça n’était pas la classe pour un vrai premier bal de promo.

— Viens, entre. Fais pas attention au bordel.

Petit bordel, mais quand même.
D’ailleurs, le paquer que Benjamin tiens entre les mains n’échappe pas à Josef et il ne doute pas un seul instant qu’il soit pour sa sœur.
Beaucoup de chose entre en ligne de compte concernant l’affection que porte Josef au jeune homme qui est pourtant de très peu d’années sont cadet. Le fait qu’il ne voit en sa sœur qu’une jeune femme normal mais aussi parce qu’il a ce petit truc de candide, toujours polis et présent. Serviable au possible, on pourrait presque le croire manipulateur.

— Ça va ? J’espère que tu ne dormais pas au fait !

Son état psychologique était proche du sommeil mais non il ne dormait pas, même s’il n’en était pas loin.

— Non non, j’étais surtout entrain de comater devant une série depuis tout à l’heure. Il écarte les bras, sa tenue en dit long. Le piège des jours de congés.

Josef n'est pas du genre à trop se laisser aller, aimant fortement les virées en moto, faire du sport ou passer du temps chez ses parents pour y jouer du piano. Mais il est aussi un amoureux des journées à ne rien faire, s'échouant comme une baleine en détresse sur son canapé pour s'abrutir devant des conneries plutôt que de repenser aux horreurs vues lors des interventions...
Il s’empare de sa tasse vide avant de désigner le canapé qu’Ischia a déjà quitté pour faire la fête au nouveau venu.

— Installe toi j’t’en prie. Tu veux boire un truc ? Alexie ne devrait pas tarder.

D’où la raison pour laquelle tu devrais te bouger le fion à t’habiller…
Mais il se charge d’abord de se resservir une tasse de café chaud et de servir aussi Ben sur la boisson qu’il souhaite boire. Il emmène le tout jusqu’à lui avant de se laisser tomber mollement sur son canapé, sans trop de manière. C’est pas comme s’ils étaient dans un palace non plus…

— Alors quoi de neuf ? Je savais pas que t’avais un truc de prévue avec ma sœur aujourd’hui ?

Qui, au passage, aurait pu m’en parler avant d’ailleurs…
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MessageBesoin de normalité EmptyJeu 17 Mar - 22:53


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Besoin de normalité


feat Josef M. Miller



Je n’étais pas du genre à débarquer à l’improviste chez les gens mais cela m’arrivait parfois lorsqu’il s’agissait de personnes que j’appréciais. Alexie était l’une d’entres elles ! Depuis le jour où je l’avais défendu contre des connards le contact était bien passé entre nous… Elle appréciait le fait que je la traite comme une personne normale et cela était réciproque. Il faut dire que nos routes s’étaient croisées au moment même où plus personne ne croyait en moi. Les gens me voyaient comme un cas désespéré ! J’étais simplement un gamin complètement paumé et que ne se remettait pas de la disparition de ses parents. Ça, Alexie l’avait bien compris. Elle était aussi la seule fille, exception faite de Pénélope, avec qui j’arrivais à discuter sans bafouiller comme un con.
Nos discussions me manquaient… Mais je n’avais plus le loisir d’aller grignoter un morceau dans le parc où elle aimait se promener. Du coup je la voyais moins souvent ! En plus de cela, les derniers événements n’avaient pas aidé. Cependant, j’allais lui rendre une petite visite puisque je venais de tomber sur une maquette qui lui plairait forcément. Je l’avais acheté et je m’étais rendu chez son frère ! Si je n’avais pas prévenu de ma venue c’était parce que mon portable n’avait plus de batterie. Pour d’autres personnes j’aurais peut-être renoncé à la visite mais là non. Pis même son frère était cool !


Je ne fus pas étonné que ce soit lui qui ouvre puisque je venais de frapper à sa porte. Par contre Josef parut surpris et il m’expliqua bien vite pourquoi. Alexie n’était pas encore là… J’affichais brièvement une moue gênée. Je n’avais pas envie de déranger surtout que, comme il me le disait, il ne s’attendait pas à me voir et pensait justement que c’était sa sœur qui arrivait.


- Oh ! Je pensais qu’elle était déjà chez toi… Je voulais lui donner ça, expliquais-je en indiquant le sac cadeau.


Ce n’était pas l’anniversaire de la demoiselle mais la maquette m’avait fait immédiatement penser à Alexie. Et puis il n’est pas obligatoire d’avoir une raison pour offrir un cadeau à quelqu’un… du moins c’était mon point de vue depuis toujours.
Josef m’invita alors à rentrer en me précisant de ne pas faire attention au bordel. J’affichais un sourire.


- Quel bordel ? Ça se voit que tu n’as pas vu mon appartement après deux jours de congés passés à la maison, plaisantais-je.


En parlant de repos je fus soulagé d’apprendre que je n’avais pas réveillé ou déranger Josef qui était aujourd’hui en congé. Je riais en voyant le frère de mon ami écarter les bras pour m’indiquer sa tenue après m’avoir avoué qu’il comatait devant une série.
Je n’avais jamais été très télé mais depuis que j’avais changé de boulot il m’arrivait de me poser devant le petit écran.


- J’ai toujours été plus attiré par les consoles et jeux vidéo mais c’est le même genre de piège, précisais-je amusé. Tu regardais quoi comme série ?


Oui, j’étais curieux ! Mais ça, Josef le savait déjà… Je l’avais d’ailleurs été davantage à son égard lorsque j’avais appris qu’il était pompier. J’admirais énormément les pompiers depuis que j’avais croisé la route de Jeff. Ça aussi le frère de mon amie le savait !
Mais là, je saluais Ischia qui était venue me faire la fête et qui reniflait du côté de la poche de ma veste…


- Hé hé ! Tu veux une de mes barres de céréales hein ? dis-je alors que Josef me permettait de m’installer tout en me demandant si je voulais boire un truc.


Je jetais un coup d’œil pour constater que le trentenaire allait se servir un café. Je n’étais pas du genre chiant…



- Un café aussi… Ce sera parfait. Merci !


Josef arriva rapidement avec les cafés et s’installa pour me demander ce que je racontais de nouveau. Il précisa aussi qu’il ne savait pas que j’avais un truc de prévu avec sa sœur.


- Bah en fait… Ce n’était pas prévu, avouais-je en observant le brun. Alexie m’avait dit qu’elle serait chez toi et je suis tombé sur ça en me promenant, expliquais-je en indiquant le paquet. Ça m’a immédiatement fait penser à elle et j’ai voulu lui faire la surprise. Je comptais lui dire que j’allais passer mais la batterie de mon tél était à plat. En bref, elle ne sait pas que je suis là. Je marquais une pause et récupérais le paquet. D’ailleurs, avant qu’Alexie n’arrive, tu peux me confirmer qu’elle ne l’a pas celle-là hein ?


J’entrouvrais légèrement le sac cadeau pour que Josef puisse voir la maquette dont le prix était légèrement élevé. Je ne l’avais remarqué qu’au moment de payer mais je m’en fichais royalement.





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MessageBesoin de normalité EmptyMar 22 Mar - 10:29

Besoin de normalité × Benjamin & Josef

— Quel bordel ? Ça se voit que tu n’as pas vu mon appartement après deux jours de congés passés à la maison

Josef ricane, s’avouant qu’il n’était effectivement pas un vrai bordélique. Quoi que tout dépendait des jours et surtout de son degré de flemme. Certains jours il pouvait clairement lâcher prise sans y voir aucun inconvénient de trouver quelques babioles trainer à droite, à gauche.
Bref, c’était son petit bordel qu’il gérait lui-même et temps qu’il s’y retrouvait, c’était le principal.

— J’ai toujours été plus attiré par les consoles et jeux vidéo mais c’est le même genre de piège. Tu regardais quoi comme série ?
— Oh t’inquiète, je n’suis jamais contre une petite partie de jeux vidéo. J’me demande même si je ne vais pas investir dans une console. Il affiche un sourire amusé avant de poursuivre tout en désignant la télé. Oh une série du style thriller, enquête etc. Murder, un truc comme ça. C’est pas mal comme truc.

Suffisamment pour qu’il se laisse happer par les épisodes à ne plus vouloir bouger de son canapé. Encore une fois, aucun problème à ça. Josef est le genre de type à aimer courir, voir du monde, fréquenter des lieux bondés, mais il est aussi du genre à aimer ses journées à buller devant la télé ou un bon match avec Aaron.

Josef laisse Ben taquiner Ischia avant de lui proposer quelque chose à boire, le temps qu’Alexie n’arrive.

— Un café aussi… Ce sera parfait. Merci !
— Ca marche !

Le pompier se charge de remplir une deuxième tasse de liquide fumant qu’il amène rapidement à Ben pour venir s’installer dans le canapé à son tour. Mais surtout, de s’enquérir de sa présence ici. Josef n’était pas au courant de cette petite visite du jeune homme, quand bien même ce dernier ne le dérange absolument pas. Juste qu’il est étonné que sa sœur ne l’ait pas prévenu.

— Bah en fait… Ce n’était pas prévu. Alexie m’avait dit qu’elle serait chez toi et je suis tombé sur ça en me promenant.

Ben lui montre le paquet et Josef affiche un regard mi-curieux, mi-amusé.
Il ne sait pas si le jeune homme se rend compte que plus ça va, plus Alexie craque complètement sur lui…

— Ça m’a immédiatement fait penser à elle et j’ai voulu lui faire la surprise. Je comptais lui dire que j’allais passer mais la batterie de mon tél était à plat. En bref, elle ne sait pas que je suis là. D’ailleurs, avant qu’Alexie n’arrive, tu peux me confirmer qu’elle ne l’a pas celle-là hein ?

Le pompier se penche vers le paquet et y découvre une superbe maquette d’un petit voilier en bois. Il affiche un large sourire de contentement.
Sa sœur adore tout ce qui est de l’ordre manuel, comme leur père ébéniste. Elle passerait des heures penchées sur ses maquettes en tout genre et c’est sans surprise que nous la surprenons parfois à faire ses propres maquettes dans le garage de leur père, accompagné de ce dernier. Elle y trouve une occupation, un épanouissement mais aussi un semblant de fierté pour montrer qu’elle sait se servir de ses dix doigts. Autant dire que Ben visait extrêmement juste avec son cadeau improvisé.
Il l’étonnera toujours par sa gentillesse et sa présence, mais aussi par la façon dont il procède. Toujours avec spontanéité, sans jamais calculé ses intentions. Il était bon de voir qu’il existait encore des personnes comme Benjamin…

— La vache, t’as dû payer ça une fortune non ? Il s’empare délicatement de la boite et l’observe sous toutes les coutures. Elle va être plus qu’heureuse Benjamin. C’est vraiment un super cadeau de ta part.

Et encore. Ce genre de truc coûte un bras et Josef est d’autant plus surpris de voir que Ben n’y prête absolument aucune importance. Ce bateau de bois était immense et surtout demandait une extrême minutie. Josef voyait d’ici le sourire d’Alexie et ça lui suffisait amplement pour se sentir lui-même léger.
Il se tourne vers Ben avant de poursuivre.

— Rassure-toi, elle ne l’a pas. Elle s’est mise aux grosses maquettes il y a peu donc la collection est encore peu fournie. Josef range délicatement la boite dans son paquet. Merci, c’est vraiment adorable de ta part. Pas que pour ça, je parle aussi de tout le reste. Le fait que tu viennes la voir et lui accorde ce genre d’intention.

Appuyé sur ses coudes, Josef le regarde en souriant. Pour sûr que Ben était vraiment quelqu’un de bien et Alexie l’appréciait bien plus qu’un ami d’ailleurs. Il était prêt à mettre sa main au feu qu’il ne s’en doutait pas tant il semblait un peu perdu sur sa planète, dans les nuages.

— Dis-moi Ben… Il se passe une main dans les cheveux avant de se gratter machinalement le dessus du crâne. T’aurais pas le beguin pour ma frangine par hasard ?

Quoi ? Simple curiosité, rien de plus. Parce qu’Alexie, elle, oui. Et Josef est plus que conscient que peu de personnes réussissent à passer outre son handicap… Il ne voudrait pas que sa sœur ait à subir une déception pareille.
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MessageBesoin de normalité EmptyDim 27 Mar - 19:48


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feat Josef M. Miller



Égal à moi-même je ne mentais pas quant au soi-disant bordel régnant dans l’appartement de Josef. De mon point vu, c’était super bien rangé ! Mais il faut dire que je pouvais parfois être assez bordélique. Bien sûr, je l’étais de moins en moins car je ne voulais pas que Pénélope, qui débarquait parfois à l’improviste, prenne peur. Je fus amusé de constater que même les pompiers pouvaient se laisser aller à l’oisiveté pendant leurs jours de repos. Cela n’avait jamais été le cas de Jeff mais il avait tellement de trucs à faire que les journées semblaient trop courtes pour lui…


Je réfléchissais ensuite à la série dont Josef venait de me donner le titre. Ce dernier me disait vaguement quelques chose mais je ne pensais pas avoir vu le moindre épisode. Je haussais alors les épaules…


- Je connais juste de nom… ou alors j’ai peut-être déjà vu un épisode sans le savoir ! Il n’est pas rare que je regarde des séries sans en connaître le nom, avouais-je amusé. Le jour où tu voudras te prendre une console, dis-le moi. J’ai changé de boulot mais si on va voir mon ancien patron tu auras le droit à une belle remise, lui expliquais-je en m’installant.

Je choisissais de boire un café et je commençais à m’amuser avec la chienne de Josef pendant que ce dernier servait deux tasses fumantes ! J’humais l’agréable odeur… J’adorais le café mais je n’avais pas la moindre cafetière chez moi… Je me contentais donc de café soluble assez fade ! Cette pensée me rappela que j’avais maintenant les moyens de m’offrir une véritable cafetière et c’est ce que je ferais… dès lors que je m’en souviendrais ! Car il fallait reconnaître que j’étais une vraie tête de linotte quand cela concernait des achats pour moi.


- Merci ! dis-je en récupérant la tasse fumante tandis que Josef prenait place dans le canapé.


Je lui expliquais ensuite les raisons de ma présence tout en précisant que ma visite était inattendue car la batterie de mon tél était à plat. Je saisissais aussi l’occasion du fait qu’Alexie ne soit pas là pour demander à son frère si le cadeau allait lui plaire. J’avais remarqué qu’il venait de jeter un coup d’œil au sac et il était le mieux placé pour me dire si j’avais vu juste. Je croisais les doigts pour que ce soit le cas car sa cadette comptait beaucoup pour moi.
Guettant la réaction de Josef je fus soulager de voir un sourire apparaître sur son visage. Apparemment, j’avais fait le bon choix ! Je ne prêtais pas la moindre attention à l’allusion que Josef faisait concernant le prix et j’affichais un sourire ravi.


- Ouf ! Tu me rassure.


Il fallait dire qu’elle m’avait offert une merveille création faite par ses soins pour mon anniversaire alors que je lui avais dit ma date de naissance une seule fois lors de nos premières rencontres. Je ne connaissais pas la sienne et je me doutais que j’avais sûrement du l’oublier. Je n’étais pas doué pour retenir les anniversaires. J’allais d’ailleurs le demander à Josef mais ce dernier reprit la parole pour me confirmer qu’Alexie n’avait pas déjà la maquette mais aussi pour me remercier de tout ce que je faisais pour sa sœur.
Je haussais les épaules… J’aurais plutôt pensé que c’était à moi de la remercier.


- Bah c’est normal… Et à vrai dire, c’est moi qui devrais la remercier. Notre rencontre s’est peut-être faite parce que je l’ai défendu face à des cons mais elle aurait pu se contenter d’un merci. A cette époque là je vivais plus souvent dans la rue que dans ma famille d’accueil et j’étais aux yeux de tous un cas désespéré. Du genre le jeune délinquant à éviter à tout prix. Je marquais une pause. Elle a été l’une des seules à comprendre que j’étais juste paumé et que je n’acceptais pas la mort de mes parents. Je me raclais légèrement la gorge. Enfin… voilà quoi !


Après ces quelques mots, je m’étais remis à caresser Ischia. A vrai dire je n’aimais pas trop rappeler aux gens que j’étais un ‘‘pauvre’’ orphelin ! Mais je regardais de nouveau Josef lorsqu’il s’adressa à moi.


- Ouais, dis-je simplement avant de le regarder surpris.


A vrai dire, je m’étais déjà posé la question avant que Pénélope ne croise ma route… Du moins, avant que je ne me rende compte de mes sentiments pour la rouquine. Je ne m’attendais à ce qu’un jour on me pose la question.


- Je… J’hésitais. Je l’ai pensé à un moment. Il faut dire qu’on se voyait beaucoup et que j’adore passer du temps avec elle ! Mais je n’ai pas le béguin comme tu le dis. C’est difficile à expliquer ! L’affection que je ressens pour Alexie est vraiment très forte mais je serais incapable de l’expliquer. Je marquais une pause. Par contre, je dois être honnête… Je prenais une légèrement inspiration d’encouragement. Lorsque je pensais être amoureux de ta sœur je savais que je ne me serais jamais mis en couple avec elle. Je ne l’aurais pas fait car Alexie mérite quelqu’un de bien et je dois avouer que j’ai certaines fréquentations qui laissent sérieusement à désirer. J’aimerais qu’il en soit autrement mais dans la rue on ne fait pas toujours les bons choix et je ne m’en rends compte que maintenant. Mais… mais pourquoi tu me demande ça ?


J’avais été on ne peut plus sincère et je guettais à présent à réaction de Josef.






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MessageBesoin de normalité EmptyJeu 31 Mar - 23:15

Besoin de normalité × Benjamin & Josef

Josef l'écoute attentivement et surtout, retient ces informations précieuses sur Benjamin.
Précieuses, certes mais non moins surprenantes.

Josef et Alexie sont suffisamment proches pour tout se dire, tout se confier. C'est un peu comme avec Natalia, ils sont comme les deux doigts de la main. Mais à aucun moment le pompier n'a le souvenir d'une conversation sur la vie de Benjamin, sur cette histoire d'être dans la rue ou même d'être dans une famille d'accueil. Comme quoi sa sœur s'avérait être quelqu'un de suffisamment fidèle pour même cacher la « vérité » à son propre frère.
Il ne se serait jamais douté de tout ça et quelque part il culpabilise de ne pas s'être suffisamment intéressé à la vie du jeune homme alors que ce dernier prenait du temps pour inviter sa sœur à diverses activités.

D'ailleurs en parlant de sa sœur...

— T'aurais pas le béguin pour ma frangine par hasard ?

Il s'est sérieusement posé la question et aujourd'hui encore, il se la pose. Il n'est sûr de rien mais Josef reste intrigué. Il s'agit après tout de sa sœur, normal qu'il se tienne au courant, non ? Et puis Ben' était un gentil garçon tout ce qu'il y avait de plus adorable.

— Je...

Ben hésite, Josef en est amusé mais ne le montre pas sans pour autant se défaire de son sourire habituel.

— Je l'ai pensé à un moment. Il faut dire que l'on se voyait beaucoup et que j'adore passer du temps avec elle !

Voilà qui était très intéressant...

— Mais je n'ai pas le béguin comme tu le dis. C’est difficile à expliquer ! L’affection que je ressens pour Alexie est vraiment très forte mais je serais incapable de l’expliquer.

Josef est attentif, fronce les sourcils mais le laisse poursuivre. Ben a l'air embarrassé, raison pour laquelle il ne l'interromps pas. Il a déjà du mal à se dépatouiller de la situation alors inutile d'en rajouter en disant qu'Alexie, elle, semblait avoir clairement beaucoup plus qu'une affection amicale pour le jeune homme...

— Par contre, je dois être honnête… Lorsque je pensais être amoureux de ta sœur je savais que je ne me serais jamais mis en couple avec elle. Je ne l’aurais pas fait car Alexie mérite quelqu’un de bien et je dois avouer que j’ai certaines fréquentations qui laissent sérieusement à désirer. J’aimerais qu’il en soit autrement mais dans la rue on ne fait pas toujours les bons choix et je ne m’en rends compte que maintenant. Mais… mais pourquoi tu me demande ça ?

Cette fois, Josef se redresse.
Combien de fois avait-il entendu Alexie pleurer ou râler contre un jeune homme qui l'aurait recaler pour exactement les mêmes mots que vient de lui sortir Ben... « Alexie mérite quelqu'un de bien » et toute la panoplie de connerie offert avec ce sourire à la con qui avait le don de foutre les nerfs à Josef. Oui, ça sert était particulière à sa façon et oui il était conscient que cela peut freiner beaucoup d'entre eux, mais l'idée le frustre et l'agace quand lui a vécu cette différence comme quelque chose de normal, comme si elle était née de couleurs différentes ou qu'elle préférait le même sexe. Pour lui, sa trisomie n'a rien de différent. C'est juste « comme ça », point.
Josef ne s'énerve pourtant pas puisque Ben a l'air sincère et honnête, mais il ne peut s'empêcher de tiquer sur un détail...

Le pompier se redresse, sourire en coin.

— Simple curiosité.

Il ment et ça se sent à dix kilomètres.
Il n'aime pas mentir.

— Bon, j'admets avoir eu une petite discussion avec elle et … Enfin j'aimerais que tu lui parles alors. Je n'ai pas envie qu'elle se fasse de faux espoirs pour rien si vraiment tu n'es pas intéressé par elle. En tout cas, pas de cette façon là.

Il empreinte un air plus sérieux avant de poursuivre.

— Par contre, tu m'fais ça bien. Avec des pincettes. Je n'ai pas envie que tu lui brises trop brutalement le cœur.

Sinon, c'est moi qui te brise? Non, il n'irait pas jusque là...
Ca c'est une manière d'introduire le sujet avec une putain de maladresse.
Mais il s'en fou, c'est sa sœur qui est concernée alors à partir de ce moment là, les manières passent un peu à la trappe. Il n'est pas pour autant menaçant, ni froid, il explique simplement sa façon de voir les choses et la manière dont il aimerait que la situation se déroule.
Mais il n'a pas terminé, parce qu'autre chose l'intrigue. Josef est conscient que Ben' est un gentil garçon et qui a toujours respecté sa sœur mais..

— Tu entends quoi par fréquentations qui laissent à désirer ? A croire qu'il est entrain de lui faire un interrogatoire... Je me dis qu'on a tous des amis que l'on croit peu fréquentable alors que ça n'est pas le cas.

Il ne veut pas juger trop vite, voir pas du tout mais l'idée qu'Alexie puisse se retrouver mêler à des histoires à la con, ça, ça lui plait moyen.
D'ailleurs, si cette dernière entendait cette conversation, elle n'hésiterait pas à détruire son frère en pièce détachées...
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MessageBesoin de normalité EmptyJeu 14 Avr - 0:34


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Besoin de normalité


feat Josef M. Miller



Pourquoi je me retrouvais toujours dans des situations bizarres et surtout que je ne maîtrisais pas ? C'était une bonne question et je commençais à croire que l'univers tout entier se foutait de ma gueule. Et non ! Je n'étais pas en train de me la jouer Calimero. Mais il faut dire que j'étais venu ici pour voir Alexie et ce, sans arrière pensée. Non ! J'étais juste là parce que j'avais trouvé un truc qui lui ferait sûrement plaisir... et peu m'importait que cette maquette m’ait coûté un certain prix. Je pouvais me le permettre et Alexie le méritait !
Je réfléchissais alors et je comprenais. Effectivement, vu sous cet angle mon comportement pouvait prêter à confusion et je comprenais la question de Josef... surtout qu'il s'agissait de sa sœur. Mais perso, je n'avais pas pensé à cela la moindre seconde en venant ici. Pourtant j'aurais pu m'en douter... mais non ! P'tain... J'étais vraiment à l'ouest quand il s'agissait des relations homme – femme. Les autres mecs faisaient comment ? Y'avait des cours à prendre ou quoi ? Du coup je m'embrouillais... je ne savais pas quoi répondre alors que j'aurais simplement du dire que j'étais intéressé par une autre jeune femme. Cela aurait été clair, précis et non brouillon.


Et Josef qui ne disait rien... ça ne m'aidait pas ! Au contraire. J'avais l'impression que je m'enfonçais alors qu'au final je n'avais rien fait de mal. Le pire c'était que je parlais un peu trop sans même m'en rendre compte et cela sembla fortement intéressé le pompier qui s'était redressé. Quelle partie avait attiré son attention ? Je n'en savais foutrement rien mais dire que j'avais de mauvaises fréquentations aurait peut-être dû être éviter.
J'essayais donc de savoir pourquoi Josef m'avait posé cette question. Après tout, peut-être qu'Alexie lui avait dit quelque chose. Peut-être n'avait-elle pas compris que mes allusions à Pénélope. Je ne savais pas ! Pourtant j'avais toujours cru qu'on se comprenait elle et moi. Mais en attendant je me concentrais sur la réponse inventée de son frangin. Je le fixais en attendant la vraie raison à  sa question qui me fit l'effet d'une douche glacée.


- Je ne savais pas...


Je ne savais pas quoi répondre à ce que mon interlocuteur me demandait. Ce coup là je ne l'avais pas vu venir et je soupirais. Je ne savais pas du tout comment j'allais m'y prendre ! Et dire que j'étais juste venu par hasard lui apporter un cadeau. D'ailleurs je jetais un coup d’œil au paquet.


- Je sais pas ce que je vais pouvoir lui dire, déclarais-je. Je... Je marquais une pause en fixant Josef. Je ne sais absolument pas comment parlé aux filles quand il s'agit de ce genre de sujet, je perds mes moyens, avouais-je en fixant le sol. C'est carrément pathétique et la plupart des gens que je connais se foutent de ma gueule concernant cette partie de ma personnalité. J'arrêtais là et je regardais de nouveau Josef. Mais elle t'a dit quoi Alexie ? demandais-je gêné.


Puis vint une autre question... Je fixais alors le pompier avec une seule envie ; celle de partir. Rares étaient les personnes qui me connaissaient réellement. Même Alexie n'en faisait pas partie alors que je l'appréciais énormément. C'était une façon de mettre les personnes qui comptaient à l'abri... et seule Pénélope savait vraiment tout. Ou presque en ce moment !
J'esquissais un léger sourire triste en entendant ces derniers propos. Non, je ne me trompais pas ; mes fréquentations étaient réellement dangereuses depuis peu. Alexie était un peu un ange pour moi ! Elle me donnait l'impression d'être normal et de ne pas être quelqu'un qui plongeait en enfer. Je fixais Josef. Je ne pouvais pas lui répondre !


- J'aurais pas du venir, dis-je en posant le paquet sur la table. Je suis désolé de t'avoir déranger et... et je trouverai une façon de parler à Alexie, continuais-je. D'ailleurs tu devrais dire que ce paquet vient de toi si tu pense qu'elle se trompe au sujet de ce que je ressens pour elle. Je marquais une pause, j'hésitais quant à ce que je devais faire. Et comme elle ne sait pas que je suis ici, je pense qu'il serait préférable que je partes.





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MessageBesoin de normalité EmptyJeu 21 Avr - 13:03

Besoin de normalité × Benjamin & Josef

Que Benjamin n’ait jamais vu le béguin d’Alexie pour lui ne l’étonne qu’à moitié. Il a l’air d’un gars complètement bloqué dans une bulle où même les choses les plus évidentes lui échappent. Josef n’en est pas pour autant en colère, il sait bien que ce sont des choses qui arrivent et que Ben ne peut pas se forcer à ressentir de l’amour pour Alexie. En tout cas, pas sous cette forme là. La seule chose que veut Joe c’est qu’il lui parle le plus rapidement possible pour éviter toute peine de cœur trop violente et trop lourde. Il n’aime pas la voir triste, perdue et dépossédée et il sait que c’est ce qui arrivera si Benjamin fait trop tarder les choses.
Quand il lui évoque le fait qu’il soit un manche avec les nanas à ce sujet… Joe a l’impression de se voir et de s’entendre. Putain, s’il savait que lui-même était un vrai maladroit et qu’il s’est trouvé dans des situations ridicules plus d’une fois à cause de ça…

— Je n’vois pas pourquoi on se foutrait de ta gueule pour ça. On ne peut pas tous être des mecs sur de soi et être un dieu en drague. Sauf si tu fais partie d’un film ou d’un bouquin.

Traduction : Les clichés, c’est mal. Et Joe savait mieux que personne que la vie réelle ça n’était pas ça, un gars qui débarque, sûr de lui, qui arrive à formuler ses sentiments de manière cohérente pour finalement s’en sortir avec brio.
Non, la vraie vie ce sont des types maladroits comme lui qui ne savent pas toujours comment s’y prendre pour faire les choses bien.

Il entame alors la conversation sur un tout autre sujet : Benjamin. Quand il lui parle de ses fréquentations qui laissent à désirer, Joe ne peut s’empêcher d’être intrigué par ce qu’il entend par là. Il veut juste s’assurer que sa petite sœur ne soit pas trempée dans des affaires à la con même si il prend bien soin de ne pas juger trop vite le jeune homme. D’où sa question d’ailleurs.
Ben’ a une réaction qui surprend et intrigue le pompier. Son visage se crispe et se métamorphoserait presque en un masque d’émotions que Josef avait bien du mal à déchiffrer.

— J'aurais pas du venir
.
— Hein ?

Josef se redresse, surprit et surtout intrigué par le changement soudain de comportement de son vis-à-vis. Il regarde Ben déposer le paquet au sol mais surtout, il essaie de comprendre ce qui est entrain de se passer sous ses yeux.

— Je suis désolé de t'avoir déranger et... et je trouverai une façon de parler à Alexie. D'ailleurs tu devrais dire que ce paquet vient de toi si tu pense qu'elle se trompe au sujet de ce que je ressens pour elle. Et comme elle ne sait pas que je suis ici, je pense qu'il serait préférable que je partes.


C’est pas tellement la réaction à laquelle il s’attendait, pire encore, elle soulevait carrément des suspicions étranges le concernant et ça, Josef appréciait moins même s’il n’en laissait rien paraitre. Deux solutions s’offraient à lui : Soit il avait été désobligeant sans le vouloir et surtout, sans s’en rendre compte. Soit Benjamin était tout simplement entrain de fuir une réponse qu’il ne voulait pas donner.

— Attends Ben’, tu m’fais quoi là.

Ce dernier se lève, prêt à partir mais Josef le retient, le rattrapant par le bras pour lui faire désormais face, mains sur les hanches. Ce qui était une conversation normale et tranquille tournait en une situation étrange qui le foutait mal à l’aise mais surtout, qui piquait sa curiosité au vif.

— Si je t’ai vexé, je suis désolé. Je n’insinuais rien du tout, je voulais juste… en savoir un peu plus.

Il marque une petite pause avant de reprendre, sourcils froncés et inquiet.

— Mais le fait que tu veuilles te tirer comme ça, ça m’intrigues. Tu as plus le comportement du mec qui essaie de fuir quelque chose donc s’il y a quelque chose que je devrais savoir… C’est le moment. Tu peux pas me lâcher ce genre de « confidences » et partir comme ça, encore moins lorsque ça concerne plus ou moins ma sœur.

De près ou de loin, ça la concerne du moment où elle le fréquente de manière aussi régulière. A aucun moment Josef ne hausse la voix, loin de là. Il essaie même d’être apaisant, tranquille pour le pousser à la confidence. Il n’en est pas obligé mais il admet que s’il pouvait au moins savoir ce qu’insinue Ben, il serait plus tranquille à l’idée de laisser sa sœur seule avec lui…
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MessageBesoin de normalité EmptyJeu 21 Avr - 21:19


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feat Josef M. Miller



Non, je ne savais pas draguer et je n’arrivais pas non plus à remarquer quand je plaisais à une fille… Pourtant, ça n’avait pas toujours été le cas ! Quand j’étais tout jeune et qu’une relation se contente à se tenir la main et se faire quelques légers bisous j’arrivais à voir que je plaisais aux fillettes. Les petites australiennes me trouvaient beau et gentil… Puis il y avait eu le déménagement aux États-Unis, ma rébellion, puis la mort de mes parents. J’étais devenu un bad boy mais pas de ceux qui frimaient devant les nanas. Non, j’étais devenu le type que les gars ne cherchent pas mais qui d’un autre côté était incapable de charmer une jeune femme pour ne pas avoir à la décevoir.
Josef n’était pas au courant de toute ma vie et surtout il ne connaissait pas mes potes. Je souriais en haussant les épaules.


- Disons que mes potes se foutent de ma gueule car ils ne comprennent pas que je sois incapable d’aligner deux mots devant une jeune femme alors que j’arrive à calmer les pires brutes. Je marquais une pause. J’arrive plus facilement à gérer un gars qui vient me chercher des noises plutôt qu’une nana qui vient m’offrir un verre.


En disant tout cela à voix haute, moi-même je trouvais ça ridicule. Mais c’était ma personnalité et ce n’était pas près de changer. Si c’était le cas j’aurais depuis longtemps avoué mes sentiments à Pénélope et j’aurais aussi compris qu’Alexie avait le béguin pour moi.
D’ailleurs, en parlant de la jeune femme, la discussion prenait une direction que je n’avais pas choisie et que je n’aimais pas. Je ne voulais pas parler de mes fréquentations, je ne voulais pas le faire par peur de mettre des personnes que j’appréciais en danger. Alexie et Josef faisaient partie de ces personnes là. Ne sachant pas quoi faire, je décidais qu’il était préférable de partir plutôt que de mentir. Car je ne pouvais pas lui dire la vérité… C’était trop risqué !


Je ne m’attendais pas à ce qu’il me retienne et une chance pour lui je ne m’étais pas assez embrouillé l’esprit pour agir comme je le faisais habituellement. C'est-à-dire dégommer une droite à la personne. Non ! Cette fois-ci je me contentais de reculer en fixant Josef qui semblait mal à l’aise, curieux, voir inquiet. Tout ce que je ne voulais pas.
Aussi je hochais la tête de manière négative lorsqu’il me demanda s’il m’avait vexé. J’étais vraiment trop con et je m’en voulais d’avoir réagi comme ça car au final sa question avait été anodine. Mais maintenant, il était suspicieux et s’inquiétait pour sa sœur.


- Non, non, déclarais-je précipitamment. Alexie n’est pas concernée, je te l’promets. Et ça n’arrivera jamais ! Je me passais la main dans les cheveux en soupirant. Quand je t’aie parlé de mes fréquentations, je ne plaisantais pas. Elles ne sont pas bonnes mais aucune ne connait Alexie. Je marquais une pause. Tu sais, je… Depuis le décès de mes parents en 2001 j’ai passé plus de journées que n’importe môme dans les rues et des nuits parfois. Ça ne s’est pas vraiment arrangé par la suite… T’es pompier, lui dis-je simplement. J’suis certain que tu sais le genre de personnes que l’on croise quand on zone dans les quartiers où les flics ne vont pas.


En bref, je venais lui avouer que mon adolescence m’avait conduit à côtoyer des gens peu fréquentables et ce n’était pas bon. Il pourrait prendre une décision que j’aurais beaucoup trop de mal à vivre. Voilà pourquoi je rajoutais…


- Mais Alexie n’a jamais été concernée par cette partie de ma vie… Et c’est pour ça que je n’ais jamais pu envisager d’être en couple avec elle, avouais-je sans me rendre compte que ma phrase laissait entendre que j’avais pu avoir de réels sentiments pour elle. Cependant, je me fichais un peu de ce mi-aveu qui était révolu.  Mais… mais je ne peux pas m’imaginer ne plus la voir non plus.


Je fixais Josef, droit dans les yeux, priant pour qu’il ne me dise pas de sortir définitivement de leur vie.



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MessageBesoin de normalité EmptyMer 4 Mai - 18:29

Josef M. Miller a écrit:
Besoin de normalité × Benjamin & Josef

La conversation tournait aux sujets un peu plus épineux qu’une simple maquette coûtant peut-être un peu trop cher pour ce qu’elle est. Josef sent bien que l’ambiance n’est plus aussi légère que tout à l’heure mais il ne peut pas s’empêcher de retenir Benjamin. Après tout, Alexie est concernée par toute cette conversation mais pas que. Le pompier l’aime bien ce type, il est sympa, poli et il est vrai qu’il a toujours été la pour sa petite sœur. Mais il se rend compte qu’il ne le connaît finalement pas, se fiant toujours aux histoires d’Alexie ou à la première surface qu’il voyait de Ben’. D’autant plus qu’avec ce qu’il venait de lui lâcher, Josef était entre l’inquiétude et la méfiance. Il ne voulait pas le vexé, d’où la raison pour laquelle il le retient par le bras et l’incite à rester pour qu’il crache enfin le morceau pour être au clair parce que Josef déteste les mensonges et les mystères.
Encore moins quand Alexie est peut-être impliquée dans l’histoire.

- Non, non. Alexie n’est pas concernée, je te l’promets. Et ça n’arrivera jamais !

Benjamin lui balance ça avec tellement d’assurance que Josef acquiesce en silence, presque convaincue. Il le regarde se passer une main dans les cheveux, nerveusement.

- Quand je t’aie parlé de mes fréquentations, je ne plaisantais pas. Elles ne sont pas bonnes mais aucune ne connait Alexie.

Josef se doute bien qu’il ne plaisantait pas quand il lui a avoué tout ça. Et s’il se retrouve presque rassuré de l’entendre dire qu’Alexie n’a jamais foutu un pied parmi ses emmerdes, il n’en est pas moins intrigué. Si Benjamin a des ennuies, peut-être que Josef pourrait lui filer un coup de main, dans la mesure du possible.

- Tu sais, je… Depuis le décès de mes parents en 2001 j’ai passé plus de journées que n’importe môme dans les rues et des nuits parfois. Ça ne s’est pas vraiment arrangé par la suite… T’es pompier. J’suis certain que tu sais le genre de personnes que l’on croise quand on zone dans les quartiers où les flics ne vont pas.

Il le sait oui, peut-être même un peu trop. Il n’est pas rare que le Samu ou les pompiers soient appelés pour intervenir auprès des drogués, des prostitués ou même des blessés par arme blanche suite à une altercation entre gang. Mais ce qui lui glace le sang dans tout ça c’est qu’il apprend coup sur coup que ce mec n’a plus ses parents au moins depuis qu’il est ado mais qu’en plus de ça, il s’est retrouvé à la rue. Sans rien. Sans toit, sans bouffe, sans encadrement.
Rien.
Les pompiers côtoient régulièrement la pauvreté avec certains SDF qu’ils se trouvent à ramasser suite à une mauvaise chute, un malaise ou à cause d’un grand froid mais de savoir que Benjamin a vécu toute cette merde depuis qu’il est môme lui crispe l’estomac. Comment lui reprocher qu’il se soit retrouvé auprès de personne peu fréquentable ? Tu parles d’une merde.

- Mais Alexie n’a jamais été concernée par cette partie de ma vie… Et c’est pour ça que je n’ais jamais pu envisager d’être en couple avec elle. Mais… mais je ne peux pas m’imaginer ne plus la voir non plus.

Et Josef n’a décemment pas le droit de lui interdire de la voir. Il se retrouve un peu con mais aussi le crâne bourré de question. Il sait que Ben est sincère quand il lui dit tout ça mais qu’est-ce qui certifie au pompier qu’ils ne tomberont pas un jour dans un traquenard avec Alexie ? Le genre de merde que vous n’voyez pas venir et qui vous tombe sur le coin de la gueule sans prévenir ?
Jo’ se passe une main dans les cheveux, un peu soucieux avant de lâcher.

- J’suis désolé pour tes parents et pour le reste.

Pas qu’il y soit pour quelque chose mais c’est une manière à lui de lui montrer sa compassion.

- C’est bienveillant de ta part d’avoir penser à sa sécurité avant tout.

Bienveillant. Il a l’impression d’avoir prix trente ans de plus même si tout ça n’est que vérité. Il ne sait pas si Ben a déjà eu des sentiments pour Alexie mais si ça avait été le cas, il aurait très bien pu l’emmener dans toute cette histoire avec lui. Or, il a choisi de ne pas le faire. Josef ne sait pas s’il lui est reconnaissant ou s’il trouve cela dommage pour eux de ne pas avoir profiter d’un idylle, ne serait-ce que pour quelques temps…
Josef n’est même pas objectif. Si Ben lui avait annoncé tout ça alors qu’il sortait avec Alexie, pas sûr qu’il aurait eu cette même réaction calme et tranquille.

- Je ne t’empêcherais pas de la voir, elle est grande et majeur, elle mène sa vie comme elle l’entend. Il braque son regard dans celui de Ben. Tout comme toi tu mènes ta vie comme tu veux, ça ne me regarde pas.

Ou alors, il se chargerait lui-même de son cas. Josef n’est pas le genre de type à s’énerver sans raison et facilement mais il y a bien au moins un sujet qui le fait facilement sortir de ses gonds, c’est sa sœur.

- Tu peux la voir quand tu veux mais la seule chose que je veux c’est que tu laisses ma sœur en dehors de tout ça. Il n’est pas menaçant, loin de là, il expose juste les faits pour être sûr que tout est au clair. L’interphone sonne, Josef y jette un œil furtif. Ca doit être elle. Je dois aller faire quelques courses. Pas de connerie dans mon appart’.

Il esquisse un sourire en coin avant de contourner Benjamin pour se diriger vers la porte et décrocher l’interphone.
Josef n’insiste pas plus sur toutes ces fréquentations qui ne semblent pas être celles des plus agréables parce que ça ne le regarde pas et qu’il sait que moins il en saura, mieux il se portera…

HRP:
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